Le Napoli est renversant comme la position du marteau piqueur. Comme contre l’Atalanta et plus récemment le Torino, les Partenopei nous on fait passer par tous les états jusqu’à la jubilation absolue, traduite chez nous par les hurlements de Mangiacaca, et Fistoculo qui faisait l’hélicoptère avec son gros Frédéric Dard. Le scénario du match nous a même rappelé le Napoli – Lazio extraordinaire d’il y a deux ans (score final 4-3), un must en la matière – bogoss l’anglicisme en italique. Pour cela, il fallait peut-être, aussi, que Lorenzo Insigne soit le héros du match.

inslorenzo

Titolari :

Rosati (2/5) : Il ne pouvait rien faire, ni contre la roquette de Victor Ibarbo, ni contre le missile à tête chercheuse de Marco « Kim Jong-un » Sau. Le problème, c’est qu’il n’a pas vraiment eu l’occasion de s’illustrer autrement.

Gamberini (3/5) : Le jeu n’a pas penché sur son aile côté Cagliari, mais il a tout de même eu quelques duels à négocier – notamment des duels aériens – et n’a pas déçu.

Cannavaro (3/5) : Il a joué dur comme d’habitude, et n’a pas été pris en défaut. Monté aux avants-postes pour disputer un corner, il est à l’origine du deuxième but napolitain. Reste que l’on peut déplorer la mauvaise qualité de ses relances longues, quand les milieux récupérateurs n’étaient pas assez inspirés pour jouer vers l’avant.

Britos (2/5) : Lâche ta caravane. Ibarbo avait l’air d’Usain Bolt à côté de toi, et je dis pas ça parce qu’il est black. Il faut également réagir plus vite sur certaines actions, mieux sentir le jeu ; Cagliari aurait pu marquer un troisième but à cause de cela, et donc à cause de lui.

Maggio (2/5) : Il faut piquer l’animal. C’est un véritable supplice que de le voir s’éteindre à petit feu, gémissant l’écume au bord des lèvres. Devant la faiblesse de son apport offensif et ses hommages répétés à Bernard Mendy le cas échéant, Mazzarri lui a demandé de défendre et a tout misé sur le côté gauche en faisant entrer Armero, puis Insigne.

Behrami (4/5) : Toujours aussi performant dans la récupération, il a en outre joué de plus en plus vers l’avant au fil du match. À noter cependant, une faute commise, à l’origine du deuxième but sarde.

Dzemaili (2/5) : La note peut paraître sévère, mais souvent en retard sur le porteur du ballon, il a également manqué d’inspiration dans les vingt-cinq derniers mètres.

Zuniga (3/5) : Une timide première période, avant de proposer davantage de solutions dans le camp adverse en deuxième, et de combiner efficacement avec Armero.

Hamsik (4/5) : Comme on dit en Tchétchénie : c’est de la bombe ! Alors comme ça, quand Poutine explique qu’il faut buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes, c’est un gros con ? Bref, passons. Après avoir eu quelques difficultés à rentrer dans le match, le Slovaque a gagné en influence, a régalé par la qualité de ses passes, sa vision du jeu et ses contrôles, et a été à l’origine du premier but napolitain, d’une frappe déviée par la défense sarde.

Pandev (4/5) : S’il s’est quelque peu éteint en deuxième période, le danger est systématiquement venu de lui en première période. Il a fait trois bons matches d’affilée, ce qui ne lui était plus arrivé depuis autant d’années au moins.

Cavani (4/5) : Un brin croqueur, il a longtemps flirté avec le 2/5 mal payé, avant de marquer un but important et de dissiper l’ire de vos serviteurs Mangiacaca et Fistoculo – notre tension était montée, respectivement, à 5 et 7.

Sostituzioni :

Armero : Une bonne complémentarité avec Zuniga, et des centres de qualité.

Insigne : Le héros du match. On adore Lorenzo, alors de le voir inscrire le but de la victoire à la dernière minute de jeu, d’une frappe enroulée dans la lucarne opposée – la spéciale dont il usait si bien l’année dernière avec Pescara – nous a fait hurler puis chialer de bonheur. LORENZO INSIGNE <3 !!!!!!!!!

Calaio : On attend toujours de le voir marquer. Ce serait sympa.

Baci a tutti,

Mangiacaca e Fistoculo

1 thought on “Napoli – Cagliari (3-2) : L’Accademia Piemontese livre ses notes

  1. Ce qui est rigolo chez Calaio, c’est qu’il ne rentre qu’en fin de match pour finir les restes de Behrami… ce mec met des coups d’épaule plus vite que son ombre, dommage qu’il ai manqué son coup de tête sur corner vers la 90e !

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