Cette semaine, le coach mondial met encore en place un 4/4/2, avec des mecs qui savent faire tourner le ballon entre eux et les adversaires en bourrique, tout en étant capables d’une accélération décisive. Il s’appuie sur une colonne vertébrale défensive lilloise, car il a bien vu qu’ils ne prenaient pas de buts, et sur un duo d’attaque mancunien, car il a bien vu qu’ils en marquaient (le coach n’a hélas pas pu voir Real Sociedad-MU mardi). Pour compléter son équipe, le coach compte sur un savoureux mélange de jeunesse et d’expérience, mais surtout sur beaucoup de talent. Il ne prend même pas la peine de prendre un gardien remplaçant, car il sait très bien que n’importe quel joueur de son effectif peut garder les cages face à la tactique développée par cet abruti de Coach anal.

Onze mondial 0711

Enyeama (Lille, 675/5) : 675, comme le nombre de minutes sans s’être pris de buts. Oui Madame ! Il nous a encore offert les 3 points. Putain Vincent, je t’aime !

Moreira (Rennes, 4/5) : il revenait d’une sale blessure et il a été épatant. Il est très propre, il défend bien, il s’applique, n’hésite pas à aller au charbon. La Breizhou est en train de tomber amoureuse.

Weber (Reims, 4/5) : Il existe plein de « futurs Zizoux (oui je mets un X si je veux) » dans un paquet de clubs quand on parle de joueurs offensifs. Bientôt, on parlera de « futurs Weber » quand on parlera des défenseurs.

Basa (Lille, 5/5) : Le Marko, il revient de blessure, il te fait un match propre, élégant. T’as l’impression que le mec, il est pas footballeur, il est mannequin chez Yohji Yamamoto.

Bedimo (Lyon, 4/5) : Au fil des matches, Henri semble vouloir nous dire qu’il peut porter deux casquettes : celle de la recrue judicieuse et capable d’apporter immédiatement que l’on n’attendait plus, et celle de l’arrière gauche inspiré devant, sans laisser des «  intervaux  » dans son dos. C’est presque trop beau pour être vrai.

Verratti (PSG, 5/5) : Selon Blanc, Marco « pue le football ». Le petit rital a joué 113 ballons, en 69 minutes! Les Italiens qui étaient dans les tribunes et lui avaient fait une belle banderole « Pescara è qui » ont dû être ravis. Et dégoûtés.

Mavuba (Lille, 5/5) : Non mais là je sais plus quoi dire. Ah si, un truc : PUTAIN DIDIER FOUT LE TITULAIRE EN EDF !!!!!!!!!

Obraniak (Bordeaux, 5/5) : « Hé Grégoire Puel regarde : là c’est ton genou, là ce sont tes reins et là-bas au loin ton amour-propre ».

Reus (Dortmund, 5/5) : Ballon d’Or des cœurs Borussen endoloris.

Rooney et van Persie (Man United, 4/5) : Note collective parce que match collectif. On a eu l’impression, tout le long du match qu’ils se sont battus main dans la main, contre l’adversité, prouvant que l’amour triomphe toujours de la haine et que deux tiens valent mieux qu’un tu l’auras. Purée mais qu’est-ce qu’il m’arrive ?

Le banc

Landre (Lens, 5/5) : Quand il a rentré à la 45e, Bollaert a frémi. Il faut dire que ses dernières sorties, en tant que latéral, n’avaient pas convaincu. Positionné enfin dans l’axe, il a juste été énorme, en prenant tout de la tête, en se jetant comme un crevard sur tous les ballons dangereux et, chose nouvelle, en n’hésitant pas à prendre ses responsabilités dans le jeu. J’ai été le 1e à le critiquer quand il était nul, je serai le 1e à le congratuler à chaque match de ce calibre.

Kana-Biyik (Rennes, 5/5) : Il a laissé autant d’espace à Ben Yedder qu’il ne devait en avoir dans un taxi allant du Havre à Paris avec 4 potes. Autre point commun, Ben Yedder a sûrement pleuré après aussi. De toute façon, Roazh Takouer est contre l’existence des taxis, même si ça n’a plus aucun rapport avec le sujet. Mention spéciale pour son tacle-sauvetage.

Bakayoko (Rennes, 5/5) : Gros match du gamin qui confirme petit à petit ce qu’on voit depuis le début de la saison. Une bolée de cidre de Cornouailles de plus pour son but et sa joie manifeste. Le stagiaire enchaîne les titularisations et commence même à marquer des buts. Pour un Bakayoko, c’est un comble !

Praet (Anderlecht, 5/5) : quel plaisir de le voir comme ça… Il fluidifie le jeu, il sait quand passer ou quand dribbler. Cerise sur le McDo, on l’a vu multiplier les bons replis défensifs. Il termine d’ailleurs avec 6 interceptions. Quand il gagnera en régularité, il sera très probablement un nouveau Bel Homme.

Sanson (Montpellier, 4/5) : Il est partout. Dans la chambre de ta mère ? Dans la cuisine de ta sœur? Partout j’te dis.

Sh. Améobi (Newcastle, 4/5) : Gros match encore une fois de Shola. A gagné un nombre impressionnant de duels qui nous ont permis de faire remonter le bloc. A fatigué la défense et ses collègues ont pu en profiter. J’en redemande !

Cavani (PSG, 5/5) : au moins c’est clair, quand il joue dans l’axe, il est encore plus efficace. Un doublé à la clé, des occases à la pelle (ou presque), et surtout une envie farouche d’aider l’équipe, à se replier quand c’est nécessaire, et à se mettre au service du collectif. On tient là une sacrée recrue de qualité. Merci Nasser, avec Edi, tu donnes sa chance au produit!

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