PSG / VHF (2-0) – LA PORTE DE SAINT-CLOUD GARDE LE CAP

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Finale de la Coupe de France, on avait déjà oublié.

Bon, on va pas se mentir, j’ai un peu, à mon insu, pas fait l’académie du nul à Amiens (à Amiens, putain…).

Bon, comme le camarade Georges est sympa, il a déjà académisé le truc, en compagnie de Juju Routine : c’était pas le même adversaire, en province, pas la même recette, mais le même résultat.

Mais le match qui nous intéresse, c’était bien la finale, match de fête pour le football amateur. Fête pour le football champêtre, celui qui crache sur les millions de la capitale, qui déteste Neymar et crache sur Mbappé depuis qu’il coûte 180M (prix d’ami), mais qui applaudit (en partie) le président qui les dépouille, leur crache à la gueule, et leur fait miroiter une théorie du ruissellement au goût de pisse saveur lacrymo (j’ai eu une semaine compliquée ok ?!).

Au passage, chers amis des Herbiers, toutes mes félicitations pour votre parcours, mais si c’est pour nous rappeler que De Villiers existe, je vous prierai de vous faire taper début janvier la prochaine fois, je suis pas d’humeur à voir, et Jupiter, et le croisé bouffeur de mogettes la même soirée.


Le 11 du ‘Nai¨:


Franchement, Unaï, je te sentais monter en pression depuis quelques semaines, enfin, depuis que t’as annoncé que tu te cassais. Je te voyais, une petite interview en VO pour dire que c’est pas de ta faute, et je sentais bien que tu mordais la langue en conférence de presse, mais t’es pas allé au bout encore une fois, t’as pas voulu froissé tes poulains, alors tu nous re-ponds du classique.

Un 4-3-3, aucune surprise, on sent le gars en fin de parcours, plus aucune motivation, on ouvre les volets à 08h00, on quitte le bureau à 16h00, on fait le minimum, mais on assure l’essentiel. Dommage, j’aurai bien vu Hatem, Nkunku et Jesé, pour le plaisir.


La mètch :


J’ai cru un moment qu’on nous avait sous-vendu Les Herbiers. Bon, ça a duré 2 minutes, quand j’ai vu Motta faire du pressing à 80m de notre surface, j’ai compris.

11 vendéens au 18m2, du jamais vu au dessus de La Loire, ils avaient les crocs, on a senti la mise en place signée Thierry Anti, ça accroche le Final Four en Hand, mais pour le foot, faut voir plus large.

De notre côté, faut savoir faire des passes, et Di Maria, requinqué par le retour de Neymar, décide de renier ce principe en s’imaginant : ou dribbler toute la Vendée avant Mbappé ou Rabiot, ou envoyer un corner direct (encore moins efficace que Phillipe le vendéen aux présidentielles).

Heureusement, on a un Argentin gaucher talentueux, 21 ans, un dégaine à jouer les horsjeuaïdes : 2 poteaux pour s’échauffer, et les limites de l’adversaire, qui lui offrent une troisième fenêtre de tir pour décoincer le bordel (26’).

Cavani décide de s’amuser ensuite en nous régalant de loupés excusés d’avance, et Berchiche de se divertir en envoyant du tacle plein de testostérone, et dépourvu d’intelligence, pour rappeler qu’il y a quand même un titre en jeu.

On revient tranquillement, la coupe déjà dans le vestiaire, les Vendéens nous rappellent que Alvès ne défend pas.

Bon, comme il est sympa, Cavani décide de clôturer le bal en grattant un penalty ne nécessitant pas l’intervention de la VAR.

La VAR, tu sais, le truc inutile, surtout quand l’utilisateur ne connaît pas encore les règles, et castrant, tant elle tue le football.

Voilà, bravo aux petits, c’était gentil d’être passé, bonnes vacances à tous.


Les notes :


TRAPP (RAS/5) : J’aurais simulé la blessure à la demi-heure de jeu sans hésiter, plutôt que de me faire chier comme ça.

 

ALVES (2/5) : Plus malin, a simulé la blessure dès qu’on lui demandé de défendre. Non je déconne, j’espère qu’il ira à la CDM pour se faire dépecer par Mbappé en finale.

 

MARQUINHOS (2/5) : Pas bousculé, mais a fait le boulot quand les autres sont venus le voir.

 

SILVA (3/5) : Comme son fils, mais avec cet impression qu’il contrôle mieux, et surtout qu’il doit couvrir un latéral qui vit un événement douloureux.

 

YURI (1/5) : En voilà un qui ne digère pas le démantèlement de l’ETA, et ce tacle, additionné à de belles fautes bien sales en témoignent. J’ai toujours pas résolu l’énigme de sa venue à Paris, si quelqu’un a une idée, n’hésitez pas.

 

LO CELSO (4/5) : Rien à cogner de qui se trouve en face de lui, toujours constant, tant que c’est pas le Real Madrid en face.

 

RABIOT (2/5) : On peut pas dire qu’il ait pris son pied ce soir. Adrien le fétichiste n’a pas gambadé comme il aime tant le faire dans son Parc.

 

MOTTA (2/5) : Un pressing de tous les instants pendant 5 minutes, puis un décrassage jusqu’à sa sortie. Toi tu quittes ta boites en faisant un pot signé Marque Repère, lui gagne une finale.

 

DI MARIA (-/5) : Tu fais pas de passes, je note pas.

 

MBAPPE (-/5) : Tu fais pas de passes, je note pas. Allez je comprends que tu fasses la gueule quand Di Maria joue tout le match. Tu te vengeras en le faisant sauter en 8eme cet été.

 

CAVANI (5/5) : Ne part pas Edi, on a besoin du mec qui charbonne, du mec qui loupe les occasions, celui qui nous fait crier VAMOOOOOOOS!!!

 

DRAXLER (NN) : RAS

 

MEUNIER (NN) : Je t’ai vu rentrer rapidement pour éviter de te faire siffler par… nos supporters.

 

PASTORE (NN): RAS

 

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