Saint-Etienne-Montpellier (0-1) : La Paillade Académie se met au vert

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Les sceptiques seront confondus

Oui.

 

« Il n’y a de honte qu’à ne point se rétracter quand on a tort », disait monsieur Arouet. Or donc, il faut que je me rétracte, car, bien entendu, si vous avez un tant soit peu suivi, j’avais tort. J’ai vilipendé ce cher Michel en pensant qu’il n’avait pas le quart de la compétence d’une pipe en balsa composite. M’était avis qu’il allait lui-même saborder la coque du navire, pour accélérer le naufrage. Je me trompais grandement. La rigueur et le travail minutieux dans la gestion du groupe du Zak a donné lieu à des effets que mon esprit râleur et pessimiste n’aurait jamais osé imaginer.

Deux nuls solides contre les deux turbines des sommets, une victoire contre la surprise du chef de l’an passé, et maintenant le retour des trois points à Geoffroy-Guichard. 22 ans plus tard. Dieu que c’est plaisant, de voir tous ces sourires sur le terrain, le banc et tout autour de la nébuleuse pailladine. Après un match d’une pauvreté technique qui faillit me renverser dans un sommeil pontife, certes. Mais la solidité défensive — meilleure défense du championnat, soit dit en passant —
et l’abnégation de l’ensemble des troupes permit de tenir ce minuscule écart. La frilosité de l’adversaire est évidemment une autre des principales raisons de ce succès.

Alors bon, avec 8 points de pris en quatre matches contre des équipes à classer dans la catégorie
« cadors », c’est presque un plaisir de reconnaître ses torts.

 

Les solidaires :

Lecomte (4/5) : déterminant défini dans la victoire, le compte est bon lorsqu’il s’agit de sauver les fesses des copinous sur les quelques moments chauds qu’il a eu à refroidir.

Aguilar (3/5) : prestation solide, repli en quatre vitesses, la décarcasse du bonhomme est louable.

Mendes (4/5) : cabochard, carrossier, charognard, on part en guerre quand tu veux ma couillasse.

Congré (4/5) : a trouvé sa place dans ce système à 5 derrière (qui permet, disons-le, d’avoir plus d’assurance s’il se cague dessus).

Hilton (5+5+5+5+5+5/5) : lui trouver des superlatifs serait insultant. Dieu.

Mukiele (5/5) : match dantesque de force, de jusqu’au-boutisme dans la rugosité, et de justesse en attaque. C’est lui qui envoie le centre du but. Bravo mon petit.

Lasne (4/5) : un peu moins dans la lumière que ses comparses mais c’est parce qu’il était à la cave en train de désosser le milieu adverse, patiemment, discrètement, méticuleusement.

Skhiri (4/5) : un volume de jeu que le Salagou ne pourrait pas contenir. Intelligent, juste, et surtout propre à la relance.

Sessegnon (3/5) : intéressant dans la distribution et l’accélération du jeu, mais beaucoup, beaucoup trop de déchets techniques.

Mbenza (4/5) : décisif, déroutant, détonateur, débordant, débridé. J’ai lancé les dé.

Sio (3/5) : pas heureux lorsqu’il était servi, il a quand même usé la défense de ses déplacements et de ses frottements de côtes flottantes.

Entrés :

Sambia : de Janeire.

Ninga : Kid.

Camara : drogue à souris.

 

Apparemment, c’est de bon aloi de faire sa propre réclame. Je suis sur le maillage communautaire à l’oiseau bleu. Si j’y suis, si toi aussi, si tu me suis, suis-moi. .

 

Le bisou vigneron,
Marcelin Albert

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