Stade briochin – V.O.C. (3-2) : la Gropénix académie se lance
La Bretagne s’est trouvée une cinquième capitale du foot.
Nous sommes en 21 après la première étoile. Tout le football est pourri par l’argent… Tout ? Non ! Car un club peuplé d’amoureux du beau jeu résiste aux corrupteurs. Et le football n’est pas facile pour les Breizhou, Paysan Breton, Merlus et Penn Ar Bed académies.
Depuis notre ostracisation du paysage footballistique gaulois décidée par le chef ennemi Noël Legraëtus, bien de l’eau a coulé jusqu’à la mer. Certes, l’envahisseur Canalplus, aidé du perfide Capitalix, ont permis quelques modernisations du football de chez nous, permettant l’entrée dans une ère de reconnaissance internationale. Pour autant, le prix à payer est lourd puisque Canalplus compte désormais dans ses rangs toute la famille de Footix, dirigée par les pires d’entre eux, Stéphaneguix et Ménèsix (aussi écrit Ménèsis). Bref, bien que voué aux gémonies par l’infâme Legraëtus, le petit club du Stade Briochin se bat vaillamment pour subsister sur les terrains de football de National 2.
Les guerriers :
Le match :
Les envahisseurs tentent une attaque surprise en nous agressant d’entrée de jeu. Le temps de digérer la potion magique et nos guerriers reprennent le contrôle du match. Erwan M’Bock, frère de Griedge (elle aussi passée par le Stade Briochin), est tout près de la mettre au fond mais le garde adverse ralentit suffisamment le ballon pour qu’il aille s’échouer sur le poteau telle la coquille St-Jacques sur la plage un soir de grande marée.
Vers la 20e minute la bataille est interrompue suite à une blessure chez l’ennemi. Ce temps mort affole les officiels puisque le terrain est envahi par la fumée. Après vérification, point de fumigène, c’était simplement les saucisses de sanglier en train de cuire à la buvette. Nos joueurs reviennent du bar au moment de la reprise du match du coup on provoque un pénalty un peu pataud. C’est marqué, l’envahisseur prend l’avantage.
Nos guerriers font preuve de fierté, repartent au combat et ce nouvel élan se traduit par l’assaut du camp adverse. Enfin, leur arrière-garde est dupée et nous rétablissons l’équilibre. 1-1, ce sera le score à la pause officielle puisque malgré quelques situations, chaque équipe restera sur ses positions.
La seconde période sera plus une mêlée que du foot, ce qui occasionnera quelques cartons de part et d’autres. Boisvilliers mettra bien une patate de loin mais le garde d’en face est décidément bien costaud. C’est finalement à la toute fin que les choses vont se dé(N’Golo)canter : un de nos assaillants, trop lâche pour tenter de s’approcher du but, expédie LA LOURDE dans nos filets pour leur permettre de reprendre l’avantage à une minute du terme romain. Certains spectateurs, sûrement de la famille des Footix, commencent à quitter l’arène mais le Stade Briochin égalise dans la foulé sur un coup de casque consécutif à un corner. Et reprend même l’avantage lorsque l’on score au bout du temps additionnel, sous les vivas de la foule débarrassée de ses traîtres. 3-2, résultat final.
Les joueurs :
C. N’Diaye (3/5) : Battu sur les deux seuls tirs où il ne pouvait pas grand chose.
Le Marer (3/5) : Combatif, ce qui est appréciable pour résister encore et toujours à l’envahisseur.
Boudin (4/5) : Sans faute derrière, égalisateur à la 90e.
Simon (2/5) : En vrai c’était pas mal, mais ce péno nous a fait bien peur.
Baldé (3/5) : Il se troue complètement sur le premier but des Vannetais mais c’est lui à la passe sur notre première égalisation. Volontaire à l’offensive, il laisse le village sans protection.
Boisvillier (3/5) : Il a dû tomber dans le football étant petit parce qu’on sent qu’il est à l’aise balle au pied. Par contre, des fois, on a l’impression qu’il a du mal à se forcer.
Aboubakari (4/5) : un menhir, tant dans ses déplacements que pour le coup qu’il assène pour nous donner la victoire.
Le Douaron (3/5) : Le daron en première, le dos rond en seconde.
Le Méauté (3/5) : Il s’est beaucoup démené au milieu du terrain, avec pas mal de déchet malheureusement.
Allée (2/5) : Comme les Bretons, il touche trop le ballon, mais il le tient bien.
M’Bock (2/5) : Il a joué une grosse partition mais avec pas mal de fausse note. Sûrement le barde de la bande.
Le remplaçant :
B. N’Diaye (Allée, 80e) : Beaucoup d’énergie, parfois mal canalisée, notamment devant le but.
Voilà, la Gropénix a posé ses couilles sur le terrain et prend seule la 3e place du groupe B de N2. Prochain match en coupe de France contre l’équipe qui a éliminé Vannes au tour précédent. Autant vous dire qu’on craint Trégunc. #ExpressionAPeuPrès. Kénavo.
Que c’est beau, ce petit village de brioche qui résiste au envahisseurs et à Le Graët la pute qui avait laissé Domenech aller jusqu’en Afrique du Sud
Avé.
L’assent ?
C’est très bieng !
Toutefois, ça manque de chatte
Vous aurez sûrement l’occasion de faire connaissance avec un mien cousin, Cervix.
Avé, légionnaire Malalanus. Ravi de t’accueillir dans la Teamalocucus, menée par le centurion Bettegras
Merci, j’ai été introduit (c’est un peu sale) par mon cousin Malococcix.
Avec Gropénix, sus à l’envahisseur!
Très bon résumé Malalanus (rien que de l’écrire m’éclate !!!). Signé Rotix