Arsenal – Naples (2-0) : La Gunners Academy prend une option (droite)

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Quand on n’a plus d’idée d’extrait, on se contente d’un jeu de mot pourri avec le nom de l’adversaire.

Ramsey queda

Salut vous tous,

Autant être honnête, en début de saison, la perspective de se coltiner à nouveau une litanie de matches de Ligue Europa m’excitait autant qu’une photo de Steve Bould en slip kangourou. Pourtant, au fur et à mesure de nos qualifications, toutes plus foireuses les unes que les autres (ce déplacement à Rennes restera éternellement gravé dans mon anus), l’intérêt est allé grandissant. Le fait de passer du Dynamo Chaipaseki et autres Vorskla Parlaba au Napoli, probablement.

Le Napoli, parlons-en justement. Qu’Aurelia de Laurinhdiis me jette dans le Vésuve si je me trompe mais, du haut de mes trois matches de Série A regardés annuellement, j’ai l’impression que Naples est l’équipe italienne qui nous ressemble le plus, tant dans la façon de jouer que dans la propension à se louper lorsqu’un titre leur tend les bras. Bon, la différence c’est qu’ils ont un stade bouillant et qu’ils idolâtrent un Argentin cocaïnomane et un punk à chien slovaque.

Non, pas ce Slovaque là. Excusez le stagiaire, il a été recruté par Louis Cifert après une sortie à vélo autour de Noirmoutier.

ZE GAME :


Quart de finale de Coupe d’Europe à domicile oblige, Unai décide de revenir à la formule à trois centraux avec Laurent Bosscielny au milieu pour calmer tout le monde. Pour notre plus grand bonheur, Lucas Torreira fait son retour aux côtés d’Aaron Ramsey et surtout, le trio Lacazette – Aubameyang – Özil est aligné devant. De quoi doucher les velléités d’exploit du côté napolitain.

Contre toute attente, Arsenal étouffe complètement Naples en début de match. Pressing agressif, sorties de balles rapides et projections volontaires, tout y est. Même le public répond présent, c’est pour dire. A peine sept minutes après le coup d’envoi, une combinaison soyeuse entre Torreira, Kolasinac et Özil permet au Bosnien de centrer en retrait, mais Ramsey puis Maitland-Niles butent tour à tour sur Koulibaly. Arsenal est toutefois récompensé de ses efforts au quart d’heure de jeu, avec tout simplement l’un de nos plus beaux buts de la saison. AMN récupère un ballon et enclenche le turbo, avant de servir Özil, qui après avoir vérifié si personne n’était disponible à gauche, fait demi-tour et enclenche un une-deux avec Ramsey, avant de décaler Lacazette, excentré à droite. Le Français lève la tête et aperçoit l’appel de Maitland-Niles, qui réalise un superbe enchaînement avant de servir Ramsey, qui ouvre le score (1-0, 15e)

Dix minutes plus tard, Arsenal enfonce un coin supplémentaire dans les membres napolitains. Torreira récupère un ballon aux trente mètres. L’Uruguayen n’est pas attaqué et en profite pour avancer, procéder à l’ablation du rein gauche de Ruiz et tromper Meret. A noter que Koulibaly a encore une fois dévié une frappe, mais cette fois-ci hors de portée de son gardien (2-0, 25e). Ce coup du sort achève de motiver nos joueurs, mais ceux-ci manquent à plusieurs reprises le K.-O. avant la pause. 

En deuxième mi-temps, probablement à la suite des consignes des coaches respectifs, nos joueurs baissent quelque peu pied et laissent les Napolitains revenir dans la rencontre. Nous assistons alors à un festival mutuel de maladresse. Ramsey et Zielinksi notamment ratent chacun leur tour une énorme occasion. Malgré quelques alertes sismiques au niveau de nos sphincters, cette fois Arsenal s’en sort sans concéder un seul pion. 

Quiconque ayant assisté à notre piteuse défaite à Goodison Park a probablement dû se demander s’il n’avait pas trop abusé de Triple Karmélite. En effet, le théorème « Arsenal à domicile en 2019 » a une fois de plus fonctionné et de petits agneaux apeurés le lundi, nos Gunners se sont encore une fois transformés en prédateurs farouches à l’Emirates. Je ne suis toutefois pas d’une sérénité extrême en vue du match retour, car déjà qu’on galère à Watford, alors imaginez à San Paolo. Tout dépendra du début de match. Ne déconnez pas, messieurs.


ZE BÂCHES :


Cech (2+/5) : Paradoxalement, le bombardement de sa cage ne l’aura pas forcé à bouger son casque plus que cela. Bon par contre, il faudrait vraiment bosser ce jeu au pied, Petr, parce que là au retour ils vont pas faire semblant de venir au pressing.

Sokratis (2+/5) : Encore une prestation correcte gâchée par quelques fautes débiles. Jugement que j’aurais complètement revu s’il avait réussi à marquer sur corner, évidemment.

Koscielny (4/5) : Il a quarante ans, joue sous infiltration, le staff médical allume un cierge à chaque fois qu’il allonge une passe, en priant pour que ses ligaments tiennent, et pourtant il est de loin notre meilleur défenseur. Il la méritera, sa statue, je le répète.

Monreal (3/5) : Nacho a une nouvelle fois montré son impact défensif (vous l’avez ?).

Torreiramor (4+/5) : Il est de retour ! Ses trois matches de suspension lui ont semble-t-il fait un bien fou, car il commençait à sérieusement tirer la langue. Mais Lucas a ressorti sa panoplie du milieu défensif omniprésent et capable d’apporter le surnombre offensif. En témoigne son but, certes chanceux, mais qui a été célébré comme il se doit par tout ce que notre club compte de fans. Remplacé par Elneny (non noté), pour lui permettre de souffler. Et uniquement pour ça.

Ramsey (3+/5) : Promis, je continue à creuser le projet d’accord pour le Brexit. Il doit bien comporter une clause pour empêcher son départ vers la Juve, j’en suis certain. 

Maitland-Niles (3+/5) : Ta passe décisive sur le but de Rambo, tu la refais quand tu veux. Et dès le match retour, s’il te plaît.

Kolasinac (2-/5) : Vu qu’on ne va pas pouvoir justifier de son statut de home grown pour le garder, Unai va expliquer sa prolongation comment ? Les points Cotorep ?

Özil (3/5) : Moins en vue que contre Newcastle, mais tellement indispensable dans la construction du jeu. L’action du premier but en est la parfaite illustration, c’est lui le chef d’orchestre de l’équipe. Et j’ai envie de l’écouter en boucle. Remplacé par Mkhitaryan (non noté), auteur peut-être de sa meilleure entrée depuis son recrutement.

Aubameyang (2/5) : Aubam, c’est le serveur qui vient d’être embauché en job d’été. Il court dans tous les sens, essaye de servir toutes les tables, même celles dont il n’est pas censé s’occuper. Et parfois, renverse les plats.

Lacazette (2/5) : Ce n’était pas forcément un match pour lui, mais sa reprise ratée en fin de première mi-temps mérite bien un stage d’une semaine dans un camp de vacances de Noko Redstar.


IF NOTE : 


  • Honte sur moi, j’avais oublié de demander aux copains marseillais si le fait de voir Arsenal et Naples ensemble sur une même pelouse leur rappelaient des souvenirs. Voilà qui est réparé.
  • Dans les autres matches, un ancien joueur d’Arsenal a inscrit le seul but de son équipe lors de sa défaite à domicile contre Valencia. Je vous laisse deviner de qui il s’agit. 
  • L’avis d’en face vous sera probablement proposé par ici.
  • N’oublie pas les deux boutons ci-dessous, pour nous soutenir et/ou nous rejoindre.

Sur ce, bise sur vous, et à bientôt pour le match retour. COYG.

Johny Kreuz

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