Juve – Atalanta (2-0) la Bianconero Académie prend le large.

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C’est toujours pareil…

Le match intéressant de ce mercredi, ce n’était pas Barça-Chelsea. Tout le monde le savait.

 

Salut les zèbres,

Nous avons probablement assisté à un tournant en Serie A ce weekend. Le Napoli tenu en échec face à l’Inter et la victoire de la Juve face à l’Udinese (victoire non académisée, toutes mes confuses) nous installent dans un fauteuil pour recevoir l’Atalanta, et mettre potentiellement les méchants à quatre points. Si Dybala retrouve sa forme au meilleur moment, la pénurie d’ailiers est elle toujours bien réelle. Cuadrado possiblement out jusqu’à la fin de la saison (il rentrera à la 80e de la finale de Champion’s League pour marquer un doublé en 13 minutes et nous offrir la victoire 2-1, c’est écrit), Bernardeschi en BDI (comme un CDI mais en blessure), Pjaca dans la Ruhr, Camoranesi à la retraite… Bref, on va encore bricoler. Heureusement qu’il nous reste une belle paire de Brésiliens sur les côtés (Alex Sandro inclus), et une belle paire d’Argentins pour conclure tout devant.

 

Notre belle paire de Brésiliens.

 

Et notre belle paire d’Argentins. Voir les quatre en action en même temps est un pur régal.

 

Mais cessons tout de suite de piquer les lecteurs de la Dragão Académie, et concentrons-nous sur le football.

 

LE MOT DU VIL

Le VIL est un fin connoisseur du beau sport. D’ailleurs, il se murmure dans les couloirs du Horsjeu Building qu’il aurait une vie extraordinairement longue, et tout ça sans vieillir. En suivant sa trace, je suis remonté jusqu’à une coupure de presse évoquant la réunion du 26 octobre 1863 à la Freemason’s Tavern, date à laquelle la Football Association fût créée. On y parle brièvement d’un « French enthusiast, as vile as a French can be ». Cette affaire a piqué ma curiosité au vif, je vais donc me lancer à corps perdu dans cette enquête. Suite à la prochaine acad’. En attendant, c’est au détour d’une pinte, la cinquième pour être tout à fait précis, que le VIL m’a dit (ou roté je sais plus exactement) :  »Faut dire que l’Atalanta, c’est pas des peintres. » On est bien d’accord.

LA COMPO DE MAX

 

Enfin, on retrouve un 11 sans Sami.

 

 

LA PARTITA

On commence le round d’observation traditionnel, et déjà on remarque que Dybala est en jambes. Malgré tout, c’est Papu Gomez qui tire le premier, huit mètres au dessus. Dybala est tellement bien qu’il se permet même de refuser un pénalty (certes inexistant) en disant « non c’est bon je suis tombé tout seul. » Il y a des traditions qui se perdent dans le football moderne, et c’est bien dommage. Faudrait quand même pas que la Juve se mette à avoir une bonne image, ça attirerait un sacré troupeau de cons. Des âmes perdues, en quête d’humanité. Et puis quoi encore ? Des centristes ? Plutôt crever. Pour en revenir au football, la Joya profite de la grande liberté que lui laisse Max Allegri pour être de partout sur le terrain. Il est très disponible et pose pas mal de problèmes aux Bergamasques. Papu Gomez est lui aussi remuant, mais Benatia s’en occupe les mains dans le slip.

Benatia a défendu tranquille ce soir.

On a des actions, mais Palomino traîne toujours entre le ballon et ses buts. Par contre on rate beaucoup de passes facile, c’est assez inhabituel. Ce qui n’est pas inhabituel, c’est un but de Pipita. Il gratte le ballon sur une touche de l’Atalanta, lance Douglas Costa qui remonte le terrain à deux mille à l’heure et rend le ballon à Higuain pile dans le bon tempo, à droite de la surface. L’Argentin gagne son face à face avec son sang-froid habituel (1-0, 29e). Énorme travail de Doogie sur le but. Et voir Pipita heureux de la sorte, ça laisse présager une fin de saison riche en buts. L’entente des trois de devant (quoi Mandzukic ?) est au beau fixe, et il faut un excellent Berisha pour gagner son duel face à Dybala, bien lancé en profondeur par Higuain. Ce dernier doit être en pleine saison du rut, puisqu’on est à une glissade à la con d’un deuxième but qui aurait été bandant. Bon on va tout de même pas en faire des caisses sur un but qui n’existe pas. Bonne première période des bianconeri, avec un trio offensif en forme. Mandzukic est forcément plus discret puisque la majorité des attaques adverses passent par son côté. La défense tient bon, le milieu tire aussi son épingle du jeu. Se pourrait-t-il que toute l’équipe joue bien au football ? Je le crois oui. Est-ce que ça coïncide avec la disparition de Sami du onze de départ ? Posez-vous les bonnes questions, merde.

C’est un taux de slipométrie tout bonnement effrayant qui nous fait rentrer de plein fouet dans la seconde période quand Mancini réussit à placer un boulet de canon de la tête sur corner, fort heureusement juste à côté de la cage de Gigi. Lichtsteiner s’étant pété, c’est De Sciglio qui le remplace, quatre petites minutes après la reprise. On notera également l’amour naissant entre Mandzukic et Toloi, qui se font des papouilles. En vrai, Mario fait des papouilles un peu à qui en veut hein. Ilicic et de Roon peuvent aussi en parler. Quel homme. Il déborde d’amour c’est incroyable. J’ai l’impression que le match tourne un peu à la foire aux petites filsdeputeries, ou fautes intelligentes comme on dit dans le jargon. Higuain et Doogie eux n’en ont rien à branler de tout ça. Il s’en faut d’ailleurs de peu pour que le Brésilien ne trompe Berisha mais sa frappe est trop croisée. Dybala, Pjanic, les tentatives se multiplient alors que la dernière demi-heure montre le bout de son nez. Doogie, auteur d’un match de patron, laisse sa place à Barzagli  pour tenir le score. Chiellini, lui, vient faire expulser Mancini qui ramasse son deuxième carton en deux minutes, propre. Il ne faut pas attendre longtemps pour que l’expulsion se paie cash, puisque c’est mon Blaisou national qui y va de son but (2-0,81e). Passe décisive de Higuain. Sur l’action, de Roon et Benatia s’accrochent dans la surface, tellement que le maillot de Mehdi est complètement déchiré. Un jaune chacun, le Marocain ratera donc le match de ce weekend contre la SPAL. De là à dire qu’on s’en bat les couilles, il n’y a qu’un pas. Alors autant le franchir. On s’en bat les couilles, Rugani le remplacera et personne ne se rendra compte. Il ne se passera plus rien de significatif.

Nous n’avons plus encaissé de but depuis le 30 décembre (et un seul sur les quinze derniers matches de Serie A, oui oui), nous sommes en tête avec quatre points d’avance, nous sommes la meilleure défense, nous sommes la meilleure attaque, nous sommes la Nation Franç… Oui bon ça va avec ça, stop maintenant.

 

LES NOTES

 

BUFFON (non noté/5)
Il n’a rien eu à faire.

LICHTSTEINER (3/5)
Un peu en dessous des copains de derrière. Sorti en tout début de seconde période pour DE SCIGLIO qui nous a gratifié d’un ouverture pornographique sur le deuxième but.

BENATIA (4/5)
Superbe match de Mehdi. Il s’est même offert le luxe d’être en congés avant la trêve internationale. Si on n’encaisse pas de buts en Serie A en 2018, il y est pour beaucoup.

CHIELLINI (4/5)
Georges a fait le taf. Il semble imperméable au vieillissement. D’ailleurs, le petit Mancini devrait en prendre de la graine. Parce que le vice que ton fils ramène quand il glisse, tu peux être sûr que c’est Giorgio qui le lui a refourgué.

ASAMOAH (3+/5)
À l’image de ses copains, Kwadwo a fait le boulot. On l’a vu devant aussi, et ça c’est bieng.

PJANIC (3/5)
Moins à l’aise dans un milieu à deux, Mire rend une copie honorable. Quand même, ça fait longtemps qu’il nous a pas claqué un petit coup-franc.

MATUIDI (4/5)
Au four et au moulin. Et c’est pas une mauvaise blague en lien avec le tweet de Nando Chachalana.

 

DOUGLAS COSTA (4/5)
Très bon. Il laisse toute l’équipe adverse sur place pour aller offrir le premier but à Higuain. Il s’est adapté, et bordel de merde ça fait des dégâts. Dire que j’ai passé tout le début de la saison à lui chier dessus… Remplacé par BARZAGLI. Voilà.

DYBALA (3/5)
Très en jambes en début de partie, il a ensuite subi la loi du nombre au milieu de tous ces Bergamasques. On peut pas sauver son équipe tous les jours.

MANDZUKIC (3/5)
Une fin d’aprèm plus calme que ses comparses de l’attaque pour Mario, qui aura toutefois été plus sollicité en défense qu’eux. Il a distribué son quota normal de petits taquets invisibles, ce qui me laisse espérer le retour du Mario que j’aimais il y a quelques mois de ça. Remplacé par ALEX SANDRO dont la rentrée à ce poste offensif m’aura permis d’afficher une belle paire de nichons brésiliens en début d’article.

HIGUAIN (5/5)
Un gros match, et non pas un match de gros. Un but, une passe décisive, de la joie et une envie débordante de bien faire et de participer. 22 buts TCC, en furie au meilleur moment de la saison.

Un grand merci aux mecs de juvefc.com qui me laissent utiliser les feuilles de match, ils ne le feraient probablement plus s’ils pouvaient comprendre mes articles.

FINO ANAL FINE,

un baccio nel culo.

2 thoughts on “Juve – Atalanta (2-0) la Bianconero Académie prend le large.

    1. D’où l’extrême clarté des résumés de votre Dragão Académie. Mais je crois que je vais vous laisser le Pouvoir des Boobs, il est trop puissant pour moi. Imaginez s’il venait à tomber entre de mauvaises mains… L’alterfoot ne s’en remettrait pas.

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