Chelsea-Liverpool (1-2) : la Reds academy s’enflamme

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Bonheur simple.

Une victoire, ça fait plaisir. Une victoire contre Chelsea, ça met de bonne humeur. Mais une victoire contre Chelsea, à l’extérieur, c’est jouissif. Alors quand la manière y est… CHAMPIONS D’ANGLETERRE !

À l’origine, je comptais travailler cette académie en profondeur, comme tout académicien qui se respecte. La profondeur, ça nous connaît ici. Depuis lundi j’avais en tête de regarder les matches de Chelsea depuis le début de saison, les anal-yser, vous déballer ma science footballistique bref, vous rappeler pourquoi je vous manque. Et puis finalement, ballec’ ; cette équipe de Chelsea ne mérite pas qu’on s’attarde sur son cas sauf pour une chose : les démolir. Et cette mission, les Reds l’ont menée à bien. Et c’était bô. Le déplacement des Reds se fait avec Firmino, mais ce dernier, tonitruant et plein de bonne volonté quand il s’agit de briser les reins, n’est pas sur la feuille de match. Dommage. Can, souriant à l’entraînement, reste au chaud. Coutinho, enfin chaud de la b(r)aguette magique, est titulaire.

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Les Reds proposent en début de match un pressing impressionnant, mené par un Lallana qui a dû couvrir tout le terrain quand il n’était pas occupé avec la maman de Conte. La première occasion est pour Sturridge avec un tir pas du tout téléphoné. Le jeu des Reds est bien le plus fluide sur le pré, mais tu sais que chez nous ça ne veut rien dire : on va s’en prendre un quand même. Probablement à cause de Mignolet. Oh, arrêtez avec votre « Ce prof, il a ses têtes ». Non ; Mignolet est une merde, alors quand tu vois que notre défense a la tronche d’une gueule-cassée le lendemain d’une timbale, forcément tu sais d’où l’erreur va venir. Finalement, c’est de notre défense que vient la lumière : sur un centre crème de Coutinho, Lovren reprend. 0-1. Je ferme ma gueule et je regarde mon entrejambe gonfler légèrement. Les choses se passent, Liverpool n’encaisse pas de buts à la con et, même mieux, tient le coup. Matip fait de Costa sa chose et David Luiz est visiblement resté à Paris. C’est à ce moment qu’Henderson décide de frapper. Fort. De loin. Dans la lucarne. J’entends un craquement : la dignité de Courtois qui vole en éclat ou les coutures de mon jean qui explosent ? Les deux probablement. Fin d’une première mi-temps maitrisée de part en part.

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Voici exactement comment ne pas défendre.

 

En cette début de seconde période, Chelsea pose davantage le pied sur le ballon mais Liverpool est solide. Oui, les Reds font plaisir et nous montrent une qualité défensive qu’on n’a pas vue depuis trop longtemps. Une fissure se laisse entrevoir lorsque Costa trouve le chemin des filets. En bon supporter de Liverpool, tu connais déjà la suite du scénario : une égalisation dans la foulée, au mieux un match nul à la fin, au pire une défaite. La base, notre routine. Mais non. Solides, les Reds se sont montrés solides jusqu’au coup de sifflet final. Origi aurait même pu définitivement punir les Blues avec un coup de tête mieux placé. Solides. Oui, la répétition est volontaire mais c’est bien l’adjectif le plus approprié pour qualifier la victoire des Reds avec jouissive, jubilatoire, réjouissante, plaisante, magistrale, costaud, souveraine, gaie… Non, oubliez le dernier.


LES NOTES :

Mignolet (4/5) : Cet homme me fait peur, notamment dans ses sorties aériennes. A l’heure actuelle, la main de Karius doit être plus solide que la sienne.

Clyne (4/5) : L’homme qui prend Hazard, le maîtrise, l’immobilise au sol et fait du Belge sa chose. Un homme qu’on ne peut qu’aimer.

Lovren (4/5) : Si la recette magique pour que Lovren joue aussi bien est de lui coller une patate à chaque entraînement, je suis votre homme. Et puis il en mérite bien une ou deux avec ses prestations lors de son arrivée sur les bords de la Mersey.

Matip (4/5) : Cet homme est beau, élégant avec le ballon et impressionnant. SOLIDE.

Milner (4/5) : Si je pars en guerre, je veux ce mec à mes côtés. Il prendra volontairement les balles à ma place et avec le sourire en plus.

Wyjnuzbsuqaaoblekann (4/5) : Pas de but, certes, mais une performance SOLIDE pour l’homme-dont-on-ne-réussit-pas-à-prononcer le mot. Ou alors saoul quand tu peux plus articuler.

Henderson (5/5) : Au-dessus du soleil. Un but extraordinaire, un panache fou, notre MOTM du début à la fin.

Lallana (4/5) : Un travail de fond très costaud, mais il s’est moins mis en avant que d’habitude.

Mane (1/5) : Il manquait à Mane un but, deux passes décisives, quatre actions dangereuses, 12 kilomètres parcourus, une danse du ventre et le cirage des crampons de toute l’équipe pour avoir un 4/5. Loin de ses performances habituelles.

Coutinho (3/5) : Good day at the office.

Sturridge (3/5) : C’était suffisant.

 

Steve Macadam

3 thoughts on “Chelsea-Liverpool (1-2) : la Reds academy s’enflamme

  1. Je m’enflamme aussi. Mais quand tu vois Milner jouer arrière gauche aussi bien, tu te mets forcemment à penser que Klopp peut faire des miracles.

    Enfin jusqu’à la prochaine défaite à Hull.

    1. Le miracle serait d’arriver à faire quelque-chose de Moreno. Là, Klopp sera prodigieux.

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