Avranches – Red Star (2-4) : La Jules Rimet Académie livre (entre autres) ses notes

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Plaidoyer anti-Bretagne

Salut les provinciaux,

Pour commencer, sachez que je ne suis pas le nègre de l’éditeur. Ni son turc. A la rigueur son azéri. Il attend un virement qui ne viendra jamais.

‘Fin bref. Revenons à nos moutons salés.
Décidément, le Porthos il aime la France d’en bas. Après avoir reçu celle d’au fond à l’extrême droite (vous savez, là où ça sent pas très bon), celle d’au fond du trou de la Mine, voilà celle des simili-bretons de l’ouest, à savoir les manchots d’Avranches.

Personnellement, je préfère le Normand au Breton, et je dis pas ça parce que j’ai un pull sur les épaules mais soyons franc, à part la crêpe de blé noir coupée à la flotte, qu’est-ce que les Bretons ont apporté à l’humanité ?

Tout ce pseudo revival insupportables qu’on se coltine depuis 20 ans, ça vous gonfle pas ? Moi si. Entre les dolmens néolithiques et les saint-crincrin armoricains en passant par leurs fêtes de villageois défoncés à l’ergot de seigle ou leur nationalisme malsain soi-disant cool et de gauche, j’en ai par dessus le chapeau rond. Non mais qu’est-ce ça signifie tout ce barouf ? De l’authentique ? Du retour aux racines ? Mes fesses (vous voyez, je suis poli). Du repompé de publiciste, oui ! De la merde de syndicat d’initiative du pays du bouchonnois : Breizh cola, breizh whisky, breizh charentaises, du made in breizh jusqu’au PQ en algues vertes.

A force de propagande alcolo-sympatoche, ces extrémistes du biniou te remâchent toute innovation exogène et y accolent leur incontournable BZH d’office du tourisme, ces trois lettres qu’on retrouve sur toutes les bagnoles des aspirants-bretoneux à côté de la bigouden de carnaval s’enfilant des godes garantis 100% granit chinois, symbolisant à elle-seule la mercantilisation à outrance de la grande cause bretono-bretonne (et je vous cause pas du rattachement de la Loire-Atlantique à l’Empire et la magie d’un affichage bilingue à Saint-Père-en-Retz).

Au moins le Normand, lui, ne fait pas semblant. Il sait d’où il vient lui (en même temps ,c’est un peu plus glorieux). Il connaît son histoire, le normand. Il sait lui ce qui se serait passé si les ricains n’étaient pas là. Il l’a conquise ta putain d’île, le normand. Il est de droite et il fait pas semblant. De plus, il boit du calva, et sa tarte tatin il la tartine de crème fraîche. Et surtout, SURTOUT, il se sent pas obligé DE FAIRE CHIER TOUT LE MONDE AVEC SON PUTAIN DE DRAPEAU au festival de Brouzouff-le-Goret.

Enfin, bref, pourquoi je vous parle de ça moi ? Je m’égare (montparnasse, huhu).

Je vais essayer de parler du match ? Hofff…

Pour ce match à Avranches, nous étions parti avec des Bretons (justement)… Enfin des Rennais, quoi, ceux qui font pas semblant d’avoir une culture celte autre que l’alcoolisme et qui baragouinent pas une langue inventée issue d’un flot colonialiste pré-moyenâgeux. Nous logeâmes à Saint-Brice-en-Coglès (ville candidate aux Horjeuïades 2015) où nous nous régalâmes de galette saucisse, de galette boudin et de galette rillettes. Pis nous décidâmes qu’il fallusse se désaltérer pour faire passer tout ce sel, alors nous nous rendîmes à Avranches dont vous me direz des nouvelles.

Sur place nous trouvâmes la pizzeria-bar-hotel qui convenait, ci-gîte devant une place toute normande (c’est-à-dire avec foutre chars, monuments aux morts et autres joyeusetés atlantistes). C’est à ce moment que tu te dit que les grands esprits se rencontrent (où alors que c’était le seul bar à la ronde). Sans concertation aucune, nous croisâmes moult red star fans sur le chemin et quelques-uns dans le-dit bar.

Le péquin moyen a du mal à concevoir l’impact de l’existence du Red Star sur l’équilibre mondial. L’Avranchinois, lui, sait. En même temps son stade porte le nom d’un ancien joueur du club local et du Red Star (et accessoirement du FC Barcelone : René Fenouillère, pour les incultes). C’est en tout cas ce que nous racontâmes ce petit vieux au comptoir, dont le nom ne m’est jamais revenu, et apparemment ancien secrétaire général du Red Star de la grande époque de la D1 .

Voilà pour l’anecdote pré-match.

Pour le suivi de l’aventure balle au pied, ça sera plus rapide. Parce que de là où on était situé on voyait carrément rien du match, ensuite parce des belles images animées valent mieux qu’un long discours. Branlez vous sur le premier but.

Le résultat fut éloquent : On les a pliés, massacrés, gâtés, estropiés, démolis, esquintés, torchés, écharpés, immolés, rabattus, avilis, humiliés, rabaissés, muselés, asservis, aplatis, souffletés, opprimés, tyrannisés, soumis, subjugués, pressurés, pressurisés, mouchés, mouchetés, bukkakisés, sodomisés avec du sel du poivre et du gravier de 12, mortifiés, matés, giflés, biflés, castrés, couillonnés, bistournés, châtrés, chaponnés, hongrés, lapidés, rudoyés, vilipendés, fauchés, ratiboisés, tondus, décimés, égorgés, écartelés, écorchés, estropiés, éjectés du cercle des Hommes, expédiés hors des frontières de l’absolu, mis hors-champ du monde des possibles, anéantis de la surface terrestre, génocidés à la petite cuillère, ethnocidés, dissous de la mémoire humaine.

Bref, on a gagné.

Tout ça pour perdre à Chambly au match suivant, c’est la magie de la coupe de France.

Quand à Forbach, ça m’étonnerait qu’ils reviennent.

J’hésite à noter :
Planté (4/5) : Si le Red Star était une forêt, ce serait lui qui aurait le plus gros tronc.
Marie (4/5) : Si le Red Star était une religion, il aurait perdu sa virginité depuis longtemps.
Cros (3/5) : Si le Red Star était une officine, il vendrait des laxatifs.
Fournier (4/5) : Si le Red Star était une vague, il en serait l’écume.
Hergault (5/5) : Si le Red Star pâturait l’été, il s’appellerait Patou.
Ielsch (4/5) : Si le Red Star était un cercle, il en serait la quadrature.
Da Cruz (2/5) : Si le Red Star était une maladie de peau, il en serait le prurit.
Bellion (5/5) : Si le Red Star était un ciel d’été, il en serait l’étoile rouge (forcément), celle qu’on suit partout quand elle bouge. Remplacé par Kanté à la 70ème. Étoile filante.
Bouazza (3/5) : Si le Red Star était la NASA, il serait plus Challenger que Discovery. Remplacé par Farid « Columbia » Beziouen à la 70ème.
Lefaix  (7/5) : Si le Red Star décide de monter en Ligue 2 un jour, ce sera forcément grâce à lui.

Je me rend compte qu’il manque un joueur… Quand je vous disais qu’on voyait rien de là où on était.

Deux remarques « sécu » :
– Y’avait pas de buvette, du coup les mecs de la sécu ont passé leur temps à faire des aller-retours pour nous alimenter en bière. Première fois que je vois ça.
– Spécial dédicace au vigile issu d’un croisement entre Terminator et Colina.

J’vous mets les liens là :
Collectif Red Star Bauer (Red Star Fans United)
AllezRedStar (revue de presse, feuilles de match, photos, brèves et archives)
Red Star Actus (le site d’un vrai journaliste)
Le Red Star à Bauer (et nulle part ailleurs).

Ah, et puis : La Jules Rimet Académie
(non, parce que le site il est tout pété là, donc si vous voulez relire les anciennes acad’…)

Cordianalement,

Porthos Molise

34 thoughts on “Avranches – Red Star (2-4) : La Jules Rimet Académie livre (entre autres) ses notes

  1. En tant que dionyso-breton, j’étais en conflit intérieur avec ta diatribe sur la mercantilisation de ma ô combien illustre culture, ça a failli réveiller des sentiments separatistico-révolutionnaires en moi.

    Mais ce qui m’a fait le plus mal, c’est la galette rillette. Ca ça t’envoie direct dans les prisons de Nantes (dang digidang dig dang digidigudang).

    Tout ça sans oublier de dire que si Kevin Lefaix, toi aussi tu peux le faire. J’en profite pour prendre la porte. La bise.

  2. Il faut vite faire un appel à tous les Bretons qui lisent HorsJeu pour qu’on puisse faire de Porthos une persona non grata aussi bien à l’est qu’à l’ouest de la France.

  3. Fais un article sur Fenouillère, tu feras un parallèle avec Céline notamment. Tu comprendras.

    BA

    Sinon super ta grande équipe parisienne!! En route pour la D1!!

  4. Ouais Fenouillere aimait bien la guerre. Il en est mort. Quant à moi je poursuis mon combat et je l’affirme : oui la Bretagne est une invention des illuminati pour nous vendre de l’andouille.

  5. Pfff.. N’importe quoi.J’en ai lu des conneries sur ce site ou ailleurs, mais là, c’est vraiment tout caca dégueula.

    Déjà parler de la Bretagne quand on joue contre Avranches, on a envie de dire (quand on est bilingue) : what ze fuck ?
    On imagine que lorsque le pull sur les épaules de M Porthos trainera dans les stades de ligain, il nous servira le lendemain d’un déplacement à Annecy une diatribe anti-suisse, d’une visite du LOSC une diarrhée verbale anti-belge, d’un affrontement contre le Toulouse FC une critique des Andorrans, d’une défaite contre Sochaux-Montbéliard, son plaisir de rouler en mercedes…
    Je n’aime pas être vulgaire, mais putain de pute borgne, si nos ancêtres se sont fait chier à créer des frontières, c’est bien pour qu’on les respecte un minimum et qu’on ne mélange pas tout et n’importe quoi, comme par exemple une galette avec des rillettes.

    Je ne devrais pas revenir sur ce point d’ailleurs, qui a été largement commenté par mes nobles compatriotes. Mais je tiens tout de même à souligner le caractère ridicule et prétentieux de cette révélation. Masquée bien sûr derrière un « j’étais avec des potes bretons » comme pour dire « non, non, je ne suis pas raciste, hein ». Alors que ça reviendrait au même que de prétendre : « je ne suis pas antisémite, j’ai des amis juifs qui prennent l’apéro saucisson avec moi tous les vendredis ». Une défense mi-Thierry Roland, mi-Jean-Marie Le Pen qui ne trompe donc personne.

    Ce petit snobisme parisien consistant à s’offusquer que les Bretons préfèrent produire des trucs chez eux plutôt que de financer le grand capital mondial m’échappe. Sérieux, qu’est-ce ça peut foutre si on sert aux touristes du Breizh Cola plutôt que du Coca normal ? Ce n’est pas nous qui sommes assez con pour le mettre dans le whisky de toute façon. Et je ne dis pas ça pour Luke Seafer (quoique) puisqu’il paraît que le bougre a fini par comprendre que c’était franchement ridicule d’avoir une voix de cancéreux en phase terminale et des habitudes d’ado prépubère.

    Pas un mot sur le beurre salé, pas un mot sur le suicide, pas un mot sur la consommation de drogue, pas un mot sur les korrigans, sur les naufrageurs ou sur les assiettes de Quimper. Bref pas un mot sur les vraies traditions millénaires bretonnes .Seuls les fest-noz et les vieux clichés qu’on nous ressert depuis 4 ou 5 ans minimum quand on a envie de critiquer la Bretagne, soit deux arguments donc : le Breizh Cola et le Gwen Ha Du.

    Mais qu’est-ce ça peut foutre aussi que dans des festivals, des mecs bourrés ressortent le seul drapeau au monde pour lequel jamais personne n’a été tué ? Hein ? C’est quoi votre phobie contre ce genre de symbole à toi, Porthos, et à Christian Estrosi, qui vise plus le drapeau algérien que le drapeau breton, c’est certain. T’aimes pas les drapeaux, toi qui croit défendre « un football populaire » alors que tu supportes un club sponsorisé par Daily Motion et où on peut trouver en salon VIP Eric Naulleau en train de se goinfrer de petit four ?

    D’ailleurs, tiens, avec un nom pareil, on ne me fera pas croire que ‘Ouen’ n’était pas un Breton contraint d’aller en région parisienne pour survivre comme tous les bac +2 de la région. Parce que oui rappelons qu’avant les Arabes et les Portugais, c’est souvent les Bretons qui durent immigrer en région parisienne pour faire le boulot que ceux qui portaient le pull sur les épaules refusaient de faire.

    Enculés de Parisiens. C’est incapable de rester 15 jours dans sa ville de merde sans péter une durite, et ça vient péter les burnes de ceux qui font l’effort de les recevoir mais refusent de vivre comme eux.

  6. Putain trois semaines pour une prose colonialisto-jacobine c’est cher l’attente !
    j’ai bien ri en tout cas !
    En tout cas le Normand quand il prend un but il Lefaix bien.

  7. Putain Roazh, au lieu d’écrire des romans en commentaires, tu devrais écrire tes propres académies, tu sais ?

  8. Porthos, 1er générateur de clash et de buzz sur horsjeu.net.
    Merci pour ce moment, c’était exquis. Et vivement le 15/03 on te prépare un petit safari dans nos très chers quartiers nord, j’espère que tu feras le déplacement, par contre tu pourras laisser ton pull à la maison.

  9. La prose de Roazh Takouer mériterait une nomination aux Van Nobel. Voire même un FVN d’honneur.

  10. Roazh j’ai évoqué le taux de suicide exceptionnel de la Bretagne dans mon acad’ face à Guingamp. Ce sont vos vrais traditons, et je les respecte. Sinon belle contre -Académie.

    La tienne était savoureuse Porthos et à peine clivante pour une fois.

  11. Roazh a raison. Merci Roazh. Je ne suis pas Breton, je suis Lorrain (comme tout le monde le sait, ou devrait le savoir), mais ce faquin méritait qu’on le remît à sa place, avec ses réflexions de banlieusard perdu. Ce n’est pas parce que tu viens de nulle part que tout le monde est dans ton cas, Molise.

  12. Après la réponse de Roazh, j’ai lâché une petite larme et je suis allé écouter Tri Martolod sur Youtube (la vraie, pas celle de l’autre abrutie). Merci.

    LIBEREZ LA BRETAAAGNE ! LA DANZE PRESIDENT

  13. VOUS N’AUREZ PAS L’ALSACE ET LA LORRAINE (quoique pour cette dernière on s’en bat les steaks)!!

  14. Je viens de nulle part donc je suis de partout. C’est un truc que vous autres, les ploucs du terroir, vous ne pouvez pas comprendre.

  15. Bonjour, vous avez oublié de mentionner que les noms de domaine en .bzh sont la seuls à avoir la particularité que l’acquéreur d’un tel nom de domaine soit justifier d’être né et vivre sur territoire breton. Et non ce n’est pas une blague. Et ils ont aussi repris la particularité des catalans, tous les 6 mois au moins une page doit être écrite en breton et parler de la culture bretonne.

    Mais sinon, c’est quand que vous les virez à coups de pieds au cul, au lieu d’aller les humilier chez eux?

  16. On rayonne tellement que c’était évident qu’on ferait des jaloux.

    note: galette rillette c’est impossib’! Sûrement une idée de mecs du Maine.
    note 2: Belle prose Roazh.

  17. « Mais qu’est-ce ça peut foutre aussi que dans des festivals, des mecs bourrés ressortent le seul drapeau au monde pour lequel jamais personne n’a été tué ? »

    Heu, Roahz, loin de moi l’idée de remettre en cause ton savoir millénaire et ta grande connaissance en toutes choses que tout le monde reconnaît ici et salue. Non. JE veux pas envenimer les choses en décrivant des choses réelles qui se sont réellement passées, hein… Mais du coup l’histoire du MacDo de Quevert et de la meuf tuée dans une explosion (sans doute une bretonne d’ailleurs), c’était pour un autre drapeau que celui-là peut-être ? Je sais pas, vous en avez peut-être plusieurs ? Enfin, c’est toi qui me dit hein.

    Mais si c’est pas le cas, du coup ça serait possible que tous les nationalismes se valent ? Et que ce soit de la merde ? C’est mon opinion que je partage hein. Je sais que les bretons sont des esprits ouverts et mondialistes.

  18. Enfin, globalement. Je veux pas faire de généralités (pas plus que necessaire, s’entend).

  19. Si c’est un complot de l’état jacobin, dites le tout de suite, on peut pas tout savoir.

  20. Hé ben justement, Porthos, les 4 militants de l’ARB qui ont été poursuivis pour cette triste affaire se déroulant à moins de 25km de mon antre ont tous été acquittés par la justice française à laquelle tu fais sûrement confiance puisque c’est la justice de ton pays.
    Autrement dit, il n’y a toujours pas de coupables officiels. Des militants ont bien été arrêtés pour avoir dérobé des explosifs, mais les expertises n’ont finalement pas pu prouver que c’était bien ceux-ci qui avaient servi à Quévert, d’une part, et d’autre part, tous les explosifs dérobés n’ont pas été retrouvés, accréditant la thèse des accusés selon laquelle il y avait des gars qui avaient dérobé une partie de ce qu’ils avaient eux-même dérobé (oui, c’est compliqué, c’est l’histoire de la Bretagne).

    Je tiens d’ailleurs a précisé que bien que ce se soit passé pas loin de chez moi, je n’ai rien à voir avec cet attentat non plus, et bien que j’aie roulé de nombreuses fois devant ce Mac Do, je ne m’y suis jamais arrêté.

    Alors qui si ce n’est pas eux puisqu’ils ont toujours nié avoir une quelconque responsabilité dans cet acte ? La DST pour décrédibiliser le sympathique mouvement indépendantiste ? Une faction dissidente de l’ARB qui n’a pas osé revendiquer l’acte ayant découvert qu’une bombe pouvait en effet tuer des gens ? Le Front de Libération du pays de Dinan ? Un proche de José Bové ? Le gérant du Quick de Saint Brieuc ? Nul ne le sait à part le(s) coupable(s), mais il y a un truc qui s’appelle la présomption d’innocence et il me semble utile de ne pas l’oublier.

    Mais tu fais bien de rappeler que la victime était effectivement bretonne. ça aurait été une Bas-normande, ça aurait été tout de suite beaucoup moins grave. C’est quand même pas de bol de faire un attentat chez nous et de tuer une employée bien de chez nous…

    Cela dit, je ne voudrais pas renier ta liberté d’opinion, et tu as tout à fait le droit de penser que tous les nationalismes se valent. On a qu’à dire que Gandhi = (grossomerdo) Hitler. Y’a juste un ou deux points de détails de l’histoire qui font que c’est quand même un peu différent, mais on va pas chipoter.

  21. Gandhi couchait avec sa petite-fille, alors qu’Hitler dessinait très bien les 7 nains. Je pense qu’il ne faut pas tout mélanger.

    Mais je conçois que ce soit de bons exemples à mettre en parallèle a l’apartheid que subissent les bretons au quotidien. Soyez fiers, fils de broceliande, votre temps viendra où vous pourrez vous aussi opprimer vos minorités sans stress.

    Sinon, par contre, la France n’est pas mon pays, tu confonds. Moi j’habite Saint-Denis.

  22. « Gandhi couchait avec sa petite-fille, alors qu’Hitler dessinait très bien les 7 nains. Je pense qu’il ne faut pas tout mélanger. »

    Putain j’ai failli recracher mon café sur mon écran d’ordi ! De un, je ne m’attendais pas à cette réponse, et de deux je ne savais pas pour les deux… ça va m’obliger à reconsidérer mes principes idéologiques.

    N’empêche, on en apprend des choses en lisant la Jules Rimet Academie.

  23. « Je suis de partout »… Comme c’est mignon. C’est aussi naïf que mignon, mais c’est mignon. Le monde est ton pays, non ?

    Ceci dit, j’ai eu tort de dire que tu venais de nulle part. Je me suis laissé entraîner par mon besoin de faire des phrases. Tu viens de Saint-Denis, un endroit où le tic régionaliste consiste, non à manger des galettes et à jouer du biniou, mais à croire qu’on est de partout. C’est très sophistiqué. Les ploucs du terroir comme moi y perdent parfois un peu leur latin. Ou leur breton.

  24. Des semaines que je me retenais de lire ce papier. Je ne suis pas en colère non, je sais où t’habites. Et si je suis pas bourré cette fois je me tromperais pas d’immeuble quand je viendrais en découdre pour cette basse attaque sur la Bretagne.

    Tu as déversé toute cette bile pour te faire pardonner d’avoir enfanté une normande?

    Il y a des siècles, on t’aurait brûlé pour tel acte.

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