Fin du premier trimestre, c’est l’heure du conseil de classe…

 

Le mot du Proviseur Lionsot :

Enfin, le grand jour est arrivé, l’étendard jaune et bleu est levé, le FCSM va rencontrer l’équipe de l’Usurpateur, du félon, du fourbe parmi les fourbes, le seul et l’unique Francis Gillot.
Francis Gillot, l’homme qui troqua une Peugeot pour une bouteille de vin, est l’entraîneur du FCGB depuis 2011. D’une équipe sans âme, il l’a transforma en autre chose, Gouffran se remet à marquer, Ben Khalfallah retrouve son football. Bref, Gillot a réussi là où Tigana a échoué ; remarquez ce n’est pas non plus un exploit, n’importe qui peut réussir à Bordeaux, tant qu’il aime le vin.
Moi Bernard Lionsot, rédacteur de la Lionceaux Académie, n’a toujours pas digéré le départ de l’Usurpateur. Ma réaction est à l’image de celle vécue par Claude Bez lorsqu’Alain Giresse quitta Bordeaux pour Marseille juste après le Mondial de 1986. Des paroles de ce grand président girondin, je reprendrais juste ceci : Quand un homme revient sur sa parole donnée, il n’est pas respectable.
Francis Gillot qui avait pourtant dit qu’il resterait au FCSM devant les caméras de Canal+ revint sur ses paroles. Planter le FCSM de cette façon me parait intolérable, même si vivre avec Alexandre Lacombe tous les jours doit être difficile. Ainsi, il a planté un groupe, rapatrié NMB et a probablement tenté d’approcher d’autres joueurs sochaliens. Bref, un bon coup de poignard.
Pourtant, je dis bravo à l’Usurpateur, de s’être bien fait vendre, puisque sur les 3 saisons et demie passées à Sochaux, il a réussi à faire passer ses 6 derniers mois pour quelque chose d’extraordinaire. Mais bon, je suis néanmoins content pour lui, car il est dans un club sans argent, présidé par un homme sans goût, à l’image d’un Saint-Émilion grand cru classé bouchonné.
Je m’excuse auprès de mon homologue de la Scapulaire Académie, dont le talent de rédacteur n’est plus à faire, mais lorsqu’on plante ce club qui me passionne, celui que je supporte dans la joie mais aussi et surtout dans la douleur, je réponds tel le supporter qui à la main posée sur son cœur et entonnant un chant à la gloire du FCSM.

La crinière du Lion vous a donné le cœur, de figurer parmi les meilleurs… (pour des jours heureux bien évidemment)

 

Le plan de classe :

La leçon sochalienne vue par Bernard Lionsot :

Planus est un bien mauvais bordelais, il a préféré le jaune au rouge…

– Le FCSM se déplaçait donc en Gironde, seule terre de droite où aucune fraude électorale n’est à déplorer, dans l’espoir de faire un meilleur match que celui l’opposant à l’OGC Nice, autre terre de droite. Eh oui, le FCSM avait fait un match minable contre les niçois. Une équipe sans âme, une main débile qui déboucha sur un pénalty et qui fut transformé par un réfugié croate possédant la nationalité argentine, Dario Cvitanich.
Pour en revenir au match opposant les J&B aux buveurs de vin, la Lionceaux Académie se posait de nombreuses questions quant à la composition de l’équipe sochalienne. Telle une première journée à Verdun, le FCSM était décimé par les blessures, arrivant par rafales, touchant les ligaments, les muscles. Bien évidemment aucun morts à déplorer, mais il n’empêche que le seul renfort médical du FCSM s’est fait en embauchant un gardien de but. D’après des scientifiques hautement qualifiés, il s’agirait d’une logique lacombienne. Vu le nombre d’étude sur leur CV, ils ont probablement raison.
Ceci étant, coach Hély reconduisit le même effectif que celui admiré face à Nice, mais avec quelques changement tactique, Sauget devenant milieux droit. Là non plus, il ne faut pas chercher à comprendre. Des spécialistes se sont penchés sur la question ; ils en ont déduit que c’est la logique Hélyenne, faire jouer des joueurs à un poste qui n’est pas le leur.

La première mi-temps, match nul à l’horizon :

Parce que je n’ai pas vu le match, je vais en faire néanmoins le résumé. Là aussi, des chercheurs se sont posé des questions ; encore aujourd’hui, ils n’ont pas trouvé de réponse. Vous n’aurez malheureusement que les buts, votre serviteur est quelque peu fatigué ces derniers temps.

33ème minute : BUUUUT !!!!! Ouverture du score en faveur du FCSM ! Sur un coup-franc tiré par Ryad Boudebouz, Loïc Poujol de la tête lobe un Cédric Carrasso trop avancé. 1-0 en faveur du FCSM.

La statistique où tout le monde s’en fout sauf Philippe Doucet : sur les 15 buts marqués par les sochaliens, 9 l’ont été sur coup de pied arrêté ; c’est le ratio le plus élevé du championnat.

40ème minute : Réduction du score du FCGB. Sur un centre de Trémoulinas, Jussiê propulse le ballon. Jérôme Roussillon l’envoie dans ses propres filets et réalise au passage un csc remarquable. 1-1.

Fin de la première mi-temps, les sochaliens ont reculé malgré l’ouverture du score en leur faveur, ce qui a permis aux girondins de se montrer dangereux. Au passage, notons la magnifique pelouse de Chaban. Je ne savais pas que Triaud se lançait dans le commerce la pomme de terre ; il a réellement besoin d’argent ?

La deuxième période, frustration d’un côté, ivresse de l’autre :

48ème minute : Bordeaux prend l’avantage. Centre de Tremoulinas dévié par un défenseur sochalien. Maurice-Belay récupère le ballon et, dos au but, sert Gouffran qui trouve le petit filet avec un plat du pied bien écrasé. Comme quoi tu peux faire une frappe de merde et marquer, si Gouffran l’a fait…2-1

87ème minute : BUUUUUUUUUT !!!!!!!! Dias égalise ! Sur une contre-attaque sochalienne bien menée, Roy Contout adresse un lob à destination de Bakambu qui partait seul au but. Marc Planus, grand international français et référence à son poste décide de stopper cette attaque en faisant une main. L’arbitre ne bronche pas, siffle le coup-franc mais ne donne qu’un simple carton jaune, alors que selon la Loi XII-5 de l’arbitrage, Planus aurait dû recevoir un rouge direct pour avoir volontairement arrêté une action menant à un but. Bref, Rafael Dias, se charge de tirer le coup-franc. Il le propulse dans les filets de Carrasso, lucarne gauche. Merci Marc Planus, tu es effectivement une référence à ton poste. 2-2

On en restera là, le FCSM rentre avec un point, en étant dominé sur l’ensemble du match. Les réactions bordelaises en conférence de presse reflètent bien leur frustration. Quant à nous, nous avons joué à l’italienne, c’est-à-dire deux occasions deux buts. Au passage, nous donnons une leçon de réalisme aux girondins, qui à défaut d’être bon dans le jeu, n’ont pas su en profiter.

 

Les notes et appréciations du professeur Persil :

– Simon Pouplin   5/5 : Ne le prend pas mal cher Simon, mais je ne peux m’empêcher de penser à une fille en pensant à toi. N’y voit aucune malice, simplement le fait que tu es telle une fille sexy et brillante à la fois, un plaisir à tous les niveaux. Surtout continue ainsi.

– Sébastien Corchia   4/5 : Toi, jamais je ne serais objectif à ton égard, je sais bien que ce n’est pas professionnel, mais avec toi, je veux commettre le pêcher originel. Certes tu n’as pas toujours été le plus appliqué, surtout défensivement, mais ta classe et ton potentiel me font entrevoir le 7ème ciel. Continue ton travail, il va payer et pas qu’un peu.

– Carlao   4/5 : Il est clair que côté diplôme, tu vises plus le CAP Boucherie que dans la littérature romantique. Mais il ne faut dénigrer aucune filière car dans la tienne tu excelles. Ton sourire qui ne te lâche jamais pendant que ton adversaire n’a plus assez de larme à pleurer pour obtenir un coup-franc. Une bonne dernière note à confirmer.

– Loïc Poujol   3/5 : L’élève limité par excellence, il veut bien faire, mais son talent est comme Valérie Damidot, il a besoin d’être dégrossi car on sent qu’il y a de bonnes choses en lui. Peut-être trop timide pour être mis tout devant, il doit encore apprendre, faire ses devoirs en CFA et revenir encore meilleur. Un potentiel exploitable.

– David Sauget   2/5 : Avec le temps, Sauget a moins perdu en football que ce que Privat n’a jamais su. Mais le temps est un ennemi dans le football, l’âge faisant, il a certes gagné en expérience, mais son talent n’ayant jamais été des plus grands, il lui en reste désormais peu. Le conseil : ne pas faire la saison de trop.

– Vincent Nogueira   2/5 : Bien tenté Vincent, mais le professeur n’a pas peur des fantômes depuis qu’il a passé un Halloween avec l’aspirateur de sa mère dans le cimetière  d’Allenjoie (rien que la commune est lugubre) pour imiter les autres. Ainsi, tu as su être un fantôme, ce qui est en fait dommage car parfois tu as montré que tu valais mieux qu’un vulgaire Casper sous cannabis avec des frappes, des passes et une vision du jeu intéressante. Concernant le prochain trimestre, il va falloir muscler ton jeu sinon tu vas au devant de grandes déconvenues.

– Yaya Banana   2/5 : Pourrait porter plainte pour stéréotype au cacao quand le stagiaire live de l’Equipe le nomme « Banania », mais cela ne fait pas un trimestre en soit. Il n’a pas eu beaucoup l’opportunité de s’exprimer, et quand il l’a fait, c’était correct sans plus. Le travail de défense sera à approfondir. Remplacé à la 83ème minute par Rafaël Dias.

– Sébastien Roudet   2/5 : Il n’a pas voulu vivre l’expérience du redoublement avec son ancienne équipe, alors il donne tout avec le FCSM pour ne plus revivre cela. Il est celui qui a le mieux joué en ce trimestre, malheureusement pas sur ce match, car il ne s’exprime pleinement qu’en milieu offensif central, alors que Boudebouz nous y fait une Nasri. L’enseignement Hély devrait plus l’utiliser et lui laisser les clés du jeu offensif. Remplacé à la 51ème minute par Roy Contout.

– Jérôme Roussillon   3/5 : L’année dernière, il semblait très prometteur, il l’est un peu moins aujourd’hui. Mais ce n’est pas vraiment de sa faute, il a été mis trop vite en avant, il ne sait pas encore assumer ce nouveau statut, il faut lui laisser le temps de murir avant de se montrer plus ambitieux avec lui. Du potentiel qu’il faut veiller à ne pas gâcher.

– Ryad Boudebouz   1/5 : Il a oublié que l’important dans cette classe était le groupe, de former un collectif, d’éviter l’individualité pour permettre à tous d’élever le niveau. A l’inverse, il n’a quasiment pensé qu’à lui et c’est son niveau qui a baissé. Comportement et application à revoir.

– Sloan Privat   Dispensé pour cause de handicap : Il est très compliqué de juger un handicapé du football. La cruauté n’apporterait rien à part un certain soulagement, allons tâchons de rester professionnel. Des buts, il en marqué… des buts cruciaux ? Non, clairement pas, déjà qu’un doublé est hors de portée pour lui. On sent qu’il ne trouve pas sa place dans cette classe. Il faudrait songer à une réorientation, par exemple marchand de sable dans le désert. Remplacé à la 57ème minute par Cédric Bakambu.

 

Le professeur Persil n’oublie pas ceux qui s’étaient cachés sur le banc au fond :

– Roy Contout   NN : Il me fait penser à ce genre d’élève, brillant à l’oral, dont on sent des capacités, mais qui avec parfois une envie de trop bien faire devient brouillon à l’écrit. Il a une multitude d’idées par seconde et le problème, c’est qu’il veut toutes les réaliser en même temps en ne s’aidant que de lui-même. Donc, de la bonne volonté, mais il faudra être plus appliqué et ne pas oublier que le football est un travail d’équipe.

– Cédric Bakambu   NN : C’est le stéréotype de l’individu travaillant dur mais se heurtant au plafond de verre du talent. De l’envie, du travail, de l’application, il n’en manque pas, mais aussi importants que soient ses efforts, il lui manque le petit truc en plus pour devenir vraiment décisif pour cette équipe, dommage…

– Rafaël Dias   NN : L’élève discret, dont on ne sait pas vraiment ce qu’il vaut et qui nous surprend en sortant de sa réserve et en nous éblouissant d’un coup-franc aussi magistral que le mur bordelais (ainsi que son gardien) était mal placé. Il est trop tôt pour juger de ses capacités, il faudrait le voir dans d’autres situations pour mieux en juger.

 

Le rapport sur l’enseignant Eric Hély :

– Eric Hély   3/5 : Le rôle d’un enseignement est aussi complet que complexe. Sa mission première, évidemment est de partager son savoir à ses élèves, les aider à s’améliorer, mais si ce n’était que ça, les laboratoires fabricant le Prozak auraient fait faillite. Non, un enseignant se doit aussi d’être ambitieux pour lui mais aussi pour ses élèves, il doit tirer tout le monde vers le haut. De plus il doit être motivant, donnant l’envie à tous de se dépasser. Malheureusement Hély a faillit sur les derniers points énoncés, car il souffre d’un cruel manque d’ambition, il n’ose pas dépasser le cadre d’un candidat à la relégation pour surprendre et enfin offrir du spectacle à ses supporters. En résumé, un trimestre moyen, des efforts sont attendus pour la suite.

 

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Jean-Claude Persil & Bernard Lionsot.

2 thoughts on “La Lionceaux Académie note Bordeaux – Sochaux (2-2)

  1. belle académie! Pour Contout, en tant que supporter de l’AJA, je ne peux que confirmer l’exactitude de la description qui en est faite.

  2. bon match de Carlao. Pour le reste c’est moyen… Mais bien fait pour Gillot ! Lacombe ce n’est pas un marrant mais nous quitter de cette façon… Bouh, vilain garçon. Samedi on écrabouille Lille. C’est quasi certain !!! Sochaux ne peut pas aller en L2. Ce n’est pas possible. C’est même prévu dans les statuts secrets de la fédération…

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