La Paillade académie note Montpellier-Auxerre (1-1)

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Loulou la fraiche n’a pourtant pas une tronche à manger du poisson…

Si le match n’a pas été grandiose, Loulou, de passage à Sète, en a quand même profité pour se murger avec son pote Gégé, « pour fêter ça ». C’est seulement sur le coup des 16h qu’il s’est souvenu qu’il fallait faire l’acad’. Loulou s’est dit qu’il n’était jamais trop tard pour mettre le fier pescatore à contribution, et voila le résultat de la vaseuse collaboration.

Les notes :

Jourdren (2/5) : Le goulamas n’a pas eu grand-chose à se fourrer entre les molaires en première période, et il ne pouvait pas grand-chose sur le but auxerrois. Si Jourdren était un plat de poisson cuisiné, il serait une morue étonnamment fadasse.

Yangambiwa (3/5) : Il rend service et il est bien brave. Fait toujours le boulot tant bien que mal. Si Yangambiwa était un plat de poisson cuisiné, il serait un honnête filet de rouget.

Dzodic (2/5) : Un match honnête, digne d’un joueur qui a de la bouteille. Si Dzodic était un plat de poisson cuisiné, il serait une bonne grosse baudroie safran-patates (remplacé par El-Kaoutari).

Spahic (3/5) : Il a été l’auteur d’un match correct et, s’il n’a pas déboité Denis Oliech, au moins a-t-il pris un carton jaune. L’honneur est sauf. Si Spahic était un plat de poisson cuisiné, il serait un tartare de saumon.

Jeunechamp (2/5) : Un travailleur de l’ombre, utile sans doute mais pas du genre m’as-tu-vu. Si Jeunechamp était un plat de poisson cuisiné, il serait une vulgaire tranche de saumonette mal assaisonnée.

Stambouli (3/5) : C’était pas le match de sa (courte) carrière, mais enfin il a su accompagner de sa fraîcheur l’expérience de Pitau, et couper de manière convaincante la relation des milieux auxerrois avec leurs coéquipiers attaquants. Si Stambouli était un plat de poisson cuisiné, il serait un filet de saule au citron. Acide.

Pitau (4/5) : Un bon match de Pitau, bon défenseur et utile dans les constructions de jeu. Bon père, il n’a pas oublié de border Stambouli, pour le meilleur. Si Pitau était un plat de poisson cuisiné, il serait un loup (le bar des Bretons) rembourré de fenouil. Un vieux loup de mer.

Dernis (2/5) : Moins bon que d’habitude, mais pas dégueulasse quand même, si Dernis était un plat de poisson cuisiné, il serait une soupe de poisson, exceptionnellement ratée par la Mireille (« c’est ça quand on fait confiance au poisson de l’étang »), remplacé par Kabze.

Aït-Fana (3/5) : Le gamin du Souras-bas trépigne et ça se voit : pour Nöel, il va avoir un maillot du Barça et peut-être même une nouvelle paire de crampons. Il est impatient donc, mais il faut reconnaître qu’il aura bien mérité ses cadeaux le minot. Si Aït-Fana était un plat de poisson cuisiné, il serait une putain d’anchoïade du feu de Dieu (remplacé par Camara).

Belhanda (5/5) : Un très bon match de Younes, un but et plus encore. Un véritable vendeur de tapis en somme : « je vous vends ce tapis à prix réduit messieurs dames, oui rien moins que ce magnifique tapis d’orient fabriqué avec les pieds par des esclaves Pakistanais ; mais en plus puisque je suis généreux, j’ajoute, oui je dis bien j’ajoute, ce napperon tissé main par des dames âgées du mont Atlas. Vous avez bien entendu ! Une occasion qui ne saurait tomber dans l’oreille d’un sourd ! ». Halte à la logorrhée anisée ; si Belhanda était un plat de poisson cuisinée, il serait une daurade royale cuite à point au four. La grande classe.

Giroud (2/5) : Encore un match sans but pour Giroud, mais certainement pas la faute à pas de chance cette fois ci. La faute à pas de réussite. C’est différent…Si Giroud était un plat de poisson cuisiné, il serait un poisson lune mal découpé par un Japonais vicelard.

Sont entrés en jeu :

El-Kaoutari : Le mec est rentré pour remplacer un joueur vieillissant qui ne peut plus assurer pendant 90 minutes. Le saumon made in Norway de chez Carrefour.

Camara : Démarre souvent le cul sur le banc en ce moment. Une vulgaire truite d’élevage aux nageoires bouffées par ses coéquipières de bassin piscicole.

Kabze : Il avait pas mal faim la tantouze ottomane. Mais faim de kébab, une faim trop facile à contenter. Un kébab poisson, tentative délirante d’un Anatolien sous exta, à éviter à l’avenir.

Bonus :

René Girard : Il s’est encore fait expulser pour avoir râlé et contesté les décisions du corps arbitral. Tout ça pour se retrouver à râler à nouveau, mais dans les tribunes.

En attendant de bouffer du Merlu (citron),

La bise méridionale.

4 thoughts on “La Paillade académie note Montpellier-Auxerre (1-1)

  1. Salut Loulou,

    Girard c’est fait une nouveau copain qui écrity sur Yahoo, Saphic aussi d’aileurs.

    Vive la Paillade!! Allez la Mosson!!

  2. Les blessures à répétition sont bien souvent à mettre au compte de la vieillesse ze…

    @ jpzenitram,

    salut ami Pailladin, merci pour ton omniprésence sur l’académie, et comme tu dis :
    vive la Paillade, et allez la Mosson!

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