La Roja Académie note Espagne – Irlande (4-0)
Plus offensif qu’un pédophile à Disneyland.
« Insère ici ta phrase hommage à Thierry Roland »
Hola Patrick ! Ah tiens, cette contrepèterie ne fonctionne pas dans le charabia de Franco. Quel idiome de merde. Mais passons, je ne suis pas là pour faire le linguiste distingué, au risque de décevoir certaines ladies avides de sensations. Non, si on se retrouve aujourd’hui entre dix doigts et deux yeux via écran interposé, c’est pour causer de la Roja et de son deuxième match de poule face aux redoutables Irlandais. Ouais ok, j’y vais un peu fort sur les qualificatifs, mais si je te dis d’emblée que l’Espagne a affronté l’équipe la plus faible du tournoi et qu’on s’est fait chier comme des rats morts tu vas te barrer direct sans prendre le temps de cliquer sur les pubs.
Tu sais ce qui m’emmerde le plus avec cette équipe d’Irlande ? Non et tu t’en fous ? Bah je vais te le dire quand même. Ce qui me fait vraiment déféquer, c’est que ces cons de footeux ne sont pas capables de prendre exemple sur leurs homologues bipèdes et d’unifier l’île, au moins sportivement. Ne te méprends pas, ce n’est pas un vibrant appel à l’unité Irish que je te fais là. Techniquement parlant, la division Eire – Ulster et son histoire je m’en cogne comme de ta dernière branlette. Mais bordel, entendre le Ireland’s Call avant les matchs ce serait quand même hyper classe.
Bref, trêve de considérations musicales voire musicologiques, plantons un peu le décors de cette confrontation. Lors de la première journée de ces phases de poule, la Roja avait concédé le nul face à l’Italie tandis que l’Irlande avait été battue par la Croatie malgré une belle résistance (en fait j’ai pas vu le match, mais c’est ce qu’on m’a dit). Après le match nul entre les ritals et les balkaniques, l’Espagne devait gagner pour se positionner en vue de gratter la première place de groupe tandis que les roux ne devaient pas perdre sous peine de prendre la porte (Bernard). On passe donc à cette rencontre pleine d’enjeu et de suspense.
Les compos
Les mecs qui te plient en quatre
Un seul changement, mais de taille, puisque Del Bosque abandonne son 4 – 3 – 3_que_c’est_en_fait_un_4 – 6 – 0 pour un 4 – 3 – 3 plus traditionnel histoire de faire plaisir à ce fin tacticien qu’est Ferreri (oui, celui qui te dit que c’est honteux qu’Ibra redescende pour toucher le ballon au lieu de jouer exclusivement en pointe… Tocard!). Exit Fabregas donc, et place à mon grand pote Torres qui tente de battre Jésus Christ au challenge de la résurrection.
Les mecs pliés en quatre
Comme je te l’ai signalé plus haut, je n’ai pas vu le premier match de l’Irlande, je ne peux donc pas te dire s’il y a eu du changement ou pas. Tu me rétorqueras que je pourrais me renseigner sur internet, mais pour tout te dire j’ai la flemme.
Le mâche
Est-il vraiment nécessaire que je disserte sur cet attaque-défense de 90 minutes ? Objectivement non. D’ailleurs, comme je te l’ai déjà dit, je me suis carrément emmerdé pendant cette rencontre. Laurent Blanc a déclaré après le France – Ukraine que oui bon je crois que bon pour faire un bon match il faut deux bonnes équipes, et là ça n’a pas été le cas. On ne va pas se mentir, l’Irlande c’est faible. Courageux (en atteste le petit 1 – 0 à la pause, merci Given) mais faible. Inutile également de bavasser 3 heures sur la réorganisation tactique opérée par Del Bosque. Ne compte donc pas sur moi pour dire que l’ajout d’un attaquant de pointe a été un vrai plus vu que je ne suis pas convaincu que le score aurait été différent avec le 4 – 6 – 0. Bref, impossible de juger la valeur de l’équipe et les choix de l’entraineur sur un match ou l’adversaire regarde le ballon voyager. Attendons la rencontre face à la Croatie. Reste qu’un tel résultat est bon pour la confiance et devrait permettre à la Roja de se lâcher pleinement pour la suite de la compétition.
Les buts
Une manita à la Django Reinhardt
Les notes
Les mecs qui titulent
Casillas /Non Noté : Un arrêt en début de match, un arrêt en fin de match. Entre temps ça a été plus vide que les burettes d’Émile Louis pendant la journée mondiale du handicap.
Arbeloa /2 : Tu vas me dire que je suis injuste et que je fais du délit de sale gueule madrilène, tu n’auras pas tort. Reste qu’il n’est clairement pas au niveau du reste de l’équipe malgré un match acceptable.
Piqué /Non noté : Il s’emmerdait sec, alors il a tenté de s’incruster en attaque. Peu efficace et insuffisant pour être noté.
Ramos /Non noté : Il s’emmerdait sec, alors il a appelé son avocat pour attaquer son coiffeur en justice après 10 années de supplice capillaire.
Alba /4 : En temps normal, tu t’inquiètes un peu quand ton latéral ne redescend pas à moins de 40 mètres des buts adverses (sauf quand c’est Patrice Evra, mais c’est plus par dépit qu’autre chose). Là ça passe comme pépé dans mémé.
Xabi Alonso /3+ : Utile dans la construction et présent pour récupérer les quelques ballons qui trainaient. Voilà, c’est tout ce que j’avais dire. (remplacé par Javi Martinez à la 65ème)
Busquets /3- : Voir la note de Xabi Alonso, mais moins utile dans la construction.
Xavi /5 : Bien décidé à gratter son Ballon d’Or, il a livré un match capable de faire bander le plus émasculé des eunuques. 127 passes réussies sur 136 tentées, une emprise sur le jeu incroyable, une technique parfaite. Ce mec EST le football.
Silva /5 : Si tu te demandes comment on dit » je t’emmerde » avec les pieds, il te suffit de regarder son but. Qu’est-ce que tu dis ? Que c’est un peu réducteur de ne parler que de son but alors qu’il a été impeccable dans le jeu et a claqué deux passes décisives ? Bah ouais, mais je suis à court d’inspiration.
Torres /4 : Oui seulement 4 alors qu’il claque un doublé. Tu te doutes bien que mon antipathie pour le bonhomme y est pour quelque chose, mais franchement, la ramener parce que t’as planté un pion contre l’équipe la plus faible du tournoi, il n’y a que Dugarry qui avait osé. (remplacé par Sex à la 73ème)
Iniesta /4 : Un poil plus discret que contre l’Italie, ça reste quand même très au-dessus du lot. Techniquement il rivalise sans mal avec Xavi dans un registre différent. La dernière fois que j’ai vu un mec aussi facile, c’était au Go West, le bar homo près de mon pub favori. (remplacé par Cazorla à la 79ème)
Les mecs qui remplaçantent
Javi Martinez /Non Noté : He Was Here.
Sex /Non Noté : Encore buteur. C’est bieng.
Cazorla /Non Noté : Un banc comme ça, ça fait quand même vachement érectionner.
Le classement de le groupe après la deuxième journée
- Espagne : 4 points (+4)
- Croatie : 4 points (+2)
- Italie : 2 points (0)
- Irlande : 0 points (- 6)
Prochain mâche lundi contre la Croatie. Ça va devrait être sympa.
La bise Rojanale.
Nando
Tant que j’y suis, je te signale que je ne suis toujours pas pédé ni taureau, et que tu ne me retrouveras donc pas sur Twitter. Par contre je serai comme toujours actif surFacebook.
Tu peux également aller voir du côté de chez Hristo, il aura sans doute son mot à dire sur cet Euro ou sur le conseil de classe final de l’EBM.
Enfin, la Roja Académie n’ayant pas de page dédiée, c’est du côté de la Blaugrana Académie qu’il faudra traîner si tu veux voir du beau jeu sur le réseau social qui a des problèmes de bourse.
Voilà c’est souillé.
Beau match et bien joué Torres.
il a marqué 2 buts… Je m’excuse pour lui parce que s’il y avait quatre minutes de rab pour Espagne Italie c’était correct. là c’est la chatte. ;)
Si j’étais Sergio Busquets, je regarderais les matchs D’Alou Diarra avec beaucoup d’humilité.
La Manita de Django, c’est michto.
Le serveur-brasseur mise en ligne déconne grave sa maman sur les espaces après les apostrophes. Comme un symbole de service mis en bière.
Ouais il a pas apprécié que le texte soit justifié apparemment. Un service bien fantasque.
Xavi « Ce mec EST le football ».Rien d’autre à ajouter tout est la mais merci quoi…
Fernando Nandrolonas est donc bordelais et adepte des pubs avec un sexe dans le nom…