La Roja Académie se chauffe avant l’Euro et te présente la sélection espagnole
Le cheveux gras, la main dans le froc, c’était le meilleur pour suivre la Roja.
Salut ma couille ! Ça glande sec devant Roland Garros ? Tu te demandes sans doute pourquoi je viens t’importuner alors que t’es tranquillement en train de te lustrer le dard en matant Sharapova. Et bien figure-toi que j’étais peinard en train de jouir de vacances bien méritées au Cap d’Agde quand le Che Fredac m’a appelé pour me demander de suivre les matchs de l’Espagne pendant l’Euro 2012. Tu peux t’en douter, c’est le genre de proposition qu’on ne peut pas refuser, d’une part parce que ça me fait une bonne excuse pour passer mon mois de juin au pub, d’autre part parce que les Gros Membres ont pris mes poneys en otage et ont menacé de les souiller si je n’acceptais pas le contrat. À ce titre, sache que tu n’entendras pas parler de mes équidés pendant cette compétition, par respect pour les épreuves qu’ils doivent actuellement endurer.
Une question me turlute pinait cependant : Pourquoi moi ? Après tout, les tenants du madridisme auraient été plus qualifiés que moi pour te parler de la grande Espagne réunie pour l’occasion sous l’égide royale (ouais, je m’enflamme). La réponse est simple : le château de l’Homme Mystérieux a été attaqué par des Sarrasins. Ce bon noble passera donc l’été à superviser les travaux de réparation. Et quand je dis superviser ça signifie fouetter les ouvriers en sirotant sa réserve château Cheval Blanc 1985.
En plus, l’Editeur m’a dit qu’avec mon odeur improbable, ma pilosité développée, ma coupe de cheveux douteuse, et ma passion pour le tuning sur fond de makina, je fais vachement hispanisant.
Bref, c’est donc à moi qu’incombe la tâche d’analyser les matches de la Roja pendant cet Euro. Mais avant ça, je te propose un petit avant-goût (c’est toujours mieux qu’un arrière-goût douteux) avec cette présentation de l’équipe. La Roja, c’est quoi ? L’équipe nationale espagnole ? Ouais pas con, mais c’est pas avec ça que tu vas m’impressionner vu que je le savais déjà.
Plus sérieusement, l’équipe de Vincente Del Bosque se présente à l’Est du Rideau de Fer comme l’une des deux favorites (avec l’Allemagne, qui historiquement produit de belles choses en Pologne). Tenante du titre, lauréate du dernier Mondial, la Roja s’est brillamment sortie de son groupe de qualification avec 8 victoires en autant de rencontres.
Avant d’attaquer la présentation de l’équipe, je te propose de faire un petit point sur la poule dont elle a héritée pour débuter la compétition. Si ça ne t’intéresse pas, n’hésite pas à utiliser la molette de ta souris.
Les matches de la poule (à ne pas confondre avec les combats de coqs)
Les adversaires
L’Italie : Si je bossais pour sofoot, je t’écrirais que la Squadra Azzura a subi pas mal de secousses ces derniers temps. Seulement, chez Horsjeu, on a le sens du bon mot, ne compte donc pas sur moi pour faire ce genre de vannes foireuses. Que dire sur nos amis bouffeurs de gnocchis ? Quoi ? Qu’ils roulent en Vespa et qu’ils parlent avec les mains ? Soit, mais t’aurais quand même pu trouver des préjugés un peu moins limés. De toute façon ici c’est de football dont je te cause, et sur ce point on peut dire que les ritals sont à peu près autant dans le flou qu’un pénis dans un porno japonais. Solides lors des phases de qualification (aucune défaite), les autres bleus ont paru un peu à la ramasse lors des amicaux avec en point d’orgue une belle peignée (0 – 3) reçue face à la Russie récemment. Si t’ajoutes à cela un climat aussi suspicieux autour du groupe que dans un village français pendant l’Occupation , t’obtiens ce qui semble être une équipe fragilisée. Pourtant en y regardant de plus près, l’Italie est armée (on frôle l’antinomie historique) pour aller loin dans la compétition. L’effectif est enfin rajeuni mais peut toujours s’appuyer sur des mecs comme Buffon ou Pirlo, la défense menée par Chiellini peut contenir à peu près n’importe qui, et une attaque Cassano – Balotelli pourrait être totalement imprévisible, pour le meilleur comme pour le pire. Bref, comme d’hab’, on a l’impression qu’ils vont être à la ramasse, et comme d’hab’ ils vont casser les oueps à tout le monde.
L’Irlande : Je vais pas essayer de te faire passer des lanternes pour des prostates, je n’ai pas vu les Irish jouer au football depuis qu’ils se sont fait bizuter par Thierry Henry. C’est donc sur le papier que je tente de me faire une idée de ce que ça peut valoir sur le terrain. Et laisse-moi te dire que ça respire à peu près autant le romantisme qu’un film de Uwe Boll. Concrètement, on se retrouve face à une équipe très physique, élevée au championnat anglais et au fighting spirit. Qu’est-ce que tu dis ? Que je suis à la limite du cliché ? Bah ouais mais c’est histoire que tu comprennes tout bien vu que t’es un peu limité. Cela dit, les noms qui ressortent de cette équipe illustrent un peu mon propos : Given, O’Shea, Dunne, Keane (l’autre)… C’est pas vraiment ce qu’on appelle des esthètes. Mais à condition d’être un peu patient, de placer de bonnes accélérations en jouant à une touche, et de se préparer à prendre quelques taquets, ça devrait être à la portée de la Roja.
La Croatie : » Le Brésil de l’Europe » qu’on t’écrirait dans les papiers du groupe Amaury. De là dire que les Croates font des passes au bois de Boulogne il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas, parce que pour y être allé récemment, je n’en ai croisé aucun. Par contre je peux t’affirmer que Gros Membre n°2 va bien. Mais là n’est pas le propos. Comme à chaque compétition internationale, la Croatie fait figure d’outsider. C’est typiquement l’équipe que tu n’as pas envie de rencontrer. Traditionnellement, c’est un collectif créatif et accrocheur capable de battre à peu près n’importe qui. La grosse incertitude concerne Luka Modric, la star de l’équipe, possiblement forfait pour cause de finale de conférence Ouest à jouer face à Oklahoma. Bon ok, c’est minable. En tout cas ce troisième et dernier match de poule devrait être plaisant, et potentiellement décisif. Il ne va pas falloir se chier dessus.
Au final, le groupe est plus équilibré qu’il n’y paraît. La Roja est bien évidemment favorite pour attraper la première place, mais méfiance tout de même. Les adversaires ne seront pas là pour être spectateurs du Toque et tomber dans l’arrogance et la facilité serait sans doute synonyme de grosse désillusion.
Allez, je suis sympa, je te file le calendrier des matches de l’Espagne dans ce groupe C, avec en prime les diffuseurs. Tu n’auras aucune excuse pour rater le spectacle.
Le calendrier pas Aubade
- Espagne – Italie : le 10 juin sur M6 ou beIN Sport.
- Espagne – Irlande : le 14 juin sur TF1 ou be IN Sport.
- Croatie– Espagne : le 18 juin sur TF1 ou beIN Sport.
Sur ce, on passe tranquillement à ce qui nous intéresse vraiment.
La Roja
Les maillots
C’est la minute fashion de cette présentation. Il faut dire que je suis un peu le Karl Lagarfeld de ce site : je confectionne des sous-vêtements pour les Gros Membres ainsi que des costards avec fermeture éclair à l’entre-fesses pour l’Editeur, ce bel homme, qui est souvent amené à donner de sa personne pour trouver des contrats publicitaires.
Bref, voici les nouvelles tuniques pour cet Euro 2012.
Domicile:
- « Hé les gars, si on faisait un maillot un peu classe mais qu’on mettait deux bandes brillantes au milieu histoire de casser les couilles à tout le monde? »
Extérieur:
- « Je suis roux, mais grâce à ce maillot tout moche, plus personne ne le remarque. Merci Adidas »
Les amicaux
La Roja a joué 3 matches de préparation avant de partir pour l’Ukraine. Je suis sympa, je te file les buts. Note que les joueurs de l’Athletic et du Barça étaient absents des deux premières rencontres because le calendrier de merde et finale de Copa jouée le 25 mai.
La victoire face aux chinois de Corée du Sud (4 – 1)
Le match charnier face à la Serbie (2 – 0)
Ils arrivent à pied par la Chine (1 – 0)
Le groupe
Les mecs qui regardent beaucoup et participent un peu
Iker Casillas (Real Madrid) : Titulaire et capitaine indiscutable, San Iker est toujours le meilleur gardien espagnol, même si ces derniers temps c’est Valdés qui rafle les trophées Zamora. En plus d’être grandiose dans les bois, son charisme et son attitude impeccable en font un leader naturel sur le terrain. C’est typiquement le genre de joueur que t’es obligé d’admirer malgré sa dévotion à un club douteux, comme un symbole de Raul.
Pepe Reina (Liverpool) : Je ne l’ai pas trop vu jouer cette année vu que l’Angleterre c’est pas trop ma came. Du coup, je suis allé voir le bilan de fin de saison de l’ami Just Wide, et foutre Dieu, ce n’est pas rassurant. Le bonhomme semble enclin à la boulette et au pétage de durite. Bon en même temps, sauf catastrophe, sa présence sur le terrain se limitera à l’échauffement.
Victor Valdés (Barça) : VV nous a fait de tout cette année. Parfois brillant, parfois infecte, il a semblé à la ramasse dans les grands rendez-vous de la fin de saison. Lui aussi n’aura sans doute pas l’occasion de nous faire admirer ses demi-sorties et ses gants en peau de savon.
Les mecs qui sont derrière
Alvaro Arbeloa (Real Madrid) : L’Homme Mystérieux fait encore des cauchemars de ses prestation sur le flanc droit de la défense meringue. Alors autant ça m’a fait marrer pendant toute la saison, autant là j’ai les fesses qui font bravo à l’idée qu’il sera sans doute titulaire pendant la compétition. Lent, peu fiable, faiblard offensivement, ce type est à la limite de l’escroquerie. Le pire c’est qu’on a pas mieux vu qu’Iraola est blessé.
Javi Martinez (Athletic Bilbao) : Un bon gars bien rugueux, capable d’évoluer en défense centrale ou à la récupération. Un bon atout sur le banc.
Sergio Ramos (Real Madrid) : Quand on m’a annoncé que j’allais m’occuper de la Roja Académie pour cet Euro, ma première pensée a été pour lui. Tu connais mon aversion pour le gonze, sa propension à truquer, son manque d’intelligence latent, et sa gueule de mec qui vient d’enculer ta femme. Me permettre de le noter, c’est comme lâcher un inspecteur des impôts indépendant chez Liliane Bettencourt. Mais tâchons d’être un poil objectif. Le dernier joueur de la planète à porter un serre-tête a fait une grosse saison dans l’axe avec le Real. Associé à Pepe pour la charnière au QI le plus bas de l’Histoire, il a été impressionnant d’engagement, de putasserie et de gestes bien sentis.
Juanfran (non pas celui de Levante, celui de Atletico Madrid) : Encore une solide solution de rechange en cas de défaillance des titulaires.
Jordi Alba (Valence) : Une vraie mobylette qu’on te dirait si le gamin jouait à Roland Garros. Associé à Jérémy Mathieu sur le côté gauche à Valence, il ne cesse de permuter avec son compère rouquin, oscillant entre le poste d’arrière gauche et celui de milieu/ailier. Impressionnant dans sa capacité à enchainer les efforts, il est aussi très costaud défensivement. Le genre de gars capable d’éteindre Dani Alves sur tout un match.
Raul Albiol (Real Madrid) : Porqué ?
Gerard Piqué (Barça) : La chose de Shakira a vécu une saison compliquée dans le plus beau club du monde (bah oui, t’espérais vraiment que j’allais rester neutre?). Peu impliqué et gras comme un moine, il a perdu sa place de titulaire au profit d’un Mascherano monstrueux (fapfapfap) avant d’amorcer un début de retour convaincant en toute fin de saison. La technique et le placement sont là, reste à savoir si le physique suivra.
Les mecs qui sont au milieu
Juan Manuel Mata (Chelsea) : Récent vainqueur de la Ligue des Champions, le meneur de Chelsea est en pleine bourre. Reste que les quelques fois où je l’ai vu jouer, je l’ai trouvé plutôt inconstant. Parfois brillant, il a tout de même une légère tendance à ralentir le jeu et à parfois fuir ses responsabilités. Reste qu’avoir un mec comme ça sur le banc est un luxe que seule l’Espagne peut se permette.
Xabi Alonso (Real Mardid) : Récupérateur et relayeur, son jeu long fait des merveilles et pourrait offrir bien des solutions si le Toque se heurte à un mur (contre l’Irlande, à tout hasard…). Ces clichés étant évacués, je dois t’avouer que je l’ai trouvé un peu moins brillant cette saison. Il reste tout de même un des piliers du groupe, aboyeur, hargneux et parfois à la limite.
Jesus Navas (FC Séville) : Je ne sais toujours pas s’il me fait de la peine ou si je le déteste. Dans tous les cas, les mecs qui aiment trop leur maman, je m’en méfie (il est préférable de trop aimer celles des autres). Il pourrait cependant être un bon joker pour débloquer un match dans les 25 dernières minutes.
Xavi (Barça) : Il a livré sa saison la plus aboutie en terme de buts, mais la moins brillante depuis quatre ans dans le jeu, la faute à des mollets en carton qui l’obligent à jouer sous infiltrations et avec le frein à main. La technique et la vision du jeu sont toujours parfaites, reste à savoir s’il pourra tenir le rythme de la compétition sans se blesser.
David Silva (Manchester City) : Champion d’Angleterre et patron du jeu des Citizen, il peut évoluer sur l’aile ou en faux 9. Alors oui, il a une tronche de rat sidaïque, mais s’il n’est pas trop cramé et qu’il prend le jeu à son compte ça peut faire plus de dégâts qu’une sodomie inopinée.
Sergio Busquets (Barça) : Le récupérateur le plus technique de la planète sera là pour faire parler sa science du placement et sa qualité de relance. Son concours de simulations face à Pirlo s’annonce déjà comme un moment phare de cet Euro.
Santiago Cazorla (Malaga) : En pleine résurrection chez les marchands de pétrole de Malaga, il est de retour en sélection pour offrir une excellente solution de rechange en milieu de terrain.
Sex (Barça) : Condamné au banc de la Roja, c’est aussi là qu’il a passé une bonne partie de sa saison au Barça. Il avait pourtant démarré en trombe, avec un rôle très offensif et pas mal de buts, mais s’est avéré trop limité pour prendre le jeu catalan à son compte. Il n’en demeure pas moins un joueur brillant et précieux dans un collectif qui joue au ballon.
Andrés Iniesta (Barça) : Le Don est un putain de magicien. Capable de casser les reins de n’importe quel défenseur sans accélérer, doté d’une qualité de passe hors-norme, il offre en plus l’avantage de pouvoir évoluer au milieu de terrain ou sur le flanc gauche de l’attaque. Comme Xavi, il sera sans doute en course pour le Ballon d’Or.
Les mecs devant
Alvaro Negredo (Valence) : La petite surprise de la liste de Del Bosque ne me réjouis pas forcément. Le sélectionneur justifie ce choix par le fait que Negredo serait plus intégré au jeu de l’équipe qu’un Soldado qui aurait fait doublon avec Torres. Dans ce cas la solution était peut-être de ne pas prendre Torres. Je dis ça, je dis rien…
Pedro (Barça) : Que les spectateurs se rassurent, en cas de grosse chaleur, Pedro ventilera le stade à chaque sprint. Bon il va peut-être falloir que je songe à renouveler mes vannes sur ce joueur, même si le risque de devoir le noter est assez faible vu que son temps de jeu sera limité. Sa fin de saison a pourtant été relativement séduisante après une année catastrophique.
Fernando Torres (Chelsea) : La grosse arnaque. Vissé sur le banc à Chelsea depuis l’arrivée de Di Matteo, ses stats depuis son transfert chez les Blues sont faméliques. Profitant du forfait de Villa et de l’amour que lui porte Del Bosque, il se tape l’incruste dans cette sélection comme François Mitterrand dans un gouvernement. Le pire est qu’il prétend même à une place de titulaire. On frôle l’imposture. Alors on peut toujours se dire qu’il va renaître pendant cet Euro, mais franchement, qui y croit encore ?
Fernando Llorente (Athletic Bilbao) : Un numéro 9 traditionnel, grand, athlétique, très fort techniquement, et qui peut jouer en remise dos au but. Bref, un mec qui peut monopoliser deux défenseurs centraux et amener des alternatives au jeu au sol espagnol.
Avec tout ça, on se retrouve avec l’effectif le plus impressionnant de cet Euro. Les individualités sont exceptionnelles, la concurrence est rude, et les mecs sur le banc ont de quoi faire pleurer n’importe quelle autre onze-type. La vraie question est de savoir comment tout ce beau monde va jouer ensemble.
Supputations tactiques
Difficile de dire avec certitude quel schéma tactique sera mis en place et quels joueurs y seront inclus. Le 4 – 3 – 3 ou le 4 – 2 – 3 – 1 semblent être les options les plus probables.
Seule l’arrière-garde paraît dores et déjà stabilisée et devrait se composer de la sorte :
Casillas
Arbeloa – Piqué – Ramos – Alba
Au milieu c’est une putain d’usine à gaz qui variera sans doute en fonction de l’adversaire et des circonstances de jeu. Si Del Bosque se décide à aligner deux récupérateurs, Busquets et Xabi Alonso seront de la partie. Dans ce cas, on peut supposer qu’Iniesta jouera à gauche. Le reste paraît un peu flou. Xavi peut-il jouer en numéro 10 ? C’était le cas par le passé où le Maestro avait une position plus avancée qu’au sein du Barça. Pourtant, Silva, Mata, voire Sex semblent actuellement mieux armés que lui pour jouer à ce poste. Dans le cas où Silva se chargerait de l’axe, qui prendrait sa place à droite ? Mata ? Navas ? Bref, c’est le bordel.
Devant, la lutte fera rage entre Llorente et Torres.
Dans un 4 – 3 – 3, Del Bosque sera-t-il prêt à sacrifier Busquets ou Alonso pour aligner le duo Xavi – Iniesta au milieu ? Peu probable. On se dirigerait alors plus vers un Busquets en sentinelle, un Xabi Alonso un cran plus haut et Xavi à la mène. Mais là encore le nombre de possibilités est immense vu l’effectif à disposition.
En attaque, on partirait alors sur du Iniesta à gauche, Llorente ou Torres dans l’axe, et Silva à droite.
Bref, je ne m’avancerai pas à te donner un onze-type. Tu n’as qu’à me laisser le tien en commentaire et j’offrirai un churros au gagnant.
Sur ce, on se retrouve gentiment le 10 juin, et ça risque d’être folklorique vu que je suis de mariage la veille. Ah et tant que je te tiens, je te prie de ne pas m’envoyer de courrier acacadémique pendant l’Euro, je n’aurai pas le temps d’y répondre.
La bise Rojanale
Nando
Tant que j’y suis, je te signale que je ne suis toujours pas pédé ni taureau, et que tu ne me retrouveras donc pas sur Twitter. Par contre je serai comme toujours actif sur Facebook.
Tu peux également aller voir du côté de chez Hristo, il aura sans doute son mot à dire sur cet Euro ou sur le conseil de classe final de l’EBM.
Enfin, la Roja Académie n’ayant pas de page dédiée, c’est du côté de la Blaugrana Académie qu’il faudra traîner si tu veux voir du beau jeu sur le réseau social qui a des problèmes de bourse.
Salut Nando !
Une acad’ sympa, ça sera bien de te suivre pendant l’Euro d’autant plus que tes gars iront sûrement loin.
Juste, t’as mis Negredo à Valence, sûrement du au fait que tu causais de Soldado dans le même paragraphe.
Voila, à bientôt
Tu auras corrigé toi-même, Negredo ne joue pas à Valence, mais à Séville. Faut dire que j’ai pris l’apéro avec le service relecture, on était rôtis.
Dalbert> ta célérité m’impressionne. Tu gagnes un chorizo.
Torres une imposture… son but contre les chinois de Corée amigo, c’est le rêve de tout attaquant. Une manita à lui tout seul.
Torres à l’OM por favor ;)
Une solution pour Del Bosque pourrait aussi être de mettre Busquets en défense centrale, et de faire glisser Ramos en latéral droit pour éviter la blague Arbeloa. Xabi Aloson serait alors le récupérateur titulaire, encadré par Xavi et Iniesta. Devant, Mata Torres et Silva.
Ce qui nous donne :
————Casillas
Ramos—–Piqué-–-Busquets-–-Alba
———–Xabi Alonso
——Iniesta———Xavi
Mata———Torres———Silva
Busquets est quand même limité en défense centrale. Ça dépanne au Barça en cas de dèche de joueurs, mais ce n’est pas une solution viable. Martinez serait bien plus pertinent si Piqué doit sauter.
Et Iniesta est quand même bien installé à gauche en sélection, quitte à bouger pour animer dans l’axe.
Hello Fernando,
Belle Roja que je supporterai puisqu’elle a du jaune dans son maillot (oui je sais c’est limite mais si je ne portais mes espoirs que dans la Suède et l’Ukraine, je risque d’être fort désappointé).
Une question tactico-technique : est il envisageable d’associer devant Torres et Llorente ? Perso j’adore ce dernier mais il ne me semble utile que s’il y a quelqu’un à côté pour récupérer ses déviations.
On pourrait envisager un truc du style :
—————-Casillas
Ramos–Javi martinez–Piqué–Alba
——-Xabi Alonso–Iniesta—–
Mata————————Silva
Llorente—Torres
Bon c’est sans doute du pure fantasme © Football Manager…
Après c’est le genre de tactique qui est sans doute utile contre une équipe très regroupé (type Irlande). Contre plus gros, il faut sans doute faire rentrer Busquets a la place de Mata par exemple…
Et quand je pense à tout ce qu’il reste sur le banc…
Ramos ne porte plus de serre-tête, lui qui était le dernier représentant de cette race..
Yeaaah fernando, belle acad pour introduire cette Roja, comme un symbole de préliminaires pas baclées(ce qui doit etre rare chez toi).
Quelques observations : del bosque en 2010 avait intégré les pepites qui avaient explosées, tels que busquets, pedro, llorente, javi martinez, jesus navas, mata, et avait parfaitement fait la transition.. Il a clairement resserré son jeu cette année, (il y a très peu de surprises )et compte sur son groupe de 2010.
Normal tu me diras, mais putin ca aurait été bandant de voir un Don casser du derche à gauche et Muniain faire de même à droite. Pedro finit bien la saison peut être, mais le basque a été bon toute la saison lui.
Concernant la tactique ou le systeme, peu importe les positionnements, cava tourner à du 70% de possession, tiki taka à en vomir et des séquences de ouf (qui finiront pas forcément au fond malheureusement). Pour le premier match, c’est la finale du groupe, Del Bosque alignera de l’expérience sur le terrain, donc je m’attends à Xavi, iniesta, xabi alonso, busquets, (gage de possession), avec Llorente pour fixer les deux centraux. Silva à droite. Selon l’evolution du match et des mollets de Xavi, Cesc ou Pedro rentrent. Mais l’utilisation du faux 9, j’y crois pas. Tu me diras, Torres non plus j’y croyais pas.
Pour Espagne Italie, ya un concours de passeurs entre Montolivo, Iniesta, pirlo, Xabi alonso, xavi… Et un concours de sales putes entre De Rossi et Sergio Ramos.
C’est marrant chez les chinois cette propension à faire des mains dans la surface sur des frappes de Shakirou! Sinon bah effectif de dingue, je vois pas bien qui ils peuvent craindre.
Saloute!
« l’Editeur m’a dit qu’avec mon odeur improbable, ma pilosité développée, ma coupe de cheveux douteuse, et ma passion pour le tuning sur fond de makina, je fais vachement hispanisant. »
Et il t’a pas fait de remarque sur ta conso de farlope? ça aussi c’est vachement hispanisant…
fins aviat
a droite il y avait largement mieux en la personne de cesar azpilicueta qui a ete enorme avec l om
les mecs qui aiment trop leur maman, je m’en méfie. LOOOOOOOOOLLLLLLLLLLLLLLL
Salut le moche,
Bon quand tu parles de churro à gagner, c’est bien un vrai churro et pas une métaphore déguisée? (non parce que j’aime bien le fromage mais seulement quand il vient d’une vache ou d’une chèvre)
Allez je me lance :
Casillas
Arbeloa Piqué Ramos Alba
Xabi Busquets
Xavi
Silva Iniesta
Negredo
PS : je t’envoie les recalés du concours d’entrée à l’EBM par Colissimo. Tu y trouveras de la lépreuse, de l’unijambiste, de la sidaïque et même une chinoise. Amuse-toi bien.
Je suis toujours frustré et constipé à l’idée de voir Iniesta jouer ailier gauche ! ce mec est un génie au milieu, mais c’est vrai qu’avec les milieux de l’Espagne, tu ne sais plus où le mettre.
Bon d’accord, face au Real (match aller), il avait été merveilleux.. en mm temps, c’était la blondasse peroxydée portuguesch en face..
Mais ce n’est pas son poste ! (bon et au Barca, Pep le titulariser à la place de Pedro !!)
Par contre, et on l’a vu avec le Barca, à quoi sert d’avoir des ailiers, qd tu fais rentres systématiquement ds l’axe et que tu fais 15000 passes au milieu?
Pour la défense, Busquets ne serait pas au top.. mais à quoi ça sert d’avoir d’excellents défenseurs si les attaquants adverses courent après le ballon au milieu?
Donc je plussoie Roland Gromerdier avec sa composition, mm si j’aurai mis Soldado en lieu et place de Torres !
Oui je sais que Soldado n’est pas convoqué, mais c’est une belle arnaque ! (comme si Hoarau avait été sélectionné en EdF à la place de Giroud quoi)
ps: ce problème de riches au milieu de terrain espagnol me fait penser à celui.. de l’attaque des Pays Bas (Sneijder, VdW, Robben, Affelay, AVP, Huntelaar, Kuyt …)
Je suis toujours frustré et constipé à l’idée de voir Iniesta jouer ailier gauche !
Ce mec est un génie au milieu, mais c’est vrai qu’avec les milieux de l’Espagne, tu ne sais plus où le mettre.
Face au Real (match aller), il avait été merveilleux.. en mm temps, c’était la blondasse peroxydée portuguesch en face..
Par contre, et on le constate avec le Barca, à quoi ça sert d’avoir des ailiers, quand tu rentres systématiquement dans l’axe et que tu fais 15000 passes au milieu?
Pour la défense, Busquets pourrait y trouver une place (avec Piqué et Ramos à droite.. Pcq ds ts les cas, les attaquants adverses courent après le ballon au milieu…
Donc je plussoie Roland Gromerdier avec sa composition, mm si j’aurai mis Soldado en lieu et place de Torres !
Oui je sais que Soldado n’est pas convoqué, mais c’est une belle arnaque ! (comme si Hoarau avait été sélectionné en EdF à la place de Giroud quoi)
ps: ce problème de riches au milieu de terrain espagnol me fait penser à celui.. de l’attaque des Pays Bas (Sneijder, VdW, Robben, Affelay, AVP, Huntelaar, Kuyt …)
Oula désolé pour le flood, la modération pourra supprimer les 1ers posts et ne laisser que le dernier (celui de 22h13) ^^
Merci de cette attention mon bon Hristo. Par contre c’est pas mal si tu peux payer les frais de douane ça m’arrange. Je suis un peu juste en ce moment, rapport que les trithérapies ça coûte un bras.
François Mitterrand?
Bon beh ce PaysBas-Danemark aura (dé)montrer que les PaysBas ont p-è de super attaquants, pas en réussite, mais aucun jeu d’équipe, au contraire du Danemark.. de la Russie, et de l’Allemagne (mm s’ils ont eu du mal contre le Portugal)
ps : RVP (et non AVP ^^)
Hâte de voir France Angleterre et Espagne Italie pour voir s’il y a encore des surprises =)