Avec le succès grandissant de la semaine de l’Editeur, nous avons décidé de continuer à mettre en valeur les journées passionnantes de nos dirigeants avec maintenant ‘la semaine du rédac chef’, votre nouveau rendez-vous du vendredi aussi.

 

DIMANCHE

Je ne sais plus à quelle heure je me suis levé. Enfin la seconde fois. La première fois, c’était vers 6h du matin quand j’ai repris conscience dans le lit du couple qui m’hébergeait pour la nuit. Mais l’homme est un bon ami, il ne l’a pas trop mal pris. La femme non plus d’ailleurs. Elle a même trouvé drôle que je lui réponde « ce n’est pas grave, ça ne me dérange pas » lorsqu’elle me signala qu’elle était à moitié à poil, pensant probablement que cela allait m’amener à retourner dans le canapé où il était prévu initialement que je passe la nuit.

Je crois avoir bien dormi du coup. Même si on ne peut pas dire que je me suis bien réveillé, vu que j’étais quand même sacrément embêté quand j’ai réalisé que je n’étais pas tout seul dans mon lit, qui n’était donc en fait pas le mien. Je me suis dépêché de quitter ces lieux sans tenter de négocier un plan à trois.

Je ne sais plus ce que j’ai fait du reste de ma journée.

LUNDI

J’ai eu du mal à dormir. Je crois qu’inconsciemment, j’avais peur de faire une nouvelle crise de somnambulisme un peu bizarre, et de reprendre conscience alors que j’étais en train de chier sur la table de la cuisine. En plus, j’avais bu beaucoup de café la veille pour me remettre de ma cuite de l’avant-veille. J’étais donc très heureux de me réveiller vers 8h, et surtout de constater que j’étais bien dans le lit prévu au départ, seul, et qu’il n’y avait rien d’anormal dans la cuisine ou la salle de bains. Considérant que j’étais guéri, je suis reparti me coucher.

A mon 2e réveil, vers 13h du matin, j’étais également dans mon lit, d’un côté fier de moi, mais de l’autre un peu déçu qu’on ne soit pas encore samedi soir.

MARDI

J’étais bien dans mon lit à mon réveil. Ouf, je n’avais fait aucune rechute durant mon sommeil.

J’ai voulu rédiger un texto pour quelqu’un à un moment, mais alors que j’hésitai toujours sur le premier mot à employer, je m’étais rendu compte que j’avais oublié à qui je voulais l’envoyer.

C’était peut-être dû à l’excitation d’avoir des matches de coupe de la ligue à la télé. J’ai donc regardé Nantes-Metz, ce qui m’a globalement fait le même effet qu’un Nancy-Rennes. J’étais quand même un peu déçu qu’il n’y ait pas eu de séances de tirs-aux-buts. J’aime bien les tirs-aux-buts. J’ai toujours aimé ça. Même quand j’étais plus jeune, et qu’on me forçait à jouer gardien de but parce que j’étais trop nul avec le ballon dans les pieds, j’adorais ça parce que c’était le seul moment où j’étais susceptible d’être félicité si jamais je faisais un arrêt. D’ailleurs c’était le seul vrai moment du match où j’étais susceptible d’en faire un. Comme j’avais toujours un peu peur que le ballon me fasse mal, je plongeais d’un côté au moment où l’autre allait frapper en fermant les yeux. Et puis quand je n’arrêtais le ballon, personne me félicitait, c’est sûr, mais au moins je ne me faisais pas mal. Sauf une fois où je m’étais écorché en retombant. C’était du synthétique. Depuis je déteste le synthétique…

MERCREDI

… J’ai donc été bien content de voir les merlus se faire éliminer par Saint-Etienne. Ces suppôts de la matière honnie ne méritaient que ça. Qu’ils disputent leur propre compétition avec Nancy et Chateauroux !

Trouvant que le résultat était une bonne nouvelle, je ne voulais pas pousser le vice jusqu’à regarder un deuxième match. C’est un truc que j’ai appris à faire grâce aux paris en ligne, après y avoir perdu mes dernières économies.

Et j’ai bien fait, parce que la qualification de Monaco ne m’aurait pas fait plaisir. Qu’ils disputent leur propre compétition avec Andorre, San Marin et le Vatican, eux aussi tiens !

Voyant que j’avais retrouvé un peu de tonus avec cette coupe de la ligue, j’ai pensé écrire un article présentant un nouveau modèle de cette compétition. Sans Lorient et sans Monaco donc. Et sans Clermont aussi. Pour des raisons évidentes qu’il ne me semble pas nécessaire de préciser. Puis de toute façon, je ne l’ai pas écrit l’article, alors bon…

JEUDI

Je me suis réveillé dans mon lit. C’était un peu lassant finalement. Comme si je n’arrivais plus à me surprendre. Je crois que si j’étais ma propre femme, je m’auto-divorcerai.

J’ai d’ailleurs rêvé de mon ex cette nuit. Enfin mon ex… J’en ai plusieurs quand même. Pas la dernière donc, mais la seule dont j’étais amoureux un jour. C’est quand même dommage qu’elle soit maintenant mariée et mère de famille. Je suis sûr qu’avec elle, j’aurais été de bonne bonne humeur tous les matins comme ça. Au lieu de ça, ben, je suis là, tout seul comme un con dans mon lit. Ça m’a foutu un petit coup de blues.

Je crois que finalement, je préfère rêver que j’ai des impôts à payer. C’était le cas dans la nuit de mardi à mercredi. J’avais l’impression au moins d’avoir des rêves d’adulte.

Mais finalement ne valait-il pas mieux rêver d’une belle histoire d’amour presque tous les soirs que ne pas la vivre du tout ? Je n’avais toujours pas trouvé la réponse alors qu’arrivait l’heure de l’apéro.

J’ai bu avec les trois amis que j’ai gardés de ma promo. Donc non, il n’y avait pas Arnaud Bonin. Mais on a d’ailleurs parlé de lui. J’ai en effet appris qu’il était sur le plateau du CFC pour remplacer Marie Portolano, partie en congé maternité. Je comprenais mieux la tristesse évidente de gros membre numéro trois, qui lui écrivait des poèmes d’amour en cachette. Il a même osé en envoyer le con….

Pour ma part, je trouvais ça assez classe de sa part de décider d’enfanter quelques mois après avoir commencé dans sa nouvelle boite. Je crois que ma femme montrerait un tel désintérêt pour sa carrière que je l’aimerais encore plus tous les jours.

Marie justement, c’est comme ça qu’elle s’appelait elle aussi. Enfin, qu’elle s’appelle toujours je crois. Mais non ; ce n’était pas à elle que je voulais envoyer un texto mardi.

En parlant d’autre chose avec mes compères, ça m’a donné une idée de nouvelle rubrique sur horsjeu.net, qui serait consacré à l’accueil des handicapés dans tous les stades de France. Je me suis dit que je tenais peut-être un truc et qu’il fallait que j’en parle à l’éditeur quand je le verrai.

VENDREDI

Laissez-moi tranquille, s’il vous plaît.

9 thoughts on “La semaine du rédac chef, troisième

  1. Ça me rappelle un épisode d’Hélène et les garçons où je sais plus qui dit à un autre qui voulait se suicider suite à une peine de coeur « Mais arrête, ne fais pas ça ! C’est beau, la vie ! ».

    J’avais trouvé ça très juste.

  2. Et si ton pote et sa femme avait abusé de toi?
    Une vérification poussé sur les tubes devrait être mené…En espérant que ce ne soit pas Gwen en préparant son acad qui te trouve…

  3. Le rédac-chef a oublié le Red Star dans sa liste noire des clubs aux pelouses en plastique. Tiens, tiens, comme par hasard…

    Et si le rédac-chef était Porthos Molise ?

  4. Ce serait pas padls le redac chef ? Vu qu’il s’agit de se tirer la bourre avec l’éditeur et sa horde de ghosts, et vu qu’il sort une planche tous les 5 mois ?

  5. Je rêve de répondre « ce n’est pas grave, ça ne me dérange pas », je ne sais pas pourquoi, il y a un côté et pervers et menteur et je t’emmerde et tiens-tu-sens-main-entre-tes-cuisses-et-bah-tu-sais-ça-ne-me-fait-même-pas-bander comme Michel Blanc dans « Viens chez moi j’habite chez une copine », cette scène exactement où il vous sera facile de recréer le dialogue:

    http://elles-se-mettent-nues-pour-nous.fr/planche_photos.php?prog=265&act=354&typ=1

  6. Les places PMR, cet enfer.
    Au Stade Pierre Mauroy, on a décidé de les condamner.
    Enfin pas les 50000 mais quelques unes.

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