Salut les cons, c’est Woy. Avec deux victoires et un nul, l’Angleterre finit première du groupe D. Personne ne l’avait imaginé (même dans mon pays), sauf moi évidemment qui vous l’annonce depuis le début. Et alors que tout le monde parle d’un match médiocre et pénible contre l’Ukraine, je prends encore le contre-pied de tout le monde en vous assurant que ce fut le match le plus abouti du tournoi pour la sélection anglaise. Il n’y avait qu’à voir le sourire de Roy Hodgson à la fin du match. Même si je vous déteste les bouffeurs de grenouille, je vous explique tout de même l’anatomie du système de jeu le plus efficace de la compétition. Appelez-moi Professor Woy (aucun lien, fils unique, heureusement).

Tu la vois ma grosse organisation ?

Face à l’Ukraine, l’équipe a mis au rencart les frivolités entrevues face à la Suède. Roy a tapé du poing sur le zinc du pub alors terminés les défenses trop hautes, les buts du talon, non ! Nous avons eu droit à un retour aux fondements de la doctrine hodgsonienne avec une mécanique bien huilée où chaque fibre (musculaire) a son utilité. En première mi-temps l’équipe anglaise aspire et digère l’équipe adverse tout en la gardant loin de son entre le plus précieux. Les attaquants bleus et jaunes s’activent mais en sont réduits à frapper de loin. Les lions se propulsent quant à eux très vite vers la cage adverse. En 3 passes maximum, il se créent de rares occasions mais toujours dangereuses.
En seconde période, la bande à Gerrard porte le coup fatal rapidement. Le captain déborde côté droit, son centre dévié échappe au gardien et Rooney soulage la patrie d’une tête dans le but vide (48′). Le siège peut alors continuer en toute simplicité jusqu’à la fausse note de la 60′. Les hommes de Blokhine multiplient les passes dangereuses devant leur surface dans un simulacre de panique. Les anglais perdent leur self contrôle et se mettent à presser haut. L’Ukraine en profite pour contrer et Dedic se présente face à Hart. Il faut que Terry se jete désespérément pour ressortir derrière la ligne de but. L’arbitre de surface à 3 mètres de l’action ne bronche pas et n’accorde pas le but. C’est à ce moment là que je devrais être fair play (bizarre que cette expression n’existe pas dans votre langue) mais au nom du but refusé à Francky Lampard en 2010, j’ai envie de vous crier : YES ! PAYBACK ! Merci Platini, je te déteste quand même !

Bon, trop de blabla mes princesses, je vous présente les maillons de la chaîne gastrique mise en place par Hodgson pour conquérir le monde du football par l’analité. La phrase est compliqué, j’espère que tu vas comprendre ma grammaire.

Les gars, la technique est simple :
1/ On se penche
2/ On contracte les abdos
3/ On pousse fort !

Les Lions

Muscle obturateur interne HART (3/5) : Du mieux pour Joe qui n’a pas fait d’erreur, on peut même dire qu’il a réalisé de beaux arrêts, mais il devrait mettre un peu plus de sécurité dans son jeu pour inspirer de nouveau confiance.

Muscle pubo-coccygien JOHNSON (3/5) : Le piston côté droit a fait sobrement son travail et a le mérite de ne rien lâcher et de bien tenir sa position lorsque le précieux est assiégé.

Muscle releveur de l’anus TERRY (4/5) : Bien en place, levator ani a préservé le précieux de tout son corps et s’est sublimé pour ressortir un ballon déjà rentré là où il ne fallait pas. Il a aussi été bon dans le jeu long.

Muscle ilio-coccygien LESCOTT (3/5) : Solide comme un roc, Jo a été obligé de jouer bas et de relancer court car il est en difficulté lorsqu’il doit jouer de son pied gauche. Une belle faculté à sacrifier son intégrité pour protéger le précieux. Au pire, il ne peut pas être défiguré plus que ça.

Muscle ischio-coccygien COLE (4/5) : J’ai été sévère jusque là avec lui car il est capable de grandes choses. On a vu quelques bouts de son talent à chaque extremité du terrain. Il n’est pas passé loin d’inscrire son premier but en sélection alors qu’il arrive près des 100 capes.

Muscle ischio-caverneux PARKER (3/5) : En matière de petits milieux de terrains qui courent partout, Scott a trouvé à qui parler avec les ukrainiens. Un match passé au bord de la rupture, comme un symbole de sphincters qui baignent.

Muscle bulbo-caverneux GERRARD (4/5) : Élu homme du match, Gerrard a défendu le précieux avec brio et a été absolument exceptionnel dans les transmissions. Il offre entre autres le but de la victoire à Rooney, avec l’aide du gardien adverse il est vrai.

Muscle transverse profond MILNER (2/5) : C’est le joueur le plus décrié. Comme à Manchester City, on ne peut pas remettre en cause son implication, mais son apport est trop limité. Il use les adversaires avant de laisser WALCOTT finir la travail avec sa percussion.

Muscle transverse superficiel YOUNG (3/5) : Une bonne première mi-temps où Ashley a profité de l’absence de marquage de Gusev pour étirer la défense, rentrer sur son pied droit pour centrer ou frapper. La deuxième mi-temps fut consacrée à rendre le ballon à l’adversaire.

Ligament tubéro-sacré ROONEY (4/5) : Enfin de retour de suspension, il marque le but qui permet de ne pas regretter big Andy, surtout après quelques occasions ratées de la tête. Bon en même temps, il court beaucoup plus vite et il manie bien mieux le ballon que Carroll. Remplacé par OX.


Wayne a avoué avoir utilisé le gel d’Andy Carroll avant le match. Le groupe vit bieng.
Ce montage photo d’une grande finesse vous est offert par le Daily Mirror 

Tuberosité ischiatrique WELBECK (3/5) : Il a beaucoup couru est a gêné les ukrainiens mais on se demande s’il joue réellement dans le même club que Rooney avec qui il ne s’est jamais trouvé. Remplacé par CARROLL.

Les roues de secours

Muscle sphincter anal externe WALCOTT (3/5) : On s’attendait à ce qu’il tue le match en menant un contre assassin. Ben non.

Muscle constricteur de la vulve OXLADE-CHAMBERLAIN : Il s’est dégourdi les jambes quelques instants.

Muscle pubo-rectal CARROLL : Quelques bonnes remises et rien d’embarrassant ni de maladroit pour une fois.

Le leader d’opinion

Grandissime Magnanime Seigneur Hodgson : Roy était fou de joie à la fin de ce match parfait. Ça m’a fait bizarre, je ne savais pas à quoi ressemblait un sourire d’Hodgson. C’est petit et effrayant.

Tony Troicouillenko, notre irradié de service accuse l’arbitre et n’est pas du tout d’accord avec moi. Bizarre. Je le déteste aussi.

See you on Sunday pour le quart de finale face aux macaronis qui ne pourront pas simuler leur élimination. L’équipe monte en puissance, mais je pense qu’il faudra faire mieux offensivement pour les battre.

Woy Hotson

5 thoughts on “La Three Lions Academy note Angleterre-Ukraine (1-0)

  1. Ah je reconnais bien là cette arrogance toute britannique vis à vis de nous autres, Français. Le prochain tour, on a un peu le choix entre la peste et le choléra, mais comme je préfère la bière aux espressos, je vote rosbif.

    Bonne chance professeur.

  2. Bande de cons de rosbeefs.
    On aime vous insulter gratuitement nous autres aussi.

    On se voit dans l’eurostar bientôt.

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