L’Aiacciu Académie note Toulouse-Ajaccio (0-2) en attendant de noter des Ajaccio-Bastia
Relégué ? Bah non, toujours pas.
Hemingway a dit : « Ce qu’il faut, c’est écrire une seule phrase vraie. Écris la phrase la plus vraie que tu connaisses. » Le Perfettu va donc entamer son acad’ en disant : « Putain on reste en Ligue 1, qu’est ce que c’est bon ! ».
Notre sponsor était ‘Les Restos du cœur’, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on aura donné à manger à tous ces cons qui pensaient qu’Ajaccio ne se maintiendrait jamais. Il y aura donc deux clubs corses en Ligue 1, deux clubs ajacciens dans les deux premières divisions françaises alors qu’une autre île, l’île de France n’est capable d’y avoir seulement un seul club. Maintenant, on fête ça et on fait la nique à Thiriez. Les gens du voyage disent souvent ‘Mange tes morts’, les corses chantent à l’unisson ‘Mange ta moustache’. Merci à l’A.C.A et à tous ses joueurs, merci à toute la Corse et à tous ses habitants. Forza Aiacciu !
Riassuntu :
2ème minute : Premier hors-jeu d’Eduardo.
12ème minute : Etienne Capoue est renommé Etienne Kapo.
20ème minute : Medjani trouve André qui décale Diawara de la poitrine. Le malien déborde son vis-à-vis toulousain et adresse un centre en retrait parfait pour Cavalli qui a le temps d’ajuster Ahamada sur sa gauche. 0-1. Le plus dur est fait.
26ème minute : Ochoa est décisif pour la première fois dans ce match, il arrête du tibia une frappe de Sissoko qui se présentait seul face à lui.
28ème minute : Cavalli, en verve, tente sa chance de 30 mètres, sa frappe effleure les cages d’Ahamada qui a vachement changé depuis qu’il ne joue plus à Nantes.
31ème minute : Cavalli toujours lui, qui avait loupé l’immanquable une minute plus tôt vient marquer la copie conforme de son premier but sur un centre en retrait d’Eduardo. C’est un ajaccien de naissance qui sauve son club, si ça c’est pas un putain de symbole ! 0-2.
34ème minute : Carton jaune pour Aurier pour une faute sur Diawara.
40ème minute : Carton pour Cavalli après un tacle trop appuyé sur Braaten.
Mi-temps : L’A.C.A a fait le plus dur en marquant sur ses deux seuls tirs. Après vingt premières minutes qui ont vu les ajacciens poser le pied sur le ballon, les toulousains sont revenus petit à petit dans le match sans toutefois réussir à transpercer le bloc défensif corse.
56ème minute : Carton jaune pour Braaten, coupable d’avoir heurté Ochoa un peu trop violemment.
62ème minute : Sissoko est remplacé par Umut Bulut.
68ème minute : Double changement côté ajaccien. André cède sa place à Tiberi alors que’Ilan remplace l’homme du match, Johann Cavalli. Casanova lui, fait renter le jeune puceau Rodrigues à la place de Regattin.
70ème minute : Deuxième hors-jeu d’Eduardo. La possession est de 61% pour Toulouse.
75ème minute : On se console comme on peut dans cette deuxième période au relief aussi prononcé que la poitrine de Jane Birkin avec un tête d’Ilan largement à côté.
79ème minute : Changement défensif pour Pantaloni qui décide de sortir Eduardo au profit de Paul-Bastien Lasne.
84ème minute : Umut Bulut prend Poulard et Medjani de vitesse et se présente devant Ochoa. Le turc ouvre trop son pied et le ballon file de peu à côté du but.
Fin du match : Ajaccio, au pied du mur avant le match, s’en sort merveilleusement bien en dominant des toulousains bien trop timorés et trop peu dangereux. Les ajacciens, ultra-réalistes, ont su faire face à la puissance physique et à la technique du TFC. Ce n’était pas, une nouvelle fois, le match de l’année mais l’A.C.A a fait le nécessaire pour se maintenir et pour combler de joie ses supporters et la Corse entière. L’Athletic Club d’Ajaccio sera toujours là la saison prochaine pour emmerder les autres équipes. Et peut-être qu’ainsi, nous faisons taire toutes les mauvaises langues qui nous voyaient déjà en Ligue 2 au mois de décembre.
Annutazioni :
Ochoa 4/5 : El Dios Ochoa nos deja con une partida muy tranquila. Gracias Memo. Buena suerte a ti. Ce moment hispanique est gracieusement offert aux nombreux lecteurs mexicains de Horsjeu.net. Rassurant dans les airs, performant à terre, le mexicain n’a pêché que par son jeu au pied. Et encore, le deuxième but vient d’un de ses dégagements. Memo, tu vas nous manquer. Merci.
Diawara 4/5 : Le tableau de Munch « Le cri » a été inspiré à l’artiste norvégien en voyant l’expression des attaquants toulousains effrayés à l’idée de devoir affronter un adversaire aussi coriace que Fouss’ Diawara. Le rideau de fer, c’est lui. La Dame de fer, c’est lui. Celui qui a fait une passe décisive à Cavalli, c’est lui.
Poulard 3/5 : Il est plus vieux que les menhirs de Filitosa et pourtant sa défense ne prend pas une ride. La crème anti-âge ? Très peu pour lui, Poulard est éternel.
Medjani 3/5 : Renard des surfaces, il évacue tout ce qui arrive dans ses seize mètres. Toujours au bon endroit au bon moment, il nous a sauvé bon nombre de fois. MedjaNistelrooy.
Bouhours 4/5 : Il se jette sur les ballons comme un ursidé sur des saumons et ses pieds sont aussi puissants et ravageurs que des pattes. Bouhours blanc.
Pierazzi 3/5 : ‘Oh hey, oh hey capitaine adulé’. Alerte et rassurant, JB nous enivre. Et oui, le Perfettu pinaille pour faire son acad’ alors il ne dira rien de plus même s’il n’en pense pas moins.
Mostefa 3/5 : Il avait face à lui deux milieux de terrain sélectionnables en équipe de France et pourtant c’est lui qui sort vainqueur de ce duel. C’est un signe, l’Algérie va gagner l’Euro 2012.
André 3/5 : On lit et on entend (trop) souvent des ‘Nizza Merda’ et pourtant on devrait remercier cette ville d’avoir vu naître Benjamin André, ce jeune homme plein de talent, de combativité et d’acharnement. Sans lui, et sans sa déviation pour Diawara, on n’en serait sans doute pas là.
Cavalli 5/5 : Au four et au moulin, à la récupération et à la finition. Cavalli est l’homme du match, il est même plus : Cavalli est le héros des ajacciens. Son doublé, plein de sang-froid et de maîtrise est un modèle du genre. Placé au bon endroit, ses deux seules frappes du match ont fait mouche. Comme un symbole c’est lui, l’ajaccien de naissance, qui sauve l’A.C.A. Quel bel homme, il était partout, mais il est surtout dans nos cœurs.
Kinkela 3/5 : Notre joker de luxe s’était vu offrir une promotion. Titulaire côté gauche, Kinkela a beaucoup tenté, beaucoup pesé mais au final, il a peu réussi. Mais on s’en fout puisqu’ON EST EN LIGUE 1, ON EST EN LIGUE 1, ON EST, ON EST, ON EST EN LIGUE 1.
Eduardo 3/5 : Alors que son club était dos au mur, lui a joué dos au but. C’est pour ça qu’il a préféré donner le ‘do’ à l’attaque plutôt que le ‘la’. Passeur décisif sur le deuxième but, Eduardo finit la saison sur une bonne note.
I rimpiazzanti :
Tiberi, 68ème, NN : Etait à l’investiture de François Hollande.
Ilan, 68ème, NN : A bien équilibré le milieu et l’attaque ajaccienne.
Lasne, 79ème, NN : Rien à dire.
Voilà cette académie s’arrête là, mais le Perfettu reviendra pour des petites surprises d’ici peu et, bien sûr, vous aurez un bilan. Mais pas tout de suite, hein, faut que le Perfettu se repose. D’ailleurs, il part en cure à Merano avec Araujo Ilan. Mais avant cela, un petit proverbe.
« Inde u bè, tutt’u mondu ci stà bè, inde u male, tutt’ u mondu ci stà male » / « Quand il y a du bien-être, tout le monde trouve son compte, dans la misère, tout le monde souffre. »
« Aio…Aio…Andemi tutt’o stadiu . A mé…A té. Ché un matchu disputatu a d’a juca A.C.A. Ma l’arbitru qualli sera ?
Gridemi e via l’A.C.A »
Basgi,
Perfettu Erignacci.
C’est vraiment moche Perfettu ce que tu as fait à Malherbe. Never forget, allez Bastia.
C’est beau, c’est gratuit. J’aime.
Mais je m’interroge, il n’y a pas de rivalité entre clubs corses ?
Bravo, il fallait le faire!
@Porthos:la tendance est à l’apaisement. Enfin les plus apaisés sont les acéistes. Le Gaz aura un gros esprit de revanche et la jouera peut être un peu plus perso.Sinon entre l’A.C.A et le S.C.B se sera bon enfant.Sauf entre les supporters…
é bé voila ;-)