Le Onze Anal Historique de l’AJ Auxerre

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MC Hamel est allé déterrer des cadavres à l’instar de son Loulou régional.

Dans la série des ‘Onze Anal’, c’est aujourd’hui MC Hamel qui nous propose un superbe combo de types méritant presque tous l’oubli et passés par cette vénérable institution qu’est l’AJA. Courageux, MC Hamel a tenu a leur rendre un vibrant hommage ne fut-ce que parce qu’ils ont porté la tunique icaunaise. Bon en fait il les déteste, mais gardez ça pour vous. Merci MC Hamel.

AJA = réussite de la formation, révélation de jeunes à haut potentiel, transferts malins de joueurs dénichés en Europe de l’Est. Oui, mais pas toujours. L’histoire – plutôt belle – de l’AJA au plus haut niveau a aussi pu rimer avec fiasco ou désillusion.

Pour cette équipe que l’on n’aurait pas aimé voir, un schéma que l’on n’a jamais vu. Un 4-4-2 bien à plat…

Découvrons d’un air désinvolte les membres de ce Onze Anal, au plus haut des cieux.

Gardiens

Le turnover traditionnellement limité à ce poste fait que ce sont des remplaçants qui figurent dans la sélection.

1) Ronan Le Crom

Quand on est le remplaçant de Fabien Cool, qui a battu tous les records d’apparition sous le maillot auxerrois, il faut être au taquet à chaque rare occasion qui vous est donnée de briller. Ca n’a jamais été le cas pour Le Crom, 9 matches (dont 4 en titulaire) en 10 années passées au club, 14 buts encaissés et des prestations flippantes. Pire souvenir de supporter : 2001, un match de coupe à Nantes contre les futurs champions, Auxerre tient le nul et Ronan décide de sortir le grand jeu pendant les prolongations. Score final: 4-1 pour les Canaris. Merci Ronan d’avoir été ensuite traîner ton modjo à Guingamp, St Etienne, Troyes, Lens et Grenoble. Un chat noir au look de Steven Seagal, un concept jamais égalé depuis. C’est pas dommage.

2) Sébastien Hamel

Très lecromesque, il suscitait lui aussi des malaises chez les amateurs du club à chaque évocation de son nom. Le CV de la bête :

– 2005: Metz vs Auxerre, 0-0 à la mi-temps. Entrée de Sébastien Hamel, victoire de Metz 3-0.

– Toulouse vs Auxerre, 0-0 à la mi-temps. Entrée de Sébastien Hamel, victoire de Toulouse 2-0. Y a du mieux.

– 2006: Nantes vs Auxerre, une entrée en jeu timide à la 14ème minute avant un final en apothéose. Auxerre tient sa victoire (1-2) à quelques minutes de la fin et Hamel remet les choses en ordre. 3-2 pour Nantes. Seb, c’est mal.

Il a ensuite persévéré dans un rôle de doublure, à Marseille ou Toulouse notamment (jusqu’à sa retraite), et a été récemment appelé en équipe de France de beachsoccer, un sport dans lequel il est normal de prendre plus de 5 buts dans un match. En paix avec lui-même, donc.

3) Rémy Riou

Sélection qui peut sembler sévère de prime abord. Il se retrouve ici pour être passé du statut de bon espoir national à celui de remplaçant de l’ex second gardien de Nancy. Il en a perdu ses cheveux.

Arrière latéral gauche

Ah t’es là toi ?

1) Eric Assati

Doublure de Rabarivony, ce joueur originaire de la Réunion n’a jamais pu prétendre à une place dans le onze, ses quelques entrées justifiant pleinement le rôle qui lui était confié. Il glisse ensuite vers l’équipe B avant d’aller tenter sa chance à Amiens et finalement chercher un peu plus de bonheur sur son île natale.

2) Jérémy Berthod

C’est sans doute qu’à Auxerre que Jérémy a réalisé que les promesses qui ont accompagné ses débuts lyonnais resteront vaines. Barré à Monaco par Muratori et tout ce qui peut faire office d’arrière gauche, il connaît le même sort en Bourgogne, où Jean Fernandez lui préfère un non spécialiste du poste (Grichting, voire Dudka). Cruellement surnommé Zero Berthod.

3) Dariusz Dudka

Son niveau de jeu justifierait peut-être un rang anal plus élevé. Mais, polyvalent malgré lui, ce milieu polonais a quand même dépanné plus d’une fois au gré des blessures et suspensions, notamment en latéral gauche, où sa lenteur et son marquage très respectueux de l’adversaire n’ont absolument pas fait de merveilles.

Arrière latéral droit

De la Macédoine, deux légumes.

1) Robert Popov

A force de regarder des matches douteux dans des championnats suspects, Jean Fernandez en arrive à commettre l’irréparable. Un peu comme quand on cherche absolument à rapporter un souvenir de voyage, quitte à allègrement franchir les limites de la faute de goût. Popov se pose là, international macédonien pas vraiment espoir et pas vraiment confirmé. Il a été jusqu’à perdre sa place en CFA.

2) Frédéric Jay

Contrairement à Radet, Cool ou Mignot, voilà un joueur fidèle au club (14 ans passés à l’AJA) qui n’aura pas su se faire une place dans l’équipe et se sera contenté de faire le nombre de temps en temps. Il est ensuite passé par Rennes, Grenoble, le chômage et Mons. Un joueur d’appoint, ni plus ni moins.

3) Baptiste Martin

Lancé dans le grand bain par Santini en 2005, ce défenseur central de formation est aligné à droite les rares fois où il a l’occasion de joueur en pro. Ce qui lui a nui sans doute. Prêté à Clermont puis finalement transféré à Courtrai, Belgique, il fait partie de cette longue liste de timides anonymes qu’un centre de formation hyperactif peut lâcher un peu sauvagement sur le bord de l’autoroute.

Egalement cité: Laurent Ciechelski.

Charnière

Ca peut sauter à tout moment.

1) Pedro Reyes – Tomasz Klos

Reyes : Guy Roux s’est toujours montré réservé quant aux recrutements de joueurs sud-américains. Trop loin, trop cher. Pensant néanmoins réaliser un bon coup avec l’arrivée de cet international chilien, il s’est juré depuis que l’on ne l’y reprendrait plus. Pedro n’a jamais semblé en mesure de s’adapter au jeu européen et c’est au bout de 4 ans (tout de même) qu’il repartira dans son Chili natal.

Klos : Arrivé en 1998 du LKS Lódz (à vos souhaits), ce rugueux défenseur polonais ne parvient pas à prendre ses marques dans un championnat, peu aidé par la présence de Reyes à ses côtés. Une charnière United Colors of Benetton, il faut dire que ça bouloche vite.

2) Gabriel Tamas – Marcos Antonio

Tamas : le syndrome Football Manager en pleine face. La transition entre mondes virtuel et réel peut faire mal, surtout lorsque le joueur est un inconditionnel des sorties nocturnes et qu’il échoue dans l’Yonne. Défenseur central, arrière droit, milieu défensif, toutes les recherches sont restées infructueuses et c’est sur un constat d’échec que le joueur a été prêté au Rapid Bucarest puis cédé à West Bromwich Albion, deuxième pire défense de Premier League au moment où je vous écris. Hasard ou coïncidence ?

Marcos Antonio: deuxième sud-américain à débarquer au club, et toujours le même succès. Arraché en 2007 pour 2,2 millions d’euros au nez et à la barbe de Caen (on a les ennemis qu’on mérite), le Marc-Antoine brésilien n’est absolument pas impérial, bien que fortuné, et se retrouve prêté au PAOK Salonique. Poissard jusqu’au bout puisqu’on lui décèle alors un cancer de la gorge. S’en suivent des complications juridiques sur la résiliation de son contrat et sa rémunération. Moche. Il a retrouvé les terrains du côté de Belenenses.

3) Ned Zelic – Oumar Kalabane

Zelic : remplacer Laurent Blanc par un Australien en provenance de notre bourreau préféré, le Borussia Dortmund, l’idée était mignonne. Remarque, l’OM a bien tenté de remplacer Blanc par Berizzo. Il doit y avoir quelque chose. Les blessures et les difficultés d’adaptation ont abrégé l’aventure bourguignonne de celui que Soeur Alex herself avait repéré. Dommage.

Kalabane : recruté par JF dans un de ses anciens clubs (Etoile du Sahel), cet athlétique défenseur a très vite semblé perdu pour la L1. Transféré en Turquie lors du mercato hivernal 2007, il ne restera pas dans les mémoires.

Egalement cités: David Recorbet, Frédéric Danjou, Oumar Dieng, Cyrille Magnier.

Milieux centraux

Le pire du milieu.

1) Frédéric Thomas – Issa Ba

Thomas : le staff auxerrois pense avoir fait une bonne affaire en lâchant 4 millions d’euros sur le milieu manceau, très en vue au cours de la saison 2005-2006. Raté. Sa lourdeur et ses imprécisions techniques deviennent vite un handicap pour l’équipe, et c’est au bout d’un an pénible qu’il retourne au bercail, pour 2 millions d’euros. Une jolie moins-value.

Ba : défaite contre Livourne en poule de coupe de l’UEFA. Elimination. Qui n’est pas au courant que l’équipe est sortie de la compétition? Issa Ba ! Kahlenberg prête son 4X4 à Issa? Sa femme le plante contre un muret. Pour le reste, rien de folichon sur le terrain et une carrière qui s’est poursuivie à Cracovie, Targu Mures puis Terrassa. Burp.

2) François Pantxi Sirieix – Hassan Yebda

Sirieix : un Basque en Bourgogne, c’est à peu près tout ce que l’on pourra dire de la période auxerroise de ce milieu moyen, qui s’affirmera un peu plus du côté de Toulouse.

Yebda : considéré comme une pépite – il fait partie de l’équipe de France championne du monde des moins de 17 ans en 2001 -, il n’arrive pourtant pas à se hisser en équipe première, est prêté à Laval puis quitte le club en 2007. Il enchaîne ensuite le Mans, Benfica, Portsmouth et Naples, toujours avec la même rengaine : des débuts prometteurs avant de décliner et changer d’air. Une sorte de Ben Arfa, fracture en moins, mais mental intact.

3) Lassina Diabaté – Stéphane Carnot

Diabaté : Pilier de l’équipe de Bordeaux championne en 1999, il signe pour l’AJA à la fin de son contrat, en 2001. Bien que l’équipe finisse troisième cette saison là, son style pataud jure un peu dans un collectif axé sur la rapidité et la qualité technique.

Carnot : venu rejoindre son compère guingampais Stéphane Guivarc’h en 1998, il est loin de connaître la même réussite et repart du côté des côtes d’Armor en 2000 sur un goût d’inachevé, son talent de meneur de jeu étant indéniable.

Milieu gauche

Des milieux très gauches.

1) Alexandre Comisetti

Transféré en 1999 depuis le Grasshopper Zürich afin de préparer le départ de Diomède, il n’a jamais franchi le palier séparant les championnats suisse et français, provoquant une faille à ce poste traditionnellement bien garni chez les icaunais.

2) Jean-Michel Lesage

Enrôler un joueur confirmé de L2 est un pari risqué. N’est-ce pas Cédric Fauré ? Alors, quand Jihèf décide en plus de faire de Lesage un ailier gauche à 30 ans, alors que le bonhomme a sévi des années durant en tant qu’attaquant axial, ça coince. 6 mois et 11 matches plus tard, barré par Kevin Lejeune, il repart se rassurer au Havre. « Ce n’était qu’une aventure passagère, tout redeviendra comme avant ma chérie ».

3) Vlad Munteanu

Surtout, ne pas faire n’importe quoi sous le coup de la panique. La saison 2007/2008 est partie sur des bases catastrophiques, et Fernandez cherche un milieu gauche. Abonné au banc à Wolfsburg, qui commence à grandir, Vlad débarque en janvier pour un prêt de 6 mois et une option d’achat d’un million et demi d’euros. Celle-ci ne sera pas levée, et nous tairons pudiquement les raisons de cette décision. Surtout, ne pas faire n’importe quoi sous le coup de la panique.

Egalement cité: Aurélien Capoue.

Milieu droit

La droite molle.

1) Pierre Deblock

Il faudrait faire un topo sur ce que sont devenus les anciens membres de la dream team sedanaise qui avait mis au supplice le PSG (un 5-1 mémorable) : Mionnet, Quint, Di Rocco, Satorra, Ndiefi… Et donc Deblock, dont le talent reconnu après une année pleine en D1 fait de son transfert à Auxerre un joli coup, à l’époque en tout cas. Hormis un but surréaliste marqué au Vélodrome – une frappe molle plein centre que Trévisan se charge de dévier dans son but – sa période auxerroise est en échec cuisant. Mais au vu de ce qu’ont fait ses anciens copains des Ardennes, est-il le pire ? Vous avez quatre heures.

2) Nicolas Marin

Formé au club et né un an avant Cissé, il n’a pas vraiment connu sa réussite, même s’il s’est lui aussi essayé à de condamnables extravagances capillaires (mon dieu, ce gris argenté). Jouant des bribes de match ici ou là, avec un style de chien fou qui ne convainc guère, il part finalement gagner du temps de jeu à Saint-Etienne, alors en D2. Puis viennent Sedan, Lorient, Plymouth et Sion. Un tour d’Europe du tourisme underground.

3) Moussa N’Diaye

Arrivé d’Ajaccio, il a très vite su désespérer les plus optimistes des supporters, alternant avec brio les chevauchées incontrôlées et les dommages collatéraux dûs à ses tirs osés. Précurseur d’Oliech, à qui on a laissé le temps de s’améliorer en raison de sa jeunesse.

Egalement cités: Antoine Sibierski, Dennis Oliech, Philippe Delancray.

Attaquants

Des saisons de vendanges.

1) Marcin Kuzba – Toifilou Maoulida

Kuzba : 5 matches, 0 but. L’anti Szarmach, l’anti Jelen. On ne peut pas avoir 100% de réussite avec la filière polonaise non plus.

Maoulida : arrivé en grande pompe dans le cadre du transfert de Cheyrou à l’OM à l’été 2008, il a été pris en grippe par les supporters pendant un match contre Bordeaux dans lequel, après avoir manqué un pénalty, il a désobéi aux consignes pour en rater un deuxième. Niculae lui prend finalement sa place et Toif’ repart avec ses bandelettes qui sentent le renfermé dès l’hiver suivant. Direction Lens où il reste assez controversé.

2) Piotr Wlodarczyk – Helder Esteves

Wlodarczyk : 7 matches, 0 but. L’anti Szarmach, l’anti Jelen. On ne peut pas avoir 100% de réussite avec la filière polonaise non plus.

Esteves : goleador des divisions inférieures (33 matches, 40 buts en CFA au Lusitanos de St Maur), il est recruté en 2001 pour donner du poids à l’attaque de CFA orpheline de Cissé et éventuellement pointer le bout de son nez en équipe première. L’homme qui pouvait compter sur ses 9 doigts – il en a perdu un en accrochant sa bague à un grillage au cours d’une célébration de but – ne joue que 2 matches de L1 et poursuit ensuite sa découverte du monde pro en L2., plus conforme à son standing.

3) Romain Poyet – Luigi Pieroni

Poyet : il fait partie du club amateur de St Priest qui a sorti l’AJA en coupe de France en 2001/2002. Cissé ne laissant pas trop de miettes aux autres, il est notamment prêté à Clermont et ne joue, de 2002 à 2006, que 25 matches sous le maillot auxerrois pour un seul petit but. Maigre. Il poursuit son parcours en L2, opérant un glissement vers l’aile, à la Kuyt. Ses qualités s’expriment enfin en L1 cette année, du côté de Brest.

Pieroni : s’il est analement incontesté du côté de Nantes ou Lens, Pieroni laisse un souvenir plus mitigé à Auxerre. Il signe en 2004 après une première et dernière saison de feu du côté de Mouscron, et devient un joker intéressant : 6 buts la première année, 12 la seconde. Pas de quoi en faire un indéboulonnable cependant, et son jeu pauvre ne colle pas au style mis en place par Roux puis Santini. Ses talonnades ratées (il devait tenter de gagner un pari pour en faire autant à chaque match) et une personnalité parfois limite n’ont pas aidé à rendre le belge populaire.

Entraîneur

Y en a eu d’autres, quand même.

1) Alain Fiard

Ancien joueur du club et entraîneur de différentes équipes de jeunes, il devient adjoint de Guy Roux en 2001, avant d’assurer l’intérim pendant les ennuis de santé du grand manitou de l’AJA (de novembre 2001 à janvier 2002). Pas le temps de faire des miracles ou des catastrophes, et donc rien de bien anal, mais juste ce qu’il faut pour exposer une moustache qui fait de lui l’inventeur incontestable du style Guy Lacombe. On ne vous remercie pas, Alain.

2) Jacques Boulard

Soyons honnête, personne ne le connaît. Je voulais juste caser son patronyme chantant. Pour l’accabler malhonnêtement, on dira qu’il n’a pas su hisser le club en D1 dès les années 40. N’est pas Guy Roux qui veut.

3) Jacques Santini

Pas vraiment anal non plus (difficile de trouver des indiscutables de ce côté là à l’AJA), il réalise une saison honnête (6ème en championnat) avant d’annoncer son départ, ses désaccords avec la politique du club étant devenus trop importants. Il est vrai que le recours au prêt de joueurs renommés (Luyindula, Berson) et ses ambitions quant à la construction d’une équipe plus clinquante ne sont pas bien passées auprès de la direction. C’est surtout le manque d’affinités avec un Guy Roux dont l’ombre plane encore sur le club qui aurait précipité son départ. Au grand regret de certains supporters qui espéraient voir le club évoluer vers une plus grande modernité. On n’en saura jamais vraiment plus, Jacquot n’étant pas un moulin à paroles.

Sponsor maillot

1) Prest’Oil

2007-2008, le club a perdu de sa superbe et peine à trouver de nouveaux partenaires. C’est Gégé Bourgoin qui joue les pompiers de service et meuble le vide laissé sur le maillot avec le sigle d’une obscure société d’extraction pétrolière (du vert sur un maillot blanc et bleu, ça jure un peu). Comme pour rappeler les liens pas toujours clairs qu’a pu tisser le bonhomme ici ou là.

2) Fimagest

Quand Auxerre se la joue monégasque et arbore fièrement le nom d’une société de gestion sur sa tunique, ça change du poulet. Aujourd’hui, c’est une marque de yaourt. L’honneur est sauf.

3) Nasuba Express

Sponsor de Troyes et de Metz, le truc qui sent un peu la défaite en gros. Ca aurait pu être le cas au cours d’une saison  2008-2009 bien mal engagée qui a vu JF corriger le tir avec le prêt surréaliste de Sammy Traoré et un non moins surréaliste changement tactique : passage au 3-5-2, schéma ultra conservateur que l’on croyait disparu avec les 80’s.

6 thoughts on “Le Onze Anal Historique de l’AJ Auxerre

  1. jolie équipe, cependant la citation de Sibierski est pour moi injustifiée!

    Sinon, devant on a aussi eu un certain Laslandes assez fabuleux : l’année ou l’AJA est championne, Martins avait plus marqué que lui je crois… Et dire que Guivarch était sur le banc :'(

  2. Snoopyseb

    -Sibierski a été un très bon joueur mais ça a été un peu moins bien à Auxerre: pas vraiment titulaire, soupçonné de dopage, trimballé bien souvent sur l’aile droite pour jouer les utilités… Il s’est retrouvé à Nantes et Lens, mais n’a jamais vraiment été à la hauteur de sa réputation lilloise pendant ses années chez nous. Bémol: il n’apparaît pas très haut dans cette sélection.

    -Laslandes reste un des joueurs qui a marqué l’AJA. L’année du titre, il termine à 12 buts, Martins, auteur d’une années exceptionnelle, à 13 buts. Ce n’est quand même pas dégueu. Et rien que pour son but en retourné refusé contre Dortmund en 97, il mérite un petit quelque chose. Vous le trouverez donc on the bright side of AJA, côté onze mondial

  3. arf… Moi Laslandes je peux vraiment pas désolé^^. 12 buts dans le schéma de jeu de l’époque et avec l’équipe qu’il avait derrière lui, c’était le minimum : après tout, on jouait pour notre pointe. La preuve avec les stats de Guivarch et Cissé en suivant.

    Son retourné contre Dortmund était somptueux… Mais refusé injustement!

    Pour Sibierski j’avais oublié cette histoire de dopage…

  4. Reyes et Klos n’ont rien à faire titulaires (surtout le polonais) comparé à Marcos Antonio, Zelic, Magnier, Kalabane, Dieng ou Tamas.

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