gmouillé

En amoureux du Liverpool F.C. Gerrard Mouillée ne pouvait pas nous proposer autre chose qu’un Onze Anal des plus fouillés. La logique s’impose ainsi qu’une petite dose de partialité, mais force est de constater que notre académicien ne recule devant rien pour nous proposer le meilleur de l’Anal, tel un Jacques Vabre des bas-fonds intestinaux. Bravo Gerrard.

Le Liverpool FC, fondé en 1892, c’est 18 titres de champion d’Angleterre (mais aucun depuis l’instauration de la Premier League, oui, on sait merci !), 5 Coupes d’Europe des Clubs Champions, 3 Coupes de l’UEFA, 7 FA Cup 7 Carling Cup et 15 Community Shield.
N’en déplaise aux mancuniens, il s’agit là du plus grand palmarès d’Angleterre.
Mais ce palmarès, il fut acquis grâce à  des joueurs de légende (voir le onze mondial de légende), mais également grâce aux joueurs suivants.
En effet, toutes ces erreurs de casting ont apportée leur pierre à l’édifice. Sans voir ces plombiers/coiffeurs/charcutiers fouler la pelouse d’Anfield, les glorieux entraineurs n’auraient pu dénicher le talent, et les fans reconnaitre le beau jeu…
Avec les casseroles de Houiller et Benitez réunis, on obtient 75% de l’équipe. Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Séquence hommage, durant laquelle Gerrard Mouillée vous demande de ne pas applaudir.

Le Onze titulaire :


L’homme-passoire (GB):

Or : Charles-Hubert Itandje

« Dans ce onze Anal, je met Itandje et je construirai l’équipe autour ! » Gerrard Mouillée n’a pas oublié ce brave Charly, cireur de banc professionnel, porteur d’eau de San Pepe Reina, qui a vu sa vie basculer le 16 avril 2009, au lendemain de la cérémonie commémorant les vingt ans de la tragédie du Hillsborough. Petit rappel : Anfield est plein à craquer, 45.000 fans de Liverpool et Everton pleurent leurs morts et Itandje est filmé par les caméras en train de faire le pitre, tout sourire, essayant de décoincer son pote Damien Plessis, de six ans son cadet, c’est qui le gamin ? Mode Groland On : « Et là, c’est le drame… » Mode Groland Off. Des milliers de fans veulent sa peau, Charly doit quitter la ville. Même Auclair le gooner s’insurge : « Itandje, vas te faire foutre! ». Itandje est depuis deux ans sur la liste des transferts, et attend impatiemment un départ rapide. Les fans aussi…

Argent : Mike  Hooper :

Une carrière de douze ans (dont huit chez les Reds), qui totalise 125 matchs à peine. Hooper était un brillant coupeur de citron apparemment. Une aptitude qui ne l’aurait sans doute pas aidé lorsque arrive la chance de sa vie (la seule et unique d’ailleurs), lors de la saison 1988-1989 Grobbelaar se blesse pour 17 matches. Mais l’intérim est mal assuré et Bruce retrouve sa place et Hooper son banc. Poussé au départ avec l’arrivé de James en 1992 (quand même, David James !), il signera pour deux ans à Newcastle avant de se faire oublier du monde du football. Il est aujourd’hui videur de boite de nuit à Chester et là aussi, il laisse tout rentrer…

Bronze : David « Calamity » James :

Gardien mondialement connu plus pour ses aptitudes de clown que celles de footballeur, il était l’illustration humaine parfaite du contraste : capable d’une envolée spectaculaire pour aller protéger de la gonfle la famille araignée qui logeait dans sa lucarne, dix minutes avant de louper une passe en retrait de son défenseur qui terminera sa course dans les filets. Il fut l’un des pionniers des « Spice Boys » avec Redknapp, Mc Manaman et Fowler : ces footballeurs dont le pouvoir et l’argent ont fait tourner les têtes et fait valser les nénés. Bling-bling, alcool, drogue, orgies, une révolution pour l’époque ! Trop occupé pour se concentrer sur son jeu entre ses jeux vidéos et son mannequinat pour Armani, le David s’est vu projeté sur le banc à l’arrivée de Brad Friedel, avant de faire ses valises pour Villa et pour une carrière assez correcte, mais assurant au moins une fois par saison sa titularisation dans le zapping de fin d’année…

Le dommage (col)latéral gauche (DG):

Or : Djimi Traoré :

Formé à  Laval, Gérard Houiller le fait signer du coté de la Mersey à seulement 19 ans. Au bout de deux ans, Gégé l’enverra chez les ch’tis de Lens pour un an. A son retour, on lui donne sa chance avec une blessure de Stéphane Henchoz. Il en profite ainsi pour montrer sa pauvreté technique et sa façon si particulière de s’emmêler les compas. Henchoz revenu, il est envoyé en réserve pour la saison suivante. Sur un malentendu Benitez le titularisera en finale de Ligue des Champions 2005. Au bout de deux minutes, il commet la faute qui amène le 1er but du Milan, ça commence fort ! Traoré, c’était le football champagne… mais à l’envers! Il sévirait actuellement du coté d’une principauté sous les ordres d’un moustachu défonceur de porte…

Argent : Grégory Vignal :

Dans la flopée de frenchies ramenés par Gégé, Vignal est le plus mythique. Issu du pays de George Frêche et de Loulou le pisseur aux raies, il arrive avec la réputation de jeune espoir. Une première saison où il revêtit six fois la tunique rouge, histoire de lui mettre l’eau à la bouche. Barré par le rouquin du Nord, il ne jouera qu’une dizaine de matchs les deux saisons suivantes. La suite, c’est (encore) une histoire de prêts : Bastia, Rennes puis Espanyol de Barcelone, comme autant d’échecs, puis enfin un prêt aux Rangers avec lesquels il remporte la coupe d’Ecosse, et signe la seule vraie bonne saison de sa carrière. Libre de tout contrat en fin de saison, les Rangers le veulent mais Grégory n’est pas d’accord avec les termes du contrat et signe pour Portsmouth. Un choix de carrière Gravelainesque qui l’a conduit aujourd’hui dans la prison grecque d’Atromitos, où il a probablement perdu sa virginité anale…

Bronze : Andrea Dossena :

Un rital en Red, il n’y en a pas eu cinquante dans l’équipe, et quand on se rappelle de Dossena, on comprend pourquoi. Dans ce championnat viril et rapide, le petit Andrea ne s’y est jamais fait. Tantôt à la rue sur les débordements, tantôt défoncé à l’épaule par son vis-à-vis, il eu au moins le mérite de rappeler à quel point Riise était exceptionnel. Malgré cela, Gerrard a longtemps hésité à le mettre en tant que deuxième dauphin du Onze Anal ! Oui car des latéraux qui ont réussi à planter deux pions en une semaine face au Real et Manchester United, ça doit bien être le seul ! Et puis finalement, son retour fracassant avec le Napoli à Anfield, nous offrant deux buts lui donne finalement le mérite d’apparaitre dans un des Onze de légende. Comme le mondial était bouché, il a droit à l’anal…

Le charnière aquatique (DC):

Or : Phil Babb & Bjøm Tore Kvarme :

Phil Babb avait tout pour être dans ce Onze Anal : des pieds en cartons pour assurer des contrôles à trois mètres, des grandes jambes pour mieux s’emmêler les pinceaux, et surtout la vélocité d’un Ronaldo (le vrai, hein ! Pas le gay-friendly) saison 2009-2010. Malgré tout il laissera son empreinte à Anfield, précisément sur le poteau droit des buts coté Anfield Road lower. Le 4 septembre 1998, d’un tacle glissé Babb écarte un ballon qui partait dans le but vide. Problème ? Il a beaucoup plu, et le pauvre Phil ne peut interrompre sa glissade et vient percuter le poteau de plein fouet… avec son service trois pièces! Comme un seul homme, le Kop lance un « ouch » réflexe, comme pour compatir avec celui qui vient de perdre sa dignité et peut-être plus encore…

Quant à Kvarme, Gerrard sent frémir les supporters stéphanois à la simple énonciation de ce nom. Il devait à l’origine remplacer Johnny Scales parti chez les Spurs. Après une première saison correcte, l’arrivée d’Houllier coïncidera avec sa place de titulaire sur le banc. Autant son compatriote Bjørnbye restera une légende d’Anfield, autant le jour où il nous a conseillé Kvarme, il aurait mieux fait d’aller boire « juste un verre » avec McManaman et Fowler…

Argent : Torben Piechnik & Rigobert Song :

Le réservoir de joueurs nordiques se poursuit avec Piechnik, un bucheron venu tout droit du Danemark et de son FC Copenhague, fournisseur officiel de Charles Ingalls du ballon rond. Il arrive à Anfield auréolé d’un titre de champion d’Europe 1992 glanée avec le Danemark. Malgré cela, il ne s’adaptera jamais au jeu physique du championnat anglais, et un an après son arrivée, Sounness qui l’a ramené est remplacé par Evans. Piechnik retrouvera le banc, avant de s’en retourner dans son Danemark natal.

Et oui ! Le cinquième rasta rocket a lui aussi trainé ses dreads à Anfield. Pas aussi « cool man » que ses compères, il eu la mauvaise idée un jour, à l’entrainement, de se foutre de la gueule du jeune Jamie Carragher. Erreur ! Sur le premier ballon, Carra expédia un tacle du bout du monde à faire pâlir Di Méco. Alors que Rigobert Song pleurait au sol, petit Jamie se pencha sur sa victime et lui lança un magnifique « You’re not fucking laughing now, are you, you soft cunt ? » en scouse dans le texte. L’homme-éléphant à montré à Liverpool que son talent était inversement proportionnel à la taille de son pénis. Ben quoi, on peut pas tout avoir…

Bronze : Stéphane Henchoz & Mauricio Pellegrino :

Que fait Stéphane Henchoz ici ? Il est vrai qu’il fait partie intégrante de l’équipe qui remporta le « Treble » de 2001. Et bien tout simplement, car toute la polémique de la main d’Henry, tricheurs de français, et c’est pas bien, et patati, et patata… Et bien il en est à l’origine ! En 2001, lors de la finale de la FA Cup, Henchoz arrête de la main un tir de… Titi lui-même ! Pénalty non sifflé, derrière les Reds remportent la Cup. Il s’est passé quelque chose ce jour-là qui s’est gravé dans la tête du jeune Henry (en même temps, vu la taille du melon, on peut y graver un tas de choses là-dedans !). Pas étonnant donc de le voir à son tour, presque neuf ans après, utiliser « l’interdit »! On appelle cela « l’effet papillon suisse »…

Premier argentin de l’histoire du LFC, Pellegrino arrive de Valence (où il aurait dû rester !) en 2005, après la finale d’Istanbul. Dommage ! On se demande encore si Benitez l’avait ramené parce qu’il croyait vraiment que Mauricio aller suppléer la paire Hyypia-Carragher, ou qu’il voyait déjà en lui l’entraineur de la réserve qu’il allait devenir ? On ne saura probablement jamais. Après douze petits matchs, Pellegrino est prié de retourner en Espagne par les dirigeants. Hier encore, il était toujours le toutou de Rafa à l’Inter, et n’a toujours pas envie de mettre autre chose que des survêts…

Le dommage (col)latéral droit (DD):

Or : Gary Ablett :

« It’s up for grabs now ! » Cette phrase du commentateur Brian Moore résonne encore dans la tête des supporters de Liverpool et d’Arsenal depuis 21 ans. Résumons : 26 Mai 1989, Anfield Stadium, Liverpool reçoit Arsenal pour le compte de la dernière journée. Le classement est serré comme les strings de Jenna Jameson : Liverpool en tête de trois points de +2 en différence de buts sur Arsenal. Le score est d’1-0 pour les Gunners à la 91e minute lorsque Michael Thomas s’infiltre dans la surface pour aller planter le deuxième pion. Neuvième titre pour Arsenal et Liverpool n’a que ses yeux pour pleurer. Le fautif ? Ablett qui a sans doute cru que le marquage ne durait que 90 min et pas question de faire des heures sup’. Il signera trois ans plus tard chez l’ennemi d’Everton, histoire d’assurer un souvenir impérissable du coté d’Anfield…

Argent : Josemi :

Aurait pu être titulaire si Gerrard avait jugé uniquement du niveau. Ramené dans la valise de Benitez dès 2004, il ne fera pas partie de cette horde d’Espagnols talentueux contribuant à la « Rafa-lution ». Non, lui il se contente de se faire exclure dès le mois d’octobre contre Fulham laissant Finnan faire ses preuves. Ainsi il s’assure une place de titulaire en tribune, au chaud pour l’hiver. Quelques matchs de CL et hop, le voilà crédité d’un beau titre sur son palmarès : « Vainqueur de la Ligue des Champions ». La classe ! En catimini, il s’en retourne à son Espagne, à Villarreal fin 2005. Jose who ?

Bronze : Jan Kromkamp :

2006 donc, Kromkamp arrive de Villarreal dans le cadre d’un échange avec … Josemi ! Sacré Rafa, se débarrasser d’un abonné du banc pour un éplucheur d’orange (qui l’était déjà à Villarreal), c’est tout lui ça. Dans un club où Finnan est bien ancré en titulaire, il n’a sorti son impeccable chevelure blonde que quatorze fois dont une fois en finale de FA Cup, ce qui lui aussi, lui fait une belle ligne sur le CV pour pas un rond…

Le cadenas rouillé (MDC):

Or : Salif Diao :

Si le petit pont devait être l’éjaculation faciale footballistique, alors au moins un match sur deux finirait en bukkake pour Salif. Ses grandes jambes fines souvent trop écartées étaient le rêve de tout n°10. Transféré du grand CS Sedan-Ardennes de l’époque par Gégé les bons tuyaux qui avait été impressionné par sa Coupe du Monde avec le Sénégal. Après une première saison correcte (quarante matchs en tout), mais au poste de défenseur qu’il n’aime pas trop (Toulalan n’a rien inventé), Houllier lui met une pression de plus sur les épaules en disant de lui que c’est « le nouveau Vieira ». Diao craque sur le terrain et voit se faire sortir maintes fois jaunes et rouges. La seconde année fut catastrophique : trois matchs de PL et sept en tout. Rafa arrivant avec Alonso, Sissokho un an après ça sentait pas bon pour le Salif qui après des prêts à Birmingham et Portsmouth, il signe à Stoke City où il serait encore aux dernières nouvelles…

Argent : Jean-Michel Ferri :

« Agent spécial Ferri au rapport Mr H ! » La taupe de Knysna ? Pff, une broutille à coté de Jean-Mi ! Capitaine exemplaire et véritable légende des canaris nantais, Ferri est appelé par Houllier de sa prison turque d’Istanbulspor, en 1998, pour amener « de l’expérience » à ses jeunes pousses talentueuses. Il comptabilisera 47 minutes de jeu en deux matchs où il est entré. Mais surtout il est soupçonné d’être les yeux et les oreilles de Gégé dans le vestiaire. Là dans son coin, il pouvait tout observer et répéter comme un bon petit rapporteur ! Six mois plus tard il rentrera en France à Sochaux. En tout cas, Houllier, n’a apparemment pas changé ses habitudes en signant à Villa, puisqu’il a prit avec lui le professionnel du lancer de chronomètre, Robert Duverne. Tiens donc?

Bronze : Christian Poulsen :

Arrivé cet été et déjà dans la légende ? Et oui, Christian Poulsen a tout d’un grand pour figurer en dauphin de ce Onze Anal. Il arrive en 2010 pour remplacer un Mascherano qui cadenassait le milieu des Reds depuis trois saisons. Dès les premiers matchs, les fans comprirent qu’après avoir vendu leur Murcielago au Barça, il venaient de récupérer une vieille Simca 1100 rouillée. Lent, imprécis sur le jeu court, catastrophique sur le jeu long, marquage à trois mètres pour ne pas tomber raide à la Marc-Vivien (RIP), il devient la tête de turc des supporters et l’objet de railleries. De plus, il est antipathique auprès des enfants qui lui demandent un simple autographe. Gerrard attend impatiemment un Lyon-Liverpool afin qu’en marge du match puisse se dérouler la finale mondiale du « Je te tiens, tu me tiens… » avec Claude Puel. Pour une fois qu’il pourra être spectaculaire…

Le guignol du PS (MG):

Or : Bernard Diomède :

Quand on s’amuse à faire la liste des 22 champions du monde 1998, il y en a toujours un ou deux qui manquent, et Nanard en a toujours fait parti. Même Mémé Jacquet ne savais plus qu’est-ce qu’il foutait là. Le « p’tit bonhomme, là » aura bien du mal a faire son trou dans ce panel de super-stars. C’est pourquoi quand Houllier s’y intéresse en 2000, Diomède n’hésite pas : il fonce à Anfield. C’est enfin sa chance dans un « grand club ». Finis les entrainements de Guy Roux au fin fond de l’Yonne, les déplacements en car à l’US Montagnac en Coupe de France et à lui le champagne, les filles, les fringues de mode, les Aston Martin DB9 V8, les rails de coke, et surtout la gloire et la renommée dans son pays. Oui mais voilà, Dio ne mettra que cinq fois la tunique rouge en trois saisons. Moche. Et de crédibilité footballistique, il n’en aura plus puisque de 2003 à 2006, il jouera successivement en L1 (Ajaccio), en L2 (Créteil) et en National (Clermont Foot). Comme Icare, Nanard s’est brulé les locks et qui, à part Nicolas Dieuze, a vécu une telle descente aux enfers ?

Argent : Albert Riera :

Transféré de l’Espanyol dans les dernières minutes du mercato estival de 2008, signe qu’il n’était qu’un bouche-trou pour un Benitez qui attendait impatiemment son nouveau joujou ibérique, David Silva. De véritables performances en dents de scie, capable d’enchainer des gestes de classes mondiales (comme cette volée sur une passe de Reina face à Aston Villa en 2009), et de sombrer dans les abimes le match suivant. Utilisé de façon aléatoire par un Benitez, déjà agacé par ses centres Mendiesque au troisième poteau, il se permet de critiquer les choix du coach dans la presse, histoire de voir s’il changerait d’avis sur lui. En effet, il est mit sur la liste des transferts le jour même. Bien joué. Et le châtiment de Beni dans ces cas-là, c’est la prison. Russe, Grecque ou Turque, Albert pensait trouver refuge dans celle du CSKA avant que le club n’avoue que c’était une blague. Du coup la petite prison grecque de l’Olympiakos attira l’étalon espagnol pour 6M d’euros, un petit miracle…

Bronze : Paul Dalglish :

Tel père, tel fils? Malheureusement, en football, on sait que ce n’est pas souvent le cas. Pour des familles Maldini, Djorkaeff, Wright, voire Pelé combien de Jordi Cruyff, Thibault Giresse ou de Diego Sinara? Le fils de la légende King Kenny aura lui aussi un nom trop lourd pour ses petites épaules. Sa carrière à Liverpool se cantonnera à l’Academy, en équipe de jeunes. Il effectuera une petite carrière en Angleterre entre Newcastle, Norwich et Blackpool avant de signer en Ecosse dont est originaire Papa, et les States, où il est encore aujourd’hui coach à Tampa Bay. Alors que fait ce gentil garçon, bien éduqué, avec une carrière correcte et dont la carrière chez les Reds se résume à une année en jeunes dans la liste noire du Onze Anal? Et bien, voyez là le coté masochiste de Gerrard qui a réussi à placer un nom légendaire dans son panier de pommes avariées…

Le challenge Garcimore (MO):

Or : Anthony Le Tallec :

Livré en pack « Young Frenchies » avec son cousin Sinama-Pongolle un jour qu’Arsène Wenger devait probablement faire face à une panne de courant chez lui, Le Tallec était très attendu à Liverpool. Houllier ventant ses mérites et rappelant les victoires françaises (cocorico!) en championnat du monde -17 ans, il ne s’imposera jamais malgré tout, à l’inverse de son cousin. Dix-sept petits matchs en sept ans, prêté cinq fois avant de signer au Mans, il jouera un ou deux matchs de la glorieuse épopée de 2005 sans pour autant être crédité du titre, alors que Florent, si. Trop tendre, peu inspiré dans ses passes, il est l’exemple parfait du petit jeune parti à l’étranger avec des étoiles plein les yeux et qui revient la queue entre les jambes…

Argent : Paul Steward :

Véritable légende de Blackpool, où il figure d’ailleurs sur le Hall of Fame du club, Steward arrive sous l’ère Sounness en 1992 dans un club qui commençait déjà à sentir le sapin. Paul n’a fait que l’éclaircir dans cette voie. A la base il devait remplacer un Nigel Clough, ce qui n’était pas le plus gros défi de sa carrière, mais il trouva quand même, entre ses méformes et blessures, le moyen de ne pas y arriver. 24 matchs la première saison, 8 la seconde, il sera finalement prêté quatre fois les deux dernières saisons, jusqu’à ce que Sunderland mette un terme à son calvaire en lui proposant un contrat…

Bronze : Bruno Cheyrou :

Arrivé de Lille, Gérard Houllier a l’excellente idée de l’appeler « nouveau Zidane », lui aussi souffrant de Zidanose, vous savez ce mal français qui touche depuis 2002 un panel de journalistes, entraineurs et footballeurs français dont le principal symptôme est de voir Zidane dans n’importe quel petit jeune pouvant faire deux passements de jambes. Bref, en signant chez les Reds, Bruno connaîtra une carrière à l’inverse totale de son petit frère Benoît : une ascension rapide vers les sommets avant une longue dégringolade jusqu’en Chypre (Aïe!), la même année où Benoît devient champion de France avec les sardines.  La carrière en Red n’aura pas été si noire que ça, quelques coups d’éclats lui permettant de se faire une toute petite place dans la tête des fans, comme ce match de FA Cup où il plante les 2 buts de Liverpool lors de la victoire 2-1 sur Newcastle. Il en était à 3 buts en 2 matchs (les 3 seuls), l’apogée de sa carrière, et PAF! (Le chien, pas Frau) Re-blessure… Il quitte le club en 2006 pour Rennes, après des prêts à Marseille et Bordeaux. Il aura au moins un goût en commun avec les supporters : celui d’un énorme sentiment d’inachevé…

L’emploi fictif du RPR (MD):

Or : Philip Degen :

Plus connu sous le nom de « l’homme de verre ». Venu du Borussia et de ses maillots fluos jaune Stabilo, le jeune Philip arrive en 2008 avec l’espoir d’être titulaire dans cette équipe qui jouait chaque année les premiers rôles en PL et surtout en Champion’s, conscient du monde qu’il y avait à son/ses postes. Mais très vite le petit suisse se blesse et rencontre l’infirmerie de Liverpool, réputée pour son hospitalité ces deux dernières années au vu de Torres, Gerrard, Aurelio, Benayoun, Johnson, ceci entrainant une chute des Reds au classement, qui se poursuit cette année encore… Revenant quelquefois assez de temps pour que Rafa lui donne sa chance (sept matchs seulement), il rechute la semaine suivante dans ses malheurs, où à coté Sophie passerait pour une pleurnicheuse. Tout y passe : genoux, cuisses, chevilles, orteils… En 2010, il s’en retourne en Allemagne, à Stuttgart, où il verra également ce club chuter dans les abîmes du classement. Une vrai Degen de chat noir…

Argent : Iztvan Kosma :

Le Hongrois en provenance de Dumferline en Ecosse, a été acheté par Sounness 300 000 £, pour jouer neuf matchs en 18 mois, dont six de PL. Ca fait cher le goulasch. Son apogée restera un match de League Cup un nul 4-4 face à Chesterfield. Le petit club mène 3-0 chez son concurrent supposé meilleur. Mais Kosma entre à la mi-temps et change la physionomie du match, se payant même le luxe d’inscrire le quatrième but face au Kop. Comme un feu d’artifice, ce fut là le seul coup d’éclat d’Iztvan. Il ne réussira jamais à faire son trou, ce qui est un comble en voyant celui qu’il forme sur son aile lorsqu’il entre sur le terrain. Heureusement pour lui, ses efforts seront honoré en 2007, lorsque le Times le classe quatrième dans les « pires joueurs de l’histoire de la Premiership », deux rangs devant William Prunier et le premier étant Ali Dia, donc intouchable…

Bronze : Craig Bellamy :

S’il est bien un tempérament de feu qui a porté la tunique rouge, c’est bien Craig Bellamy. En même temps, il est Gallois! Supporter du club depuis son plus jeune age, il signe au club en 2006, en tant que renfort technique et véloce. Sur le pré la saison de Craig est bonne, très bonne même, avec 9 buts en 42 matchs. C’est en dehors du terrain qu’il faut aller chercher les « petits égarements » du joueur. Fin avril 2007, il annonce qu’il quitte le club en fin de saison, suite à des désaccords avec Benitez. La semaine suivante, il se rétracte en réalisant qu’il y a une demi-finale de Champion’s League, il encense alors Rafa, limite à le canoniser. Du grand art ! Mais le plus beau reste cette nuit de février 2007 où il se pointe avec un club de golf pour éclater le petit rouquin John-Arne avec qui il aurait un « différent ». Plein d’humour, il célèbre son but d’un magnifique « air swing » sur la pelouse du Camp Nou, la semaine suivante. Aucun domaine n’est donc épargné par la persécution des roux…

Les flèches wallonnes aux pieds carrés (BU):

Or : El-Hadji Diouf & Milan Baros :

Autre sénégalais a avoir brillé en Corée-du-Sud et à avoir ébloui Houllier, Diouf est transféré des ch’timis de Lens en 2002. Dès la première saison, il se différencie du Liverpool Way en crachant sur un supporter du Celtic en coupe de l’UEFA, une autre approche du football quoi. Cette tête de mule s’est également mis petit à petit tout le vestiaire à dos : insultes, coups bas, débuts de bagarre, le petit Diouf est un incompris. Pourtant celui qui avait été cité par Pelé dans sa liste des 125 meilleurs footballeurs aurait pu répondre sur le terrain en plantant des pions sur toutes les pelouses de Premier League. Mais non, trois petits buts en 55 matchs et une nonchalance à vous donner des envies de meurtre. Carra et Gerrard ne manqueront pas d’égratigner cette erreur de la nature dans leurs autobiographies, ce à quoi l’intéressé répondit que c’étaient eux qui ne voulaient pas l’intégrer et que eux ils n’y sont pas sur la liste à Pelé. Gamin avec ça ! Aujourd’hui, il « évolue » à Blackburn, où son ex-coach Sam Allardyce l’a envoyé voir un psy du comportement, pour le bien de tous. Amen…*

Il y a des joueurs qui vous font rire tout seul lorsque leur souvenir ressurgit dans votre tête. Ben Gerrard, pour lui, c’est Milan. Il faut se remémorer la finale de Champion’s en 2005, où sa capacité à ne pas mettre un pied devant l’autre, à louper toutes ses occasions franches, et à finir au sol sur chaque duel et surtout se faire remplacer par Djibril Cissé, ont ému le monde entier. « Faisons quelque chose pour ces footballeurs qui souffrent en silence! » Ainsi est né le collectif « Un pied pour Milan » qui œuvre chaque annés pour des dizaines de footballeurs tels Zubar, Poulsen, Adriano, Carew, Gomis, Traoré… Afin de leur offrir une aide, un soutien pour qu’ils retrouvent le sourire et assument leur niveau sans commettre de suicide tragique…

Argent : Fernando Morientes & Nigel Clough :

Des stats correctes pour celui qui était attendu comme un Messie après sa saison tonitruante à Monaco : douze buts en soixante matchs. Mais à Liverpool, c’est le début de la fin pour Morientes qui cumule les blessures et les faibles rendements sur le terrain. Il aura au moins profité de l’ambiance des nights-clubs et déconné avec toute la troupe Spanish ramenée par Benitez. S’en ira à Valence dès 2006 en ayant glané au passage une supercoupe d’Europe et une FA Cup qui s’ajouteront à son immense palmarès. Gerrard ne s’attardera pas sur ce joueur par respect pour sa carrière…

Acheté par Sounness (un bon promoteur de casseroles, lui aussi) en 1993, Nigel est également un fils de. Oui fils de Brian Clough, qui connu d’abord l’humiliation en coach de Leeds (l’histoire est reprise par le film Damned United), puis héros de Nottingham Forest qu’il dirigea pendant 18 ans, avec au passages deux Coupes d’Europe des clubs champions et le seul titre de champion d’Angleterre de l’histoire de Forest. Mais à Liverpool, Nigel n’aura pas la gloire de son père (ni le château de sa mère, au passage) et ne retrouvera jamais son niveau de Nottingham. Car oui, le fiston a débuté sous les ordres de Brian, et a quitté le club la même année que lui. Sans doute pensait-il trouver en Sounness un deuxième père. Arborant fièrement le mythique n°7 des Keegan, Dalglish ou Beardsley, il n’eut pas de chance car lors de sa seule vrai opportunité de briller, c’est-à-dire au début du déclin de Rush, arriva un petit bonhomme, surnommé encore aujourd’hui « God » par le Kop, à savoir Fowler. C’est fou ce que la vie peut-être moche parfois…

Bronze : Erik Meijer & Sean Dundee :

Si Erik Meijer mérite cette nomination pour ses faibles performances sur le terrain, pour celui qui, ramené par Houllier (et oui encore), n’était que la doublure, voire la doublure de la doublure du duo de choc Owen-Fowler, puis Heskey ensuite, il ne mérite pas d’y figurer pour son esprit. Son petit passage de deux ans à Liverpool a conquis le coeur de cet ancien du Bayer. Le soir de la finale de la coupe de l’UEFA Alaves-Liverpool, Erik décline une place en loge pour aller se placer avec les fans en parcage du Westfallenstadion à Dortmund. Il s’y montre aussi simple qu’un fan basique : arrosant la victoire toute la nuit dans la bonne bière allemande, et chantant à tue-tête enlacé dans la Red Army. Avec cet état d’esprit, il méritait un hommage de Gerrard, c’est fait!

Sean « crocodile » Dundee aura quant à lui le mérite d’avoir fait marrer des générations entières de fans, mais également de journalistes, entraineurs, préparateurs… Ramené par l’ami Gégé en 1998, il déclare aussitôt : « Je suis aussi rapide que Michael Owen ». Probablement la déclaration du siècle pour le Bafana-bafana qui subira les moqueries des fans et même des autres joueurs tout au long de son unique saison chez les Reds. Aujourd’hui encore, le site officiel le chambre en le présentant comme « l’un des plus mauvais joueurs ayant joué à LFC ». Pauvre Sean. Et dire qu’il ne faut pas voir dans l’analyse de sa vélocité une quelconque melonite CR7 (oui le mal à un nom à présent)! Non, non, le croco se croyait vraiment plus rapide que Michael le mercenaire. Depuis, il va mieux et a acheté des lentilles…

Les chefs d’orchestre du dimanche (Coach):

Or : Graeme Sounness :

Autant Graeme est une légende en tant que joueur, avec un palmarès très étoffé et un capitanat réussi qui mena à la victoire de la quatrième Coupe d’Europe en 1984 à Rome, autant son ère en tant que manager sonne la fin de l’ère du grand Liverpool. Arrivé en 1991 après un Dalglish qui se dit lui-même épuisé par le poids du drame du Hillsborough, aucun fan ne se doutait que sous Sounness, Liverpool jouerait son pire football depuis plus de 30 ans. Anéantir en trois saisons ce qu’ont réalisé les Shankly, Paisley, Fagan et Dalglish est digne d’un magicien. Car oui, Graeme était un magicien. Sinon, comment expliquer qu’il ait tenu trois ans avec la liste de transferts de maçons, plombiers et autres artisans ? Comment expliquer qu’il a progressivement transformé le jeu léché à une touche de balle alternant jeu long et jeu court, rapide et rageur, en un kick-and-rush primaire ? Comment oser accorder une interview sur son lit d’hôpital au Sun, alors qu’il sait pertinemment le mal qu’a fait ce torche-cul au peuple rouge ? Seul lui le sait, et c’est pour cela qu’il est le manager parfait pour cette équipe Anale…

Gerrard n’a pas pu attribuer de « Chef d’orchestre du dimanche » argent et bronze, car bien que beaucoup d’autres joueurs auraient eu leur place ici, aucun manager post-Shankly (1959) ne mérite telle distinction. Houllier aurait pu pour ses transferts en carton, pour son arrogance, pour ses embrouilles avec des légendes comme St John, pour avoir mis Crevoisier. Mais pas après qu’il ait remis Liverpool sur le premier plan européen et sorti un joueur comme Stevie Gerrard. Hodgson en prend le chemin à triple vitesse, surtout pour être coach titulaire et reléguer Sounness aux oubliettes, mais ce ne serait pas correct en cinq mois. (Oui Gerrard a mis Poulsen, mais de une, il en a marre de sa gueule de viking taillé pour des pubs IKEA, et de deux, horsjeu.net nous autorise la mauvaise foi et la partialité, donc bon…).

Gerrard nous parle depuis un bon moment de son club avec brio, retrouvez son splendide Onze Mondial Historique qui vaut réellement le détour. Ici.

8 thoughts on “Le Onze Anal Historique du Liverpool F.C.

  1. diouf!!!!!!!!
    letalek!!!!!!!!!!!!
    diomed!!!!!!!!!!!!!!!!
    :::::!!!!!!!!!!!!!!
    ………………!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  2. Bien joué Gérard. Et merci de me rappeler l’existence d’Ali Dia, ça m’a égayé ma journée.

  3. abdelmalek !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    T’en as pas marre de faire comme si tu étais sur lequipe.fr ???????????????????????????????????!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    lol!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    mdr!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  4. Encore énorme. Mes petits préférés sont peut être les moins connus. Les deux attaquants en bronze : Erik Meijer et Sean Dundee. A Liverpool, on raconte leur histoire pour faire peur aux enfants !

  5. Rho, tu m’as menti. T’as annoncé 2 anciens lensois dans ce 11… et y’en a 5 (Itandje, Song, Traoré, Vignal et Diouf).
    Pro ^^

  6. Don’t blame it on Finann
    don’t blame it on Hamman
    Don’t blame it on Phil Babb…
    Blame it on Traore !!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.