Voici la vitrine de coeur de Tonton Baresi pour la série des « Onze Mondial Historique » d’horsjeu.net. Un Onze de Légende, y a que ça qu’à dire. Attention, le grand nombre de trophées peut éblouir les habitués de la Ligue 1.

Fort d’une histoire de 111 ans, le Milan AC a connu comme la plupart des grands clubs des années noires mais avant tout des années dorées. Voici mon humble Onze Mondial de l’histoire rossonera, une équipe, que dis-je, une constellation d’étoiles à faire pâlir tous vos Onzes Mondiaux. Je compose donc un 4-3-3 archi offensif, mais la défense est tellement bandante qu’il est aisé de pratiquer ce système de jeu. Une défense qui culmine à 2209 matches sous les couleurs du Milan, un milieu à trois têtes et une attaque de feu qui a claqué en tout et pour tout 516 buts…Enjoy !


GARDIEN :

Enrico Albertosi : Le choix n’était pas aisé, mais je me suis arrêté finalement sur lui. Fort d’un titre de champion obtenu avec le Cagliari de Gigi Riva en 1970 (et seulement onze buts encaissés lors de la saison !), Albertosi gardera la cage du Milan pendant six saisons avant de tremper dans les affaires du Totonero. Il restera avant tout, en dépit de son grand talent, l’éternelle doublure du grand Dino Zoff. Il remportera pendant sa carrière deux scudetti et l’Euro 1968. Un Coupet avant l’heure. Lui aussi, il l’aurait arrêtée la tête de Pelé en 1970.

Remplaçant:

Fabio Cudicini : Tel père, tel fils, mon cul ouais ! Fabio dit « il Ragno Nero » (l’araignée noire), n’a en aucun cas transmis ses qualités à son soi disant fils (cf le livre de Johan Cruyff et de César,  » Mon fils, ce traître »). Longiligne gardien vêtu de noir, il a remporté une coupe des coupes, une coupe d’europe des clubs champions ainsi qu’un scudetto. Aurait aussi mérité de postuler à la place de numéro 1.

Remplaçants bis:

Sebastiano Rossi, Christian Abbiati, Dida…

DEFENSEUR DROIT :

Mauro Tassotti : Le prototype du latéral moderne, habile techniquement mais à la fois farouchement teigneux, Mauro ne lâchait jamais rien dans son couloir. Il faisait partie de la défense cinq étoiles ( Baresi, Costacurta, Maldini) et a tout remporté avec ce Milan rouleau compresseur : 5 scudetti, 3 Ligues des champions et  2 coupes intercontinentales. Il n’a malheureusement jamais connu la consécration internationale, ne connaissant sa première sélection qu’à l’âge de 32 ans et fera partie de l’effectif finaliste aux USA en 1994. Fidèle parmi les fidèles, il est entraîneur adjoint au Milan depuis 2001.

Remplaçant :

Marcos Cafù : Un palmarès aussi long que la matraque de Moké, le latéral brésilien passait le plus clair de son temps dans le camp adverse. Arrivé à l’âge de 33 ans au Milan, il jouera jusqu’à ses 38 printemps, rajoutant à son palmarès une coupe du monde des clubs, une ligue des champions ainsi qu’un scudetto, rien que ça… Certainement le latéral droit le plus doué de sa génération.

Remplaçant Bis : Christian Panucci.

DEFENSEUR GAUCHE :

Paolo Maldini : Dans la famille, je demande le fils, Paolo. Un physique de rêve et un charisme à couper le souffle, le beau Paolo est l’homme de tous les records avec ses 902 (!!!) matches sous les couleurs milanaises. Vainqueur de 5 Ligues des champions, il a malheureusement arrêté sa carrière à l’âge de 41 ans, mais je l’aurais bien vu joué jusqu’à 56 berges. Latéral gauche, puis défenseur central par la suite, son intelligence de jeu a frappé tout le monde depuis sa première titularisation à l’âge de 16 ans. Légende vivante, son mythique numéro 3 a été supprimé et ne pourra être repris que par un Maldini… Longue vie à la famille royale et merci pour tout. Reconnu par tous même par le rival intériste, certains petits cons avaient décidé de gâcher son dernier match.

Remplaçant :

KarlHeinz Schnellinger : Surnommé Volkswagen pour son courage et la régularité de ses performances, il est l’un des premiers joueurs allemands à s’expatrier. Pilier de la défense milanaise pendant neuf années, il y remporta un scudetto et une coupe des clubs champions. Un allemand au Milan, ça ne se loupe pas.

Remplaçants bis : Kakhaber Kaladze, Serginho

DEFENSEURS CENTRAUX :

Cesare Maldini : Dans la famille Maldini, je demande le père, Cesare. Robuste défenseur et capitaine courage, sa carrière est bien remplie, notamment avec la belle victoire en ligue des champions face au Benfica d’Eusebio. Par la suite sa carrière d’entraîneur sera nettement moins brillante. J’ai longtemps hésité avec Alessandro Costacurta…

Franco Baresi (c) : Mon idole, mon tonton, mon tout… Franco la classe, tête droite, torse bombé, le libéro, le patron, l’empereur de la défense rossonera. Craint et respecté par ses adversaires, il fut au début moqué par tout le monde pour sa petite taille et sa maigreur. Il a vraiment tout connu sous les couleurs rouges et noires : la descente suite au scandale du Totonero, la série B malgré les offres alléchantes, puis le nectar et les titres à la pelle. A l’instar de son petit frère spirituel Maldini, le numéro 6 rossonero est enterré à jamais, sous les combles de San Siro, il restera à jamais un numéro immaculé et teinté de sublime. Grazie Capitano !

Remplaçants :

Alessandro Costacurta : Autre « éléphant » du Milan AC avec ces 458 matches, Alex s’est retiré en 2007 à l’âge de 41 ans, à croire que la fontaine de jouvence jaillit à proximité de Milanello ! Solide défenseur, il a fait partie de la défense la plus bandante de tous les temps sous l’ère Sacchi et Capello. Aurait pu postuler largement à une place de titulaire. Est malheureusement tombé sur un os, un Maldini.

Alessandro Nesta : Dans la lignée des défenseurs mythiques du Milan, il mérite sa place de remplaçant. Toujours joueur du Milan en cette saison 2010-2011, il parait renaître de ses cendres, laissant derrière lui les blessures et les galères. 2 championnats, 2 champion’s league, 1 coupe du monde… Pas mal…

Remplaçants bis : Filippo Galli, Giovanni Trapattoni

MILIEUX DEFENSIFS/ AXIAUX :

Frank Rijkaard : Replacé milieu défensif par Sacchi alors qu’il était défenseur central à la base, il remportera 2 ligue des champions sous le maillot rossonero. Véritable plaque tournante du Milan, il permettait de créer le lien entre une défense solide et une attaque de génie, il était comme un poisson dans l’eau dans ce milieu. Une coiffure et une moustache absolument inoubliables.

Demetrio Albertini : Un joueur pétri de qualités, fidèle, le genre de mec qui prime l’efficacité avant tout, qui ne se plaint jamais . Un type essentiel dans une équipe, alliant rage pour récupérer la balle, mais aussi une certaine technique pour pouvoir distribuer le jeu. Il serait dans mon équipe l’un des plus fidèles lieutenants.

Remplaçants :

Andrea Pirlo : Le choix fut serré avec Albertini. Son pied droit est classé patrimoine de l’UNESCO, il ferait lever une foule de cul-de-jattes rien qu’avec l’une des ses passes en profondeur. Verticalité, jeu dans le dos des défenses, coup francs, corners, il sait quasiment tout faire. Un temps d’avance sur les autres.

Gennaro Gattuso : Il va certainement venir me mordre en voyant qu’il n’est pas titulaire, mais il mérite largement son coussin sur le banc. Un vrai pitbull, capable de courir des kilomètres sur un terrain, ne lâchant jamais son adversaire. Avec lui il est possible d’innover avec un 4-1-5, ça serait un de ses rêves…

Carlo Ancelotti : Pour son joli sourire !

Remplaçants bis : Roberto Donadoni, Marcel Dessailly, Massimo Ambrosini

MILIEUX OFFENSIF (NUMERO 10)

Gianni Rivera : Golden boy, il fut le premier ballon d’or italien, couronné en 1969. Intenable petit gabarit, il distribuait bonbons et chocolats à ses coéquipiers et avait aussi l’adresse d’un grand attaquant devant les cages. 19 ans de carrière et 501 matches sous les couleurs milanaises lui ont permis de remporter 3 scudetti, 2 coupe d’europe des clubs champions, 2 coupes des coupes, 1 coupe intercontinentale, 1 championnat d’europe des nations et 1 ballon d’or…. L’un des plus grands joueurs de l’histoire rossonera.

Remplaçants :

Riccardo Kakà : Arrivé au club en 2003 pour la modique somme de 8.5 M€, Kakà aura marqué la jeune génération milanaise de son sceau.Protagoniste de la victoire en ligue des champions en 2007, il gagnera le ballon d’or à la fin de cette saison. Un touché de balle doré et une fulgurante capacité d’accélération le consacreront comme l’un des meilleurs milieux offensifs au monde. Dommage qu’il soit allé se perdre au Real Madrid.

Remplaçants bis : Clarence Seedorf, Juan Alberto Schiaffino, Ruud Gullit, Manuel Rui Costa, Zvonimir Boban (rien que ça)…

AILIERS/ATTAQUANTS :

Gunnar Nordahl : Méconnu des plus jeunes, il est pourtant LE meilleur buteur de tous les temps, transperçant les filets à 210 reprises sur 257 matches joués. Attaquant suédois, épaulé par ces deux compatriotes Liedholm et Gren formant le célèbre trident GRE-NO-LI, terrorisant les catenacci du championnat italien, il avait un physique de déménageur, mais une rapidité et une technique très développées. Il jouera sept ans sous les couleurs rossonere.

Andriy Shevchenko : J’aurais pu choisir une dizaine d’autres joueurs, mais mon plutôt jeune âge me pousse à élire l’Ukrainien. Ballon d’or 2004, il est le deuxième meilleur buteur de toute l’histoire du Milan AC. Attaquant racé, ayant toutes les qualités, il a eu le malheur d’aller se boire une vodka avec son ami Roman sur la Tamise. Aurait certainement connu une autre carrière s’il était brésilien, demandez à Belanov et Blokhine.

Marco Van Basten : Le grand Marco, légende batave, des buts à la pelle, de la tête, du pied gauche, du droit, il savait tout faire… Un régal à regarder jouer, il mérite amplement sa place de titulaire dans ce Onze de légende.

Remplaçants :

Gren, Liedholm : Les copains suédois de Nordahl, un trio implacable.

George Weah : Perle africaine capable de dribbler toute une équipe entière et de marquer derrière, une classe certaine balle au pied et de jolies chaussures rouges. Fait partie de la vitrine des nombreux ballons d’or milanais.

Remplaçants bis : Pippo Inzaghi, Daniele Massaro, Dejan Savicevic, Roberto Baggio, Marco Simone

ALLENATORE :

Arrigo Sacchi : Arrivé dans un quasi-anonymat de Parme, il a révolutionné le Milan avec son fameux 4-4-2. Entraîneur dur, il était très méticuleux concernant les horaires et les charges de travail, ne laissant pas respirer ses joueurs. Cela portera ses fruits avec moult trophées remportés.

Altri Allenatori : Fabio Cappello, Nereo Rocco, Carlo Ancelotti etc…

Tous ces trophées et joueurs vous ont donné le tournis ? Allez vous stabiliser avec le Onze Anal du Milan, un vrai régal. Ici.

15 thoughts on “Le Onze Mondial Historique du A.C. Milan

  1. okok je vien de les voirs en tan ke rempalaçent/mais ya la place pour pipo aussi.meilheure avant centre dans le caret 18 de tt les temps pour moi.le renard des surface ……………….

  2. Franco Baresi! Un mythe, une légende! Il a pas un fiston le petit Franco? Parce que ce serait sympa de revoir un n°6 ressortir…

  3. Belle équipe, bons choix de joueurs, surtout comparé à d’autres Onzes Mondiaux du site (PSG!)

    Toutefois Gullit a sa place sur le banc devant Kaka non?

  4. Merci à tous et bonne année !

    @Abdelmalek : J’aime beaucoup Pippo, mais il n’a pas sa place en pointe à mon avis.

    @ Zola : Oui, Gullit a sa place devant Kakà sur le banc, mais j’ai cette fois-ci privilégié un joueur que j’ai pu voir jouer et qui a lui tout seul a porté à bout de bras l’équipe qui a remporté la ligue des champions 2007.

  5. Mettre Albertini à la place de Desailly… Bon, tu gagnes en lèvres ce que tu perds en football !
    Néanmoins, citer Dida décrédibilise totalement ce onze ^^
    Pour moi, Baresi est une arnaque, un truqueur, un escroc. Toujours les coups en traître, incarnation de tout ce que l’on n’aime pas chez les footeux italiens. Avec Maldini, ils sont vraiment opposés ! Ceci dit, j’adore Carlos Mozer, donc je comprends que quand il joue pour son équipe…

  6. Une petite place de 3eme remplacent pour Rui Costa, rien que pour sa classe même si il autant marqué le club, tout le monde l’aime.

  7. La moustache de Rijkaard à tous les postes et j’aurais applaudi !

    Inzaghi j’aurais du mal à le mettre dans un Onze Milanais, mais dans un onze Calcio sans problème, il se murmure cependant que la somme de ses efforts défensifs sur l’ensemble de sa carrière correspondrait à l’intensité dégagé par un tacle de Gattuso…

    Y’a pas à dire, c’est peut être pas le Onze le plus impressionnant mais certainement et de loin le plus Classe.

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