OM X PSG, 27/11/2011

Leonardo mange kebbab, Labrune Margarita…Deschamps écarte Gignac.


Le château d’If…

Face à l’hydre Qatar, Deschamps de Montfort dresse forteresse et joue le contre. D’aucuns crient déjà à l’hérésie et, anticipant la défaite, chauffent les tisonniers. Inscrire à jamais la sainte devise du club sur les séants des mécréants, voilà ce qui menace un groupe pourtant composé de défenseurs rugueux, d’un passeur au long court et d’attaquants de profondeur. Ainsi, l’équipe s’organise autour d’une citadelle à quatre contreforts (Diawara-N’koulou-M’bia-Diarra) tandis que trois paires (Azpilicueta-Amalfitano, Morel-Ayew et Lucho-Rémy) se chargent de la riposte. Embourber l’adversaire pour mieux gicler à la sortie, à l’image de Azpicilicueta dont le centre-ouverture trouve la tête de Rémy : 1-0, 9ème. Venu faire le siège, le Paris Saint Qatar prend place sur une chaise percée.


Qatar Ligue 1 Trotters…

En tête du classement fin novembre, en déplacement chez un rival marseillais à 12 points, le PSG oppose un bloc bas compact, attend un adversaire dont la stérilité offensive n’est plus à prouver, puis impose sa technique pour, au pire, repartir avec un point et l’assurance d’enfoncer un peu plus son ennemi intime. Certes mais construire nécessite sérénité et ce PSG se rêve Qatar Ligue1 Trotters avec un effectif de 4 mois d’âge. Ainsi, l’escouade offensive se dispense de tout travail défensif, n’assure pas même un minimum de repli et abandonne le socle aux assauts marseillais. Néné, Pastore et Gameiro tutoient les défenseurs phocéens et laissent au seul Ménez le soin de mener la sphère jusqu’à leur hauteur tant les Armand, Jallet, Sakho, Lugano, Matuidi ou Sissoko rivalisent de maladresse dans la relance. Jouer haut avec des défenseurs sans relance et des offensifs immobiles 30 mètres plus haut… Pastore déprime.

Canalo de Coupe…

Ainsi, l’équipe la plus limitée impose sa volonté au plus fort et le canalo de Ligue 1 se fait 32ème de coupe de France. La première période s’achève sur un quart d’heure de jeu long, Sissoko trouvant même le poteau de Mandanda avant que Jallet ne passe en touche (37ème.) Lesté d’un boubou taille Patron, Pastore s’agace et part défier les limites du terrain sous l’ovation du public avant que Sakho venu calmer Néné ne soit recadré par son aîné… le vestiaire s’offre un quart d’heure de réflexion. Retour du mitan et vague verticalisation de la paire Matuidi-Sissoko pendant que Jordan (entré pour Rémy blessé à la 30ème) chevauche le couloir droit parisien (48ème.) Oubliés méformes, 433 ou 442, Gignac et autre Anigo, seuls manquaient à l’OM ces 25 mètres de profondeur indispensable au plein épanouissement de ses chèvres d’hier. Grand seigneur, Paris les lui offre et laisse les paires latérales gambader d’autant plus facilement qu’aucun offensif n’a de coeur de loup.

Loulou Ier…

Heure de jeu, Bodmer et Erding sanctionnent Pastore et Gameiro tandis que Cheyrou remplace Lucho. Indigents dans la relance, Sakho et Matuidi lancent Jordan qui sert Amalfitano : 2-0, 65ème. Diplômé en psychologie kanak, Kombouaré sanctionne Matuidi au profit de Ceara (78ème) tandis que Amalfitano centre pour la tête de Ayew : 3-0, 84ème. Trois points de perdus, trois pions encaissés et trois « victimes-émissaires », Leonardo médite sur La violence et le Sacré ; à quelques kilomètres de là, Nicollin se félicite d’avoir fait les poubelles de la FFF.

 

7 thoughts on “Notre footballologue analyse OM-PSG (3-0)

  1. « Lesté d’un boubou taille Patron, Pastore s’agace… »
    Fort très fort cher Footballologue.

  2. Un fada avait pronostiqué ce 3-0, c’est moi! Dans les commentaires de la dernière académie du Mad, j’avais dit qu’on devait sortir notre gros membre, ce fut fait.

    Je sais pas si ces histoires de clans à l’OM est vraie, mais là pour le coup c’est clairement « l’équipe de Deschamps » avec Lucho, Azpi, le 4-3-3. qui a joué, pas de Valbuena, pas ou si peu de Cheyrou.

    Allez l’OM

  3. Maintenant cela donne du grain a moudre à ceux qui veulent remplacer Kamboua.
    Le problème c’est ok, il était premier et deuxième mais on reste quand même sur sa faim. Perdre a Marseille de cette facon pose de sérieuses questions. Evidemment il n’a pas eu son effectif début Juin etc… Mais si vraissemblablement Paris joue la coupe d’europe l’année prochaine pourra-t-il exploiter au maximum son effectif? Et le fait que son quator d’attaquants ne défend pas ne plaide pas en sa faveur.

  4. Paris a tout simplement ressemblé à l’OM contre les grecs. Pas d’envie, un engagement minimaliste, des choix de coaching bizarres…

  5. Oui, mais si tu n’as pas d’envie dans ce genre de match, quand est ce que tu vas en avoir? Contre Nancy ca ne s est pas vu non plus.

  6. « Nicollin se félicite d’avoir fait les poubelles de la Feufeufeu »

    Euh, j’avais pas vu. René Girard et ses boucs émissaires étaient au stade ?

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