Sochaux – Reims (0-2) La Lionceaux Académie est comme Hj.net, en crise

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Ca ira mieux contre Paris…

« Il n’y a bien qu’un supporter de foot qui voudrait passer un week-end à Sochaux » Gaspard Proust, lucide sur la saison sochalienne. C’est un parfum de Ligue 2  en avance pour la Lionceaux Académie… 

Match

Dans la place pour ne pas être :

Equipe v2.2

La vidéo officielle : Le seul intérêt ici c’est de voir Frau à nouveau sochalien.

Le résumé de Bernard : Fistée 5 buts à 1 par une équipe qui ne joue rien chaque saison, d’ailleurs on se demande ce qu’elle fout en L1, le FCSM recevait le mythique Stade de Reims. Autant le dire de suite, la victoire devait être obligatoire, les J&B ont besoin des 3 points car le match suivant se déroule au Parc des Princes. Pour faire plus simple ça urge, à l’image de la fille qui attend devant les portes des toilettes publiques, en train de serrer les fesses pour éviter de salir son jean et sa charmante petite culotte.

Sochaux disposait donc d’une équipe de rêve, qui fait trembler le Barça, Arsenal, Chelsea….non je déconne. C’est plutôt Fesches-le-Châtel, Dampierre-les-bois, Dasle, qui ont peur de nous. Maître Renard, au lieu d’avoir un Comté qui déchire, disposait d’un Munster fermier vieux de 2 mois (votre serviteur aime les métaphores), sans oublier une infirmerie bien garnie.

Le match, en mode express

Votre serviteur adoré innove, pour vous, mais surtout pour lui. Le résumé sera au niveau du match, c’est-à-dire pourri.

            15ème minute : But pour Reims. Air défense sochalienne, Air dégagement de Pouplin et but gag pour les visiteurs mais ça fait quand même 0-1.

            31ème minute : JC déploie une banderole « Bande de baltringues démotivés cherche une maîtresse SM japonaise avec ses poils pour humiliation hebdomadaire ». Votre deuxième académicien aime faire dans la finesse.

            45ème minute : Bakambu sort, remplacé par Frau. Ce dernier fait son grand retour et reçoit une standing ovation de la part de Bonal.

            86ème minute : But pour Reims, 2-0, le match est définitivement plié. Merci au revoir. 0-2.

Le résumé est court, mais que dire de plus ? Les joueurs ne se sentent pas concerné par l’enjeu, du jeu long alors que coach Renard demande du jeu au sol. Ce dernier qualifiera, à juste titre, que la rencontre était lamentable. Avec des prestations dignes d’une PH, la L2 on va l’avoir. La Lionceaux Académie est abattue, le pessimisme fait son apparition. Nous demandons à notre gentil président de poser ses burnes sur la table, de passer les joueurs au peloton, de les priver de la corbeille de fruit ; bref, de se comporter comme un véritable président de club !

 

Joueurs

Bloqué :

Il nous a été impossible de noter les joueurs après le match face à Reims car au vu de la situation actuelle, trop peu ont su se distinguer (positivement). Ainsi, nous vous partageons nos ressentis anaux secteur par secteur (cela fait vraiment sale avec cette formulation)…

– Le gardien schizophrène, bon une année, mauvais la suivante : Il lui manque une chose : de la concurrence. Il s’était battu et de fort belle manière (spécial dédicace à Roland Gromerdier et Saint-Etienne, plein de bises anales) pour prendre la place de Cros en tant que titulaire… et on vient à s’en demander si Cros ne serait pas une solution actuellement, voir même Papa « ne m’appelez plus Demba » Camara qui lors de sa seule apparition s’était fait applaudir en fin de match après sa prestation. Cette saison, ce n’est pas ça, ses dégagements sont plus des passes à l’adversaire qu’autre chose, ses erreurs se multiplient : une main aussi molle qu’une limace impuissante face à Toulouse, une sortie « Grégorini » face à Reims, et je ne cite ici que les exemples très récents. Peut-être donc qu’une véritable concurrence le poussera à sortir à chaque match le meilleur de lui-même pour garder sa place (ce qui vaudrait aussi pour l’autre gardien) et éviter que chaque balle adverse envoyée en profondeur ne liquéfie le fondement de tous les supporters sochaliens.

– La défense qui semble n’avoir jamais joué ensemble : L’intitulé résume tout ici. Que ce soit Peybernes, Kanté, Zouma ou Carlao en défense et ce peu importe la paire, on a toujours l’impression qu’il n’y a absolument aucun automatisme entre ces joueurs, comme si chaque match était leur premier match ensemble. Encore une fois, l’exemple des ballons en profondeur est un exemple parfait : la défense semble à chaque fois totalement paniquée comme si cette situation n’avait jamais été travaillée à l’entrainement.
Et forcément, une défense qui doute face de plus en plus d’erreurs, provoque des pénaltys et symbole d’un fond de trou boueux et répugnant, se met à marquer contre son camp.
J’avoue ici que nous sommes totalement perdus, que faire ? Toute idée est bonne à prendre, car là, ça ne sert quasiment à rien de chercher à avoir une attaque plus efficace puisque qu’invariablement la défense finira par craquer durant le match…

– Les hobbits de la terre du milieu de terrain : La solution finale est si simple que même Xavier Gravelaine la connait : arrêter de jouer aérien quand on mesure 1m70. Et en essayant d’écrire quelque chose sur ce milieu de terrain, je me rends compte que c’est du domaine de l’impossible. Il y aurait tant et si peu à dire à la fois. Un rien constitué de passes imprécises, d’un manque de rythme, d’implication, de marquage, une défaillance quasi-totale sauf durant les premières minutes d’un match où il sait étouffer l’adversaire avant de se faire pardonner et de lui laisser systématiquement la politesse. Et on peut dire que nous perdons nos matchs à cause de notre milieu de terrain qui ne sait ni contenir les adversaires, ni porter le danger et alimenter les attaquants en ballons. Dans ce marasme, on peut néanmoins évoquer Prcic et Contout qui part moment sont particulièrement cruels en laissant entrevoir une lueur d’espoir, je les hais cordialement.

– Un but par match : 4 attaquants : un roi de la glisse qui peut parfois glisser de la bonne manière devant un but, un zambien qui mérite d’obtenir quelques pénaltys, le fantasme au masculin de Jean-Claude mais ayant des os de verres et enfin le pic, le roc, le cap, la péninsule nasale de retour au club de ses débuts. On peut pour le moment éliminer les deux derniers qui sont hors de forme. Bakambu quant à lui a eu sa période d’un but par match, mais malheureusement, ça lui est passé et s’est fendu d’une belle glissade contre Reims. Enfin Mayuka, après quelques matchs de rodage, il se montre intéressant, un bon prêt surtout qu’étant Zambien, il y a déjà une relation entre lui et Renard ce qui ne peut pas nous nuir.
Alors peut-on vraiment critiquer les attaquants ? Non, pas vraiment, comment critiquer le talent de joueurs alors qu’ils n’ont jamais vraiment l’occasion de l’exprimer ?
Nous ne sommes pas dans un club pouvant se permettre d’attirer les plus grands attaquants, alors il est compréhensible, voir normal qu’un tir ne finisse pas toujours en but et qu’il faut plusieurs occasions (dans une certaine mesure) pour marquer, alors si l’on peut parfois lors de quelques matchs pester contre quelques glissades, au final, ce serait de la mauvaise foi de ne voir nos attaquants que comme des Bakayoko en puissance.

Regarde comme il fait beau (ailleurs) :

– Hervé Renard : Que dire sur le nouveau venu dans la galère ? Le constat de base se veut assez simple et peu flatteur : depuis son arrivée à Bonal, le meilleur résultat est un match nul face à Monaco, sinon, pas une seule victoire. Pourtant, peut-on lui imputer la responsabilité pleine et entière de la débâcle sochalienne ? Si vous avez lu ce qui a était écrit précédemment sur les joueurs, vous savez que nous pensons que non, il n’est pas coupable.
Tout d’abord, cela fait trop longtemps que nous sommes juste à la ligne de flottaison, trop de saisons à se sauver sur un sursaut de « je ne sais quoi ». A cela, certains vont me parler de la demi-saison faste avant le départ de Droopy. A ceux-là, je répondrai que l’équipe n’est plus la même depuis, surtout notre attaque qui est passé d’un duo très prometteur à rien.
Ensuite, l’arrivée de Renard était forcement compliquée : en cours de saison et avec déjà un impératif de victoire. On a connu des moments plus sereins pour prendre les rennes d’une équipe.
Enfin, il y a l’attitude de cet entraineur qui plaide en sa faveur. Il ne lâche jamais rien, il est à fond dans le match et n’hésite pas à hurler sur ces joueurs pour espérer voir un sursaut d’orgueil, une réaction, quelque chose se passer et évite par la suite en conférence de presse de nous affirmer que malgré une défaite 0-2 à domicile sans aucun panache, on peut néanmoins retenir quelque chose de positif.
A notre avis, il semble toujours le coach qu’il nous faut, mais pour une reconstruction…en Ligue 2…

Jean-Claude Persil et Bernard Lionsot vont se réconforter avec la bière de Noël de Fischer.
La bise anale.

2 thoughts on “Sochaux – Reims (0-2) La Lionceaux Académie est comme Hj.net, en crise

  1. Voilà le jour que tous les spécialistes attendent depuis 10 ans, que les journalistes sportifs pronostique depuis 5-6 ans :

    La Descente en Ligue 2.

    Attention Strasbourg nous voilà !

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