Aïoli les sapiens,

André Villas-Boas est un homme intelligent. Les deux énormes claques reçues dimanche contre le PSG, puis mercredi contre Monaco en coupe du pneu, démontrent que son message peine à atteindre le cerveau de ses joueurs. Pire, il semble même que trop de considérations tactiques dispensées en un temps réduit aient entraîné chez eux l’effet inverse, à savoir procurer à une bande d’athlètes la combativité d’un plat d’endives braisées.

« Peut-être ne me suis-je pas assez adapté aux particularités du championnat français », doute-t-il. André Villas-Boas s’est rendu à sa bibliothèque, et a emprunté deux ouvrages : « Les neurosciences pour les nuls » de Boris Cyrulnik préfacé par Christophe Castaner, et le Larousse bilingue « français > Kombouaré / Kombouaré > français ». Une nuit blanche plus tard, il dirige la mise en place du vendredi qu’il conclut par un simple message : « rdv demain 10h, salle vidéo ».


Nous retrouvons ainsi nos joueurs ce samedi matin, l’humeur maussade à l’idée de s’infliger une séance vidéo imprévue le matin même du match. Voici que leur entraîneur entre :
– Bonjour, coach !
– Couilles.
– Heu… pardon ?
– Couilles, répète le Portugais en se saisissant de la télécommande.

Loin d’une mise en place tactique préparée sur ordinateur, c’est TF1 qui apparaît à l’image, montrant trente colosses prêts à se foutre sur la gueule pendant 80 minutes. La voix de Christian Jeanpierre arrache un froncement de sourcils à l’entraîneur :
– Couilles, grogne-t-il en coupant le son.

Un joueur tente d’alléger l’ambiance :
– Ah ouais, coach, c’est la finale de rudby. Je savais pas que vous aimiez ça. Ils sont trop fort les Anglais, non, après ce qu’ils ont mis à la Nouvelle-Zélande, ils vont la gagner facilement, cette coupe du monde, hein ?
– Couilles.

Découragés, les joueurs se taisent alors que le coup d’envoi est donné. Pendant 80 minutes, on assiste à un concassage en règle de la part de Sud-Africains déterminés à compacter l’ensemble du XV de la Rose en une seule sculpture de César. Commotions cérébrales, clavicules qui sautent, mêlées enterrées 20 cm sous la pelouse, ballons qui giclent de peur des mains britanniques, le spectacle est dantesque.

Seul Bouna Sarr, qui n’en a rien à foutre du rugby, tente de s’éclipser.
– Couilles ! lui crie Villas-Boas, lui intimant du geste l’ordre de se rasseoir.
– Mais coach, je vais juste piss…
– Couilles.

Le reste du match se déroule dans le silence le plus total. Dès le coup de sifflet final, l’entraîneur coupe la télévision sans s’attarder sur les effusions de joie des Springboks.
– Couilles ? demande-t-il, à la grande perplexité des joueurs. Valère Germain se hasarde à lever le doigt.
– Heu… on a vu que les Sud-Africains se sont montré plus disciplinés et qu’ils…
– Couilles, coupe Villas-Boas.
– Heu… le dernier essai est magnifique, un vrai exploit de  joueur créatif retente Valère. D’un pas lent, l’entraîneur se dirige vers lui sans le lâcher du regard, puis lui administre une claque monumentale avant de se tourner vers ses coéquipiers.

– Couilles ? Couilles, insiste-t-il en désignant Jordan Amavi. Tremblant de tous ses membres le latéral bégaie :
– Hmbeuuubvf… les Sud-Africains n’étaient pas favoris, mais ils ont livré un énorme combat…
– Couilles, couilles, coupe Villas-Boas en lui faisant signe d’enchaîner.
– Ben, ils leur ont bien broyé la gueule, quoi.
– Couilles, encourage l’entraîneur.
– Heu… couilles ?
– Couilles ! Le visage de Villas-Boas s’illumine enfin. Couilles, répète-t-il en ouvrant ses bras vers son équipe.
– Couilles ! répondent les joueurs en chœur.
– COUILLES !
– COUILLES !

André Villas Boas, satisfait, se dirige vers la sortie. A la porte,  il se retourne une dernière fois, pointant de deux doigts alternativement ses yeux et la salle :
– Couilles.

Si cette fin de semaine n’a sans doute pas permis de faire progresser l’équipe au football, au moins on aura peut-être réussi à leur inculquer les fondamentaux songe-t-il, impatients d’être au match de l’après-midi.


L’équipe

Mandanda
Sakai – Alvaro – Caleta-Car – Amavi
Rongier (Strootman, 90e) – Kamara – Sanson (Lopez, 77e)
Sarr (Radonjic, 74e) – Benedetto – Payet (Rongier, 46e)


Alvaro Gonzalez est enfin revenu de blessure, ce qui autorise Villas-Boas à quelques changements d’importance. C’est ainsi que Kamara est extrait de la défense pour aller se changer les idées au milieu de terrain. Après s’être vu ôter ses lacets, Strootman prend place sur le banc, après avoir vérifié qu’aucun objet tranchant ne se trouvait à près de son siège.

Devant, Benedetto reprend sa place après un match de suspension.


Le match

Soyons honnêtes, si la détermination de l’équipe a en effet franchi un cap, on doit aussi relever de notables progrès en termes de discipline collective et de cohérence du blocquéquipe. Toujours est-il que ces bonnes dispositions ne sont permis que par une seule chose, que je vous laisse deviner… oui, j’entends une réponse de l’un de nos lecteurs ? En effet : les COUILLES.

Du pressing, des interceptions et des duels, des duels, des duels, tous ces ingrédients à haute teneur en testostérone sont pour une fois bel et bien présents ce soir, et contribuent à sévèrement réduire Lille à l’impuissance. Porté par l’euphorie, Caleta-Car adresse bien une passe en retrait de mammouth qui finit à quelques centimètres de notre but, mais hormis cet incident slipométrique, la domination de l’OM est nette.


Nette mais stérile, et c’est ici que la métaphore gonadique trouve sa limite. Pour ce qui est d’envoyer des hormones guerrières de partout, cet OM-là est bien doté. Pour ce qui est de féconder le but adverse dans un grand cri de jouissance, en revanche, on reste sur notre faim. Concentrée sur son mot d’ordre (« couilles », rappelons-le), l’équipe s’applique mais ne crée guère. Payet limite sa production à deux passes qui auraient pu s’avérer décisives, l’une à Rongier qui voit son tir contré, l’autre à Bouna Sarr dont le tir sur le poteau nous épargne une nuit de débats sur cette règle imbitable de l’attaquant remis ou non en jeu lorsqu’un défenseur dévie la balle.

Les Nordistes ne nous mettent en défaut qu’une fois, quand un décalage leur permet d’adresser un centre vicieux mais repris par personne. La mi-temps révèle son premier verdict : malheur au premier qui relâchera son effort ou son attention un seul instant. 


Nous-mêmes spécialistes des promesses gâchées par des buts de cons, nous apprécions ainsi à sa juste valeur le cadeau lillois qui inaugure la seconde période. Tout part d’un coup-franc concédé par une grosse obstruction sur Sarr de ce benêt de Reinaldo. Payet envoie une vague passe dans les mains de Maignan, qui s’étale comme une vieille merde sur son propre défenseur en relâchant le ballon dans les pieds de Kamara. Bouba décale intelligemment Sanson, qui s’applique pour déposer la balle dans la cage (1-0, 47e).

Dans la foulée, Mandanda doit sortir une tête piquée sur un coup-franc lillois. Hormis ce bref instant slipométrique, l’OM reprend son fil directeur, à savoir : couilles. Occupés à transformer le LOSC en compost, les Olympiens ne se procurent guère d’occasion, d’autant que le coup du sort de la 47e les en dispense désormais. Cela étant dit, le manque de créativité ne signifie pas l’attentisme ; bien au contraire nos joueurs ne se privent pas de continuer à rentrer dans le lard des nordistes jusque dans leur propre camp.

A l’approche des 20 dernières minutes, les organismes commencent néanmoins à patiner, ce qui permet à nos adversaires de jouer un cran plus haut. La vigilance de nos milieux et défenseurs continuent à les priver d’occasions, tandis que les entrées de Radonjic puis Lopez nous procurent quelques co… quelque sang neuf.

Pressés par le temps, les Lillois tentent de percer notre milieu plein axe, mais ne parviennent qu’à s’emplâtrer sur un Kamara des grands soirs. Après avoir récupéré dans le camp adverse, Boubacar lance Payet, qui décale Lopez. Maxime centre en retrait pour une volée de Rongier à l’entrée de la surface.  Sur la trajectoire du tir, Benedetto dévie au hasard ; le ballon arrive alors sur Payet dont la tentative de coup de tête trouve successivement le crâne de Soumaoro, celui de Gabriel, le poteau et enfin le but (2-0, 79e).


Avec un avantage de deux buts pour un tir cadré, on peut dire que l’OM bénéficie pour une fois d’une certaine réussite, pour ne pas dire d’une chatte intersidérale. Pas de quoi savourer longtemps, cependant, puisque Soumaoro catapulte un corner au fond des filets après avoir survolé notre défense (2-1, 83e). Le slipo-time est alors ouvert pour dix minutes, pendant lesquelles nos joueurs semblent fébriles à l’idée de saloper leurs excellentes dispositions par une erreur dans les derniers instants. Hormis un coup de chaud signé Osimhen, nos joueurs tiennent plutôt bien le coup, et Maxime Lopez est même à quelques centimètres de clore la marque sur contre-attaque.

Sans altérer un seul instant le plaisir d’avoir enfin vu nos joueurs montrer des valeurs que l’on croyait chez eux disparues (i.e : les couilles), et encore moins de les voir se hisser de manière inespérée sur le podium de la Ligue 1 (Angers nous en a éjectés depuis), on se permettra brièvement de faire le rabat-joie sur deux aspects :
– tout d’abord, montrer de l’engagement et de la discipline, c’est bien, c’est même très bien, mais on serait bien peu exigeant de célébrer cela comme un exploit : c’est tout simplement la base ;
– les deux cadeaux lillois nous ont grandement facilité la tâche, alors que jusqu’à cette 47e minute notre production offensive était d’une pauvreté assez navrante.

Voilà pourquoi cette victoire ne sera porteuse d’espoir que si elle sert de base de travail, permettant à notre équipe d’ensuite améliorer ses points faibles en toute humilité. L’autre option, que l’on sait plus habituelle chez nos joueurs, serait de prendre prétexte de cette victoire pour voir le niveau de l’équipe plus beau qu’il ne l’est en vérité, avec comme première conséquence prévisible d’un tel comportement de se faire étaler par Lyon pas plus tard que dimanche prochain.


L’équipe

Mandanda (3/5) : Un gros arrêt pour éviter le 1-1, mais nos slips auraient apprécié qu’il aille capter les longs ballons lillois, sur ces actions dont l’on dit classiquement : « ah, voilà une sortie qui rassure la défense » (ceci dit, le gardien d’en face a essayé, il a eu des problèmes).

Sakai (2/5) : Du tréfonds du Japon ancien, le dit des Heike Monogatari , transporté par le luth des moines aveugles, a soufflé ses mille histoire aux enfants de l’Empire. S’ouvrant au vaste monde, ils ont emporté avec eux ces contes, et c’est ainsi qu’Hiroki-san nous raconte chaque soir le dit des Balles du Faible SamouraÏ.

Pendant la guerre des Heike et des Gengi, il advint qu’un faible samouraï s’égarât dans la Montagne des Tempêtes éternelles. Le vent tourbillonnant fouettait sa face, et la pluie battante arrachait des pierres qui venaient s’écraser avec fracas au fond du défilé. Un précipice s’ouvrait au bout du chemin, barré d’un pont de cordes malingre.

Brisé par les combats passés, transi de froid, le faible samouraï ne se sentait ni assez fort ni assez habile pour traverser la passerelle et rejoindre la bataille qui faisait rage au-delà de la Montagne des Tempêtes éternelles. Il ferma les yeux et s’assit en attendant la mort, quand son baluchon résonna. Il s’agissait des deux balles en bronze que ses aïeux lui avaient confiées au début de son périple. Sur l’une était gravée « force », sur l’autre « courage », et il se souvint alors des mots de son grand-père : « quand la situation est grave, quand les éléments te meurtrissent, quand la peur te domine, fixe ton regard sur ces balles ancestrales et puises-y de quoi trouver le courage d’avancer ».

Le Faible Samourai sortit les balles de son baluchon et, à l’aide de son bandeau, les appliqua sur ses yeux. Il ne voyait plus les rochers s’ébouler, il ne voyait plus le précipice ni le pont secoué par les rafales, il ne voyait plus rien qui lui fît peur. Porté par le mugissement du vent, il s’élança tout droit, ainsi aveuglé. Il trébucha plus d’une fois, se meurtrit mais ne cessa de se relever ni de courir, courir encore, toujours plus vite, jusqu’à ce qu’il parvînt enfin de l’autre côté du précipice. Il ôta son bandeau et vit la terre verte et paisible qui s’étendait à ses pieds. Le faible samouraï était perclus de blessures, mais au moins était-il en vie.

Et c’est ainsi que, de semaine en semaine, Hiroki-san applique les principes des balles ancestrales et, à chaque fois que les éléments le martyrisent, se rappelle que sortir ses couilles reste le meilleur moyen de se tirer d’un mauvais pas.

Alvaro (4-/5) : Sérénité et élégance du tacle, capable de sauver une jeune fille des mains de King-Kong sans égratigner le singe, réformé de la police car il avait la mauvaise habitude de disperser les manifestations sans énucléer personne.

Caleta-Car (2/5) : A failli endosser le rôle très prisé de « celui qui fait tout foirer alors que l’équipe allait mieux », avant que Rémy puis Ikoné ne lui fassent faire la toupie en fin de première mi-temps. Remis dans le bon sens après un rappel des fondamentaux par André Villas-Boas à la mi-temps (en croate : « jaja »).

Amavi (4-/5) : André Villas-Boas l’a emmené chez un chiropracteur du jeu, pour qu’il le triture dans tous les sens avant de l’achever dans un gros « crac ». Le risque avec ce genre de pratique c’est le 50% de chances entre l’AVC et la guérison ; mais concernant le jeu de Jordan, il était tellement tordu que de toute façon ça ne pouvait pas durer comme ça. Faudra vérifier l’absence de séquelles à moyen terme, mais dans l’immédiat ça semble être redevenu droit.

Kamara (4+/5) : Chacun le sait depuis Pascal le grand frère, pour aider un jeune en difficulté il faut : 1°) l’extraire de son contexte nocif 2°) lui procurer une activité physique. Fin psychologue, l’entraîneur l’a donc sorti de la défense pour l’envoyer en stage au milieu de terrain, avec pour mission de démantibuler des dogues pendant 90 minutes. Avantage de la méthode : il n’y avait pas mieux pour remettre Bouba dans le droit chemin. Inconvénient : ça forme des électeurs de droite.

Sanson (4/5) : Impressionnable, il a paru particulièrement marqué par les images de rugby de la matinée tant on l’a vu courir partout, aller au mastic, défoncer et se faire défoncer plus souvent qu’à son tour, et même se montrer efficace en attaque. Le plus dur a été de le calmer une fois revenu au vestiaire, quand il est monté sur la table avec son slip aux couleurs sud-africaines en hurlant « OÙ IL EST LE PRINCE HARRY, QUE JE LUI DECAPSULE MA CANETTE DANS LE CUL ? ».

Lopez (77e) : Un quart d’heure au diapason des autres, plus rapide pour ramener le ballon dans le camp adverse que le mot « voile » pour ramener Manuel Valls au micro de CNews.

Rongier (3+/5) : Élément modérateur du précédent, plus sobre donc mais toujours placé à-propos. On pourrait même avancer sans trop oser y croire que grâce à lui notamment, notre milieu de terrain commence peut-être à ressembler à quelque chose de cohérent.

Strootman (90e) : Une permission de sortie de 5 minutes pendant laquelle Kevin n’a tenté ni de se pendre à la barre transversale ni de s’électrocuter avec un panneau publicitaire. Un signe encourageant qui lui vaudra peut-être au prochain match d’être placé sur le banc de touche sans y être attaché.

Sarr (3/5) : Qui dit « soyons contents d’avoir revu nos joueurs courir à fond pendant 90 minutes, on parlera de la qualité de jeu plus tard » dit « c’était une soirée parfaite pour Bouna Sarr ».

Radonjic (74e) : Une entrée volontaire et, comble du bonheur pour nos nerfs, assez éloignée de notre surface.

Payet (2/5) : Comme souvent, employé à son endroit le mot « couilles » ne peut pas se passer du préfixe « casse- ». Inconstant, imprécis, hasardeux sur les coups de pieds arrêtés, parfois bougon au point que pour la deuxième fois de suite, les adversaires préfèrent lui offrir un but contre leur camp plutôt que de le voir continuer à faire la gueule.

Benedetto (2/5) : Dans notre série « la vulgarisation scientifique par le football », aujourd’hui, la notion de mix énergétique expliquée par Dario Benedetto. De la même manière qu’un avant-centre reçoit ses ballons de passeurs différents, un pays est alimenté par plusieurs sources d’électricité (fossile, atome, renouvelable, etc.). Parce que si tu ne comptes que sur le gaz des Russes pour te fournir toute ton énergie, t’es un peu comme Dario qui ne compte que sur Payet pour lui fournir des ballons d’attaque : il arrivera forcément un moment où t’auras un peu l’air con.

(NdA : Dans notre prochain épisode, nous vous parlerons de la notion de sûreté nucléaire expliquée par Jordan Amavi)


L’invité zoologique : Jonathan Iponey

Version courte sur pattes d’un noble destrier que l’on aurait compacté pour ne garder principalement que le gros cul et les gros sabots, le poney est mignon mais pas très fin. On vante sa robustesse, mais à part lui valoir de tirer des chariots de mine en se prenant des coups de fouet au derrière à longueur de journée, cette qualité ne lui est guère d’une grande utilité. Voici les observations de notre victime :

– Les autres : somptueux bourrins, capables de perdre des duels même à deux joueurs d’une même équipe. Leur absence d’imagination face à une équipe qu’ils ne s’attendaient pas à voir dotée de telles qualités* laisse pantois. (* les couilles, NdA)

– Le classement : Nous remontons à la quatrième place, à égalité de points avec le troisième, dans un championnat globalement absurde.

– Les hommages : La direction organise un spectacle de parachutistes au moment où les virages rendent un magnifique hommage aux morts de la rue d’Aubagne, une attitude qui incarne assez fidèlement la ville de Marseille.

– La facture : La direction communique à qui mieux mieux sur la ferveur des supporters, et en même temps assène une facture de 6000 balles de nettoyage pour « dégradations » après le tifo des 35 ans des Ultras, une enculerie qui incarne assez fidèlement le macronisme.

– Les boutons : as-tu seulement remarqué les boutons qui figurent sous cette académie et qui t’invitent à nous donner respectivement de tes mots et de tes sous. Vois comme ils sont beaux, attrayants et doux au cliquer.

– Les réseaux : Ton dromadaire blatère également sur Facebook et Twitter. Sylvain C. remporte le concours zoologique.


Bises massilianales,
Blaah.

9 thoughts on “OM-Lille (2-1) : La Canebière Académie se ressaisit

  1. Quand j’ai lu « Couilles » à la place de « Noailles » sur le tifo, je me suis dit qu’il valait mieux que je lâche tout de suite cette méthode de coaching gagnant maidine Liguain.

  2. une victoire sur un malentendu avant un liquéfiage ridicule contre les quenelles. Le plan annoncé par Maître Blaah la semaine dernière se déroule comme prévu

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