PSG-OM (1-0) : La Canebière Académie sort de la piste

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On n’oublie rien. On s’habitue, c’est tout.

Aïoli les sapiens,

Il y a pire pour le confort du chroniqueur que la défaite déprimante d’une équipe battue d’avance sans rien tenter ; pire que la défaite inverse, celle d’une équipe de matamores forts en gueule dans l’avant-match et proprement explosés sur le terrain. Oui, la défaite d’hier soir fut pire : celle d’une équipe ayant donné le meilleur d’elle-même, livrant un combat incertain jusqu’à la dernière minute ou presque, et finissant par tomber contre plus fort : une défaite comme il peut en arriver forcément dans une saison, due uniquement à la glorieuse incertitude du sport, de celle qu’il faut accepter avec humilité mais aussi confiance dans l’avenir et volonté de persévérer. Pour tout dire, si Clément Turpin ne nous avait pas sauvé l’académie en nous emmanchant d’un pénalty pourtant flagrant, nous aurions été obligés de nous montrer fair-play, ce qui pour un match contre le PSG serait à vous dégoûter de ce sport.


Les Longorious Basterds 

Lopez
Mbemba – Bailly (Gigot, 44e, expulsé 72e) – Balerdi
Clauss – Rongier – Veretout (Gueye, 79e) – Tavares (Kaboré, 71e)
Guendouzi – Harit (Ünder, 71e)
Sanchez (Dieng, 79e)

Seul Kolasinac est absent. Tudor n’innove pas, choisissant d’associer Guendouzi et Harit au soutien de Sanchez.


Le match

Fidèle à son « taper, taper, taper », l’OM se porte résolument dans le camp adverse, sans que l’on sache très bien si cette attitude relève du courage ou de l’inconscience. Trop heureux de rompre avec une trop longue période de villasbosampacouillemolisme, on ne peut en tout cas que saluer le panache.

Le panache, c’est aussi ce qui garnit nos slips dès la cinquième minute, quand le PSG passe tout près de nous défoncer à l’ancienne. Lopez doit ainsi s’employer devant Messi, suite à une remise d’ahuri de Nuno Tavares, puis surtout devant Hakimi servi seul par un centre de Mbappé. Les enjeux du match sont posés : presser haut oui, mais le moindre retard, le moindre relâchement dans ce pressing ouvre grand la porte au n°10 adverse, qui peut servir les attaquants laissés en un-contre-un face à nos défenseurs. Or quand ledit n°10 s’appelle Neymar et lesdits attaquants Mbappé et Messi, on peut commencer à égrener les chapelets.

Pour autant, il serait injuste de réduire la tactique olympienne à aller s’emplâtrer dans la défense pour se faire fister en contre. Nous parvenons à faire naviguer le ballon dangereusement dans la surface parisienne, à l’image de ce centre de Clauss sur lequel Sanchez se montre un peu trop court. Peu après, Lopez se fend d’une nouvelle RAIE proprement phénoménale devant Mbappé, trouvé seul à l’issue d’un contre. Notre esprit tordu se prend cependant à regretter cet exploit, puisque l’action a été initiée par une authentique mandale de Neymar dans la gueule de Rongier, que Clément Turpin avait comme il se doit omis de remarquer : un but aurait donné lieu à examen vidéo, qui n’aurait pas manqué de conclure à l’invalidation voire, soyons rêveurs, à une expulsion du Brésilien. Au lieu de cela nous nous en tirons avec une succession de corners slipométriques, où déjà apparaît notre propension à perdre le ballon trop tôt sur nos premières relances.

Cela étant, comme on dit au Joe Bar Team, « si ça passe c’est beau » : défense de Bailly et Mbemba, dégagement dévié par Sanchez dans la course d’Harit, relais avec Claus et tir d’Amine bloqué par le gardien. Peu après, Nuno Tavares fume le nouvel entrant Mukiele mais gâche son démarrage supersonique en envoyant une espèce de centre-tir tout moisi.


Indécis en diable, le match manque de basculer après une faute de Veretout sur Messi. L’occasion d’admirer une tactique défensive admirablement débile de la part de l’OM, qui place des défenseurs aux poteaux pour assister leur gardien : cela offre aux parisiens le loisir de se planter sous les narines de Lopez sans être hors-jeu. Du coup, Messi n’a même pas besoin de viser la lucarne puisque Pau ne peut rien voir du tir : c’est le dessous de la barre qui empêche notre imbécillité d’être sanctionnée.

Cette alerte ne remet rien en cause de l’ambition olympienne, bien au contraire : c’est dans cette fin de première période que le taper, taper, taper donne sa mesure : derrière, Bailly et Mbemba martyrisent les attaquants, Chancel se permettant même de monter pour adresser un tir cadré. Devant, Veretout et Guendouzi empêchent les relanceurs Parisiens de péter dans leur soie habituelle, se procurant plusieurs appétissants ballons dans le camp adverse.

Une équipe ambitieuse, un gardien en feu, les poteaux avec nous, on pourrait croire que ce dimanche 16 octobre est notre jour de chance. Les sages attendent cependant encore un peu avant d’y croire, sachant qu’approche le moment fatidique, l’ordalie olympienne du classico, l’Armageddon footballistique phocéen, la minute fatale du Jugement mortel marseillais :

Comme à chaque match au Parc des Princes, l’OM fait le nécessaire pour tout faire foirer juste avant le retour aux vestiaires. Le pressing collectif se délite, les pertes de balles idiotes surviennent (coucou Nuno) et, comme nous le disions, il n’en faut pas plus aux parisiens pour se régaler en contre-attaque. Une interception de Bailly d’abord, puis un joli raté de Mbapponjic ensuite, nous maintiennent à flot. Eric, justement, doit sortir après une faute dispensable au piquet de corner adverse : sollicité par Bernat pour voir lequel des deux était le plus puissant à l’épaule, notre Ivoirien répond en plantant l’Espagnol dans la pelouse. L’ennui est que, si Bailly est plus puissant, il est aussi plus fragile, puisqu’il doit laisser sa place à Gigot dans la foulée. Alors que le temps additionnel n’en finit pas de finir, le sabordage attendu survient quand le milieu de terrain se fait exploser et laisse Hakimi mener une contre-attaque à trois contre un. Le Marocain trouve pourtant le moyen de rendre le ballon à Rongier, et il faut finalement toute l’insistance d’Harit pour enfin offrir au PSG ce but qui nous pendait au nez depuis deux minutes. Dans la continuité de l’interception de Valentin, Amine a juste à transmettre un ballon sûr à l’aile, mais choisit d’entreprendre un drible suicidaire dûment sanctionné par un tacle de mammouth de Verratti. Servi à droite, Mbappé renie ses valeurs en adressant une passe décisive à Neymar (1-0, 45e+2).

La pause survient sur une impression mitigée : l’OM est ambitieux, certes, mais manque de justesse technique pour bonifier sa combativité. Surtout, si l’on peut pester sur cette sempiternelle 45e minute orchidophage (du grec : « orchis = couille » et « phagein = se manger les »), on peut aussi se dire qu’avec plus de justesse dans ses propres contre-attaques ou un Pau Lopez juste un peu moins inspiré, le PSG nous renvoyait aux vestiaire lestés d’un bon 4-0 des familles.


Pour des raisons qui ne regardent qu’eux, les Parisiens reviennent sur le terrain en ayant autant envie de produire du jeu que de respecter le fair-play financier. Leur tactique assumée de nous attendre et de contrer vire au caricatural, ce qui nous permet de nous installer dans leur camp. Un tir de Sanchez se voit contré par une main que l’honnêteté nous oblige à juger involontaire (mais que la rancune nous amène à juger plus fautive cependant que la main de Rongier nous ayant coûté un pénalty délirant six mois plus tôt).

Toujours en début de seconde période, Sanchez adresse un amour de ballon en cloche dans la course de Clauss qui, déséquilibré par Bernat, échoue face au gardien. Le ralenti confirme un tirage de maillot flagrant de l’Espagnol sur notre latéral, mais avec Clément Turpin au sifflet et François Letexier à la VAR, les arrières qarisiens sont bien couverts.

Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le tifo des supporters parisiens.

Malgré l’adversité opposée par les Parisiens et leurs alliés, les espoirs demeurent cependant, d’autant que le match impressionnant de Pau Lopez et de nos défenseurs se poursuit, chacun faisant à tour de rôle échouer avec autorité les contre-attaques adverses.

Préposé au marquage de Messi, Gigot martyrise l’Argentin avec un succès certain, si certain d’ailleurs que Samuel se laisse aller à ce que les techniciens nomment « le dépassement de fonction ». Et là, comme on dit, c’est le drame. Sur un ballon anodin au milieu de terrain, Gigot offre à Neymar un hippopotacle d’autant plus gratuit que, pour une fois, le Brésilien se montrait plutôt sobre en pleurnicheries. Certains arguent du fait que Neymar a eu le temps d’échapper à la boucherie (et pour cause, l’attentat se voyait venir de loin) pour reprocher à Clément Turpin d’adresser le carton rouge au fautif. Ce serait un peu comme demander à un juge d’instruction de relaxer un auteur de règlement de comptes à la kalachnikov au motif qu’il a raté sa cible : à un moment il y a une question d’ordre public qui se pose, aussi.


Comme un hommage aux plus beaux gestes de débiles offerts par le Sporting du Portugal ces derniers jours, cette expulsion stupide intervient bien sûr une minute après le changement opéré par Tudor pour revivifier ses troupes. L’avantage n’en rend pas le PSG plus créatif, mais nous coupe tout de même les jambes. Peu d’événements notables surviennent donc ensuite, même si l’on peut regretter le manque d’audace d’Igor Tudor, faisant entrer Dieng à la place de Sanchez au lieu de tenter d’associer les deux attaquants. Avec un Nuno Tavares en panne comme ce soir, il pourrait pourtant s’avérer judicieux de trouver des solutions autres que celles reposant sur les latéraux.

Cette fin de match tronquée empêche donc le combat de conserver jusqu’au bout son intensité, la rencontre s’achevant sur une victoire étriquée mais maîtrisée du PSG. En d’autres circonstances, la soirée aurait tenu de l’anecdote, mais la défaite inattendue contre Ajaccio ainsi que les affiches restant à disputer dans un temps très court font déjà monter une pression certaine en termes de gain de points. C’est en effet contre un rival direct, Lens, que nous devrons interrompre cette série de défaites qui s’amorce. Un tournant de la saison, en quelque sorte.


Les joueurs

Lopez (4+/5) : Monumental. Arrivé anonymement au club avec une dégaine à se demander s’il était en recherche de temps de jeu ou de Subutex, Pau finit par s’illustrer à en faire pleurer Messi et Mbappé. Bon, comme nous sommes l’OM ça finit quand même par une défaite, mais sans ça on n’était pas loin d’un scénario hollywoodien.

Mbemba (4+/5) : Dépasse sa fonction défensive par de multiples montées et même en exécutant deux de nos tirs les plus dangereux. Après, c’est vrai qu’il n’avait pas grand-chose à faire en défense, hein, il avait juste Kylian Mbappé à maîtriser, excusez-moi.

Bailly (4-/5) : Souvent il a jailli, Bailly, mais une fois encore son corps a failli, Bailly.

Gigot (44e, 1+/5) : L’opportunité de devenir un héros peut se présenter à chacun de nous, à tout moment. Les vrais héros sont ceux qui parviennent à la saisir au dixième de seconde où elle passe. Là, par exemple, après avoir découpé Neymar, si Samuel avait eu la présence d’esprit en se relevant de dévoiler un T-shirt Socrates en brandissant le poing et en criant « non au fascisme », il serait entré éternellement dans l’Histoire. Au lieu de cela, il est juste passé pour un gros couillon (d’autant que, finalement, il a raté le fasciste en question).

Balerdi (4/5) : Eh bien, c’est avec ce genre de match que l’on grandit, mon garçon. S’agirait maintenant de se baser là-dessus pour enlever définitivement les petites roues et arrêter de faire caca-culotte, à l’avenir.

Clauss (3+/5) : Alors qu’on pouvait le trouver un peu timide en Ligue des Champions, Jonathan s’est fait violence et aurait même pu compter parmi les héros du match avec un arbitrage impartial. On se consolera en disant que si l’action n’a pas été revue à la VAR, elle le sera par Médiapart. On peut enfin regretter le passage de Jonathan à gauche en fin de rencontre, qui nous fait perdre son activité à son côté d’origine sans qu’il ne donne sa pleine mesure à l’opposé.

Rongier (3+/5) : Un match appliqué, ce qui révèle aussi bien ses qualités que ses défauts. Dans l’idéal, porter le brassard olympien doit suffire à inspirer la crainte que 2600 ans d’insultes aux mères se déversent sur la figure de celui qui viendrait nous les briser. Là, en voyant Valentin échanger les fanions, on a l’impression d’avoir un capitaine de 1920 disant « : Mes salutations, cher camarade, gageons que cette partie nous procurera un réel plaisir dans le respect des valeurs du Baron Pierre de Coubertin ».

Veretout (2/5) : Trois mois après le début du championnat, Jordan s’avère toujours aussi indéfinissable. C’est une sorte de Jean-Luc Mélenchon : on a du mal à voir la manière dont il s’inscrit dans le collectif sur le long terme, puisqu’il s’illustre surtout par des coups d’éclat qui comptent autant de pressings flamboyants que de quasi-passes décisives à l’adversaire.

Gueye (79e) : On aimerait qualifier son entrée, comme d’habitude, d’anecdotique et sans effet sur un résultat déjà acquis. Ce serait oublier sa frappe salopée à la 90e qui nous laisse toujours une petite boule là.

Tavares (1+/5) : Pablo Longoria va embaucher un détective privé pour vérifier si Abédi Pelé n’a pas laissé traîner ses spermatozoïdes quelque part au Portugal il y a 22 ans, parce que là Nuno Tavares commence vraiment à ressembler à ses fils. Enfin, surtout à l’un de ses fils.

Kaboré (71e) : Je ne dis pas, l’apprentissage c’est bien. Apprendre en se mettant en situation de travail directement auprès d’un employeur, ya pas plus formateur. M’enfin, je sais pas, il n’est pas prévu aussi un semestre théorique où t’es censé apprendre les bases du métier ?

Guendouzi (4-/5) : Guerrier suivant imperturbablement la voie du Qi, Mattéo a tracé un chemin droit au fil de son sabre, impassible aux perturbations turpinesques qui tentaient de le faire dévier de son équilibre. C’est par l’énergie interne que se combat l’injustice, et non par ces gesticulations aussi vaines que le souffle du sot sur une graine de pissenlit un jour de mistral. La défaite est accueillie aussi sereinement que l’embûche pavant inéluctablement la Voie, dont Mattéo est bien décidé à ne pas dévier*.

Harit (2-/5) : L’attaque permanente, c’est bien. La précision, c’est mieux. L’intelligence de s’adapter à la situation, apparemment c’est un luxe.

Essayer de dribbler Verratti à 30 mètres de son but à la 45e = appuyer sur le bouton A ici.


Ünder (71e) : Toujours cette impression de flottement, aggravée qui plus est par la désorganisation post-expulsion. Il n y a pas « rien », mais il n’y a pas grand-chose d’efficace non plus.

Sanchez (2+/5) : Ce match sentait très fort le rôle ingrat pour Alexis, qui hormis une jolie passe presque décisive pour Clauss s’est beaucoup battu mais ne s’est guère illustré. On se répète, mais tant que Tavares n’aura pas cessé de jouer comme la réincarnation de Jo le Sconse, ça vaudrait peut-être le coup de revoir son schéma et de tenter d’associer à Sanchez un copain sur le front de l’attaque.

(spoiler : Tudor va le faire, ça va rater, et on dira ici « mais qu’est-ce qui lui a pris de tenter cette idée à la con »)

Dieng (79e) : Il aurait fallu un miracle.


L’invité zoologique : Ashraf Hakimite

Parasite moche et invasif des maisons, la mite est un petit papillon qui a pour lui la force du nombre. La mite dans une cuisine c’est comme le pétrodollar dans une démocratie occidentale : ça s’infiltre partout, ça gâte tout et on n’arrive pas à s’en débarrasser. Il s’agit donc bien de l’invité approprié pour commenter ce match contre les super-vilains.

  • Les autres : Déjà pour notre effectif, le non-jeu à la Villas-Boas ressemblait à un gros gâchis, quoiqu’ un temps efficace. Alors proposer ce genre de choses quand on dispose de l’effectif du PSG, à part s’il s’agit de plonger les fans dans la dépression, je ne vois guère le projet. Sinon, toutes les têtes d’affiches étaient au niveau attendu : Neymar retrouvé, Mbapponjic peu réaliste, Messi dépressif, Turpin solide pour concrétiser les occasions offertes par l’OM et toujours décisif sur l’occasion qui demande de sortir le grand jeu.  
  • Le classement : Le PSG s’échappe à six points. On verra bien dans quelque mois s’il est question de le rattraper, mais l’urgent est de s’extraire (si possible par le haut) du peloton formé par Lorient, Lens, Rennes et Monaco.
  • Coming next : Une semaine complète nous est offerte pour travailler à la réception de Lens, ce qui n’es pas de trop pour définir comment faire sans Bailly peut-être blessé, Kolasinac peut-être pas remis, et un fenalar. Reprendront ensuite les matchs tous les trois jours : Francfort, Strasbourg, Tottenham et Lyon.
  • Les remerciements : La Canebière Académie remercie chaleureusement Babas, sans qui nous n’aurions pas pu assister à cette défaite dans d’aussi bonnes conditions de visionnage.
  • Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook, sur Instagram et sur Twitter. Blon remporte le concours zoologique.

* Quoique l’affiche se fût déroulée dans un climat apaisé, on nous signale en dernière minute un incident de nature à raviver la rivalité entre les deux clubs. Le vestiaire visiteurs du Parc des Princes a en effet été mis sous scellés par la police judiciaire, dans l’attente d’éclaircir un mystère sordide : le mot « TURPIN » a été tracé sur tous les miroirs en lettres de sang, dont l’analyse ADN a révélé qu’il s’agissait de celui d’Amine Harit. Interrogé, le milieu marocain n’a pas pu s’expliquer sur l’incident dont il n’a aucun souvenir, pas davantage que des mots « Ton con de dribble » gravées sur son torse avec ce qui semble être des dents. Des touffes de cheveux bouclés sauvagement arrachées ont été retrouvées éparpillées dans le vestiaire ainsi que sur des morceaux de miroir apparemment brisés à coups de tête, autant d’indices que la PJ espère pouvoir exploiter prochainement. (reprendre la lecture)

Bises massilianales,

Blaah

3 thoughts on “PSG-OM (1-0) : La Canebière Académie sort de la piste

  1. Heureusement que je peux compter sur vous pour faire les académies que je ne fais pas, mon cher Blaah.

    1. Oui mais ce n’est pas ça qui me donne des nouvelles de mon Keylorgasme.

  2. Tu vas sortir le lapin qui encule pour le match contre Lens?

    (je sais que non mais bon, je sais pas vraiment, hein?)

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