Notre Footballologue analyse France-Roumanie

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Notre Footballologue nettoie votre pare brise gratos

Une capitale jadis « petit Paris », un Arcul de Triumf et « la marseillaise roumaine » en guise d’hymne national, pas étonnant que les VIE des Carpates abandonnent si facilement la copie pour l’original. Mais en ces temps de réchauffement climatique, l’iceberg fond, les sujets tombent à l’eau et la marche de l’Empereur exige quelques victimes sacrificielles pour éviter l’extinction en 2012. Exit la cours de miracle…

Averti par les frères Naceri de la violence d’une mafia albanaise désormais en tête du groupe, Blanc organise une séance vidéo et confie le brassard à Diarra, « leader mental » (Wenger sibylline Evra.) « Cinq minutes…douche comprise », non pas la vie sexuelle de Jacques C., mais plutôt le temps qu’il faut à Domenech pour « sentir » un match, soit :

–       Engagement roumain : long ballon côté droit. Niculae et Cocis (annoncé côté gauche dans la compo, ruse de -scu ?) se trouvent à la réception et il semble que ce soit le côté offensif fort de l’équipe. Cela sédentariserait Clichy et handicaperait le côté fort de l’équipe de France (Clichy-Malouda.) De plus, avec Rat, Radoi et Chivu à gauche, les roumains devraient alors défendre sur leur côté défensif fort.

–       Le triangle médian bicolore Diarra-M’vila-Nasri rappelle par trop les célèbres deux récupérateurs qui firent la fortune de Jacquet. M’vila erre entre Diarra et Nasri dans un rôle de Kaboré pour un système à une sentinelle et demi…

–       2ème et 3ème : Valbuena contré, Valbuena intercepté…le côté droit français fait la connaissance de Rat, Radoi et Chivu.

–       5ème + 1 : Combinaison Clichy-Benzema pour un centre sans avant-centre. Après les deux récupérateurs, le retour du 9 ½…

Surgis de nulle part, une bande de cotorep roumain vient de balancer du vinaigre sur le pare-brise de l’équipe de France et astique du moignon. Impossible de démarrer, qui plus est quand la première relance s’effectue dans ses 25 mètres à destination d’un latéral ou de la sentinelle et son demi (15ème.) A la 17ème, Benzelka passe ailier droit pour décaler Valbuena histoire de passer « du baume au cœur » de CJP avant que le même duo ne trouve Nasri dans l’axe à destination de Malouda à gauche : petit filet. Dix minutes plus tard, Reveillère remplace Valbuena dans le couloir, l’équipe gagne dix mètres au service d’un avant-centre d’1m67…cible des relances de Rami. Tandis que l’Eléphant Jaune insiste côté droit, Benzelka retourne à gauche pour combiner avec Malouda ou enrouler une frappe vaguement sur le poteau. Nasri se « multiplie sur la pelouse » (CJP) mais ses coups de reins horizontaux ne remplacent pas les bonnes percées verticales de Diaby ou de Gourcuff. Bref, « ils sont plusieurs à faire une bonne période » (CJP) et Lizarazu a les noms.

Mi temps : « On est horrifiés par les attentats physiques dans le championnat anglais. »

Malouda se mange Sapunaru mais Deca est entré côté gauche pour contrer Reveillère, bien pétillant pour un verre d’eau : Lucescu craint sur sa gauche ? Pourtant, sur un long ballon à gauche, un centre parvient à Florescu contré par Lloris. En soutien de Stancu comme il le fut de Jelen, Niculae la joue « roms errant » sur les isocèles du désespoir médian français et le pare-brise s’encrasse un peu plus. S’en faisant une montagne, Blanc passe tout à gauche à commencé par Benzelka, ailier gauche au service de Malouda, Nasri et Valbuena. Ainsi, les longs ballons côté droit des roumains se trouvent-ils plus compliqués à réaliser tandis que les français jouent désormais sur leur côté fort, face à Tamas et loin de Chivu. Plein axe, Valbuena oblige Pantelimon à étonner et Chivu à dégager (54ème), les diagonales françaises à destination de Benzelka ailier gauche se multiplient, usant Tamas à LaRue, mais Nasri en duel fait trop de Chichi pour glisser sous le scrotum du 2 mètres (58ème.) A la 62ème, Benzelka centre au troisième poteau et l’équipe de Blanc ressemble à ça :

Lucescu sort Niculae, Rémy entre, Stancu trouve le poteau suite à une percée de Sapunaru côté…droit. La sortie de Nasri pour Gourcuff scinde l’équipe en deux :

–       Côté gauche et axe = Valse à trois glands Gourcuff/ Benzelka/ Malouda

–       Côté droit = Reveillère et Rémy pour « la profondeur, la profondeur » (Blanc by Calange.)

Le tout est servi par l’alternance de jeu long à  droite, jeu court à gauche de M’Vila et Diarra dont une transversale trouve Rémy « la profondeur, la profondeur » couvert par Chivu en RTT : 1-0, « signe de mental » (AW), 82ème. Lucescu sort Cocis pour Ronan et n’a donc plus son côté fort tandis que le « petit panier » (Blanc) remplace Benzelka : « Ah ? bon… » (CJP dubitatif) Rémy passe avant-centre et Payet devient le troisième opposant au trio Chivu-Rat-Radoï…90ème, raid solitaire interrompu par le seul Pantelimon…93ème, appui de Rémy dans l’axe pour M’Vila qui décale Payet, moment de « classe » (Wenger) et centre aux 6 mètres pour Gourcuff : 2-0, « très bon coaching » (Lizarazu) vs « On la tient ! » (CJP) Pare-brise déguelasse, 300 euros de pourboire, mais le bus repart direction 2012.

7 thoughts on “Notre Footballologue analyse France-Roumanie

  1. J’aurais quand même mis Malouda et Valbuena dans l’axe et Nasri derrière Benzelka et devant M’Vila

  2. Ah, ces avant-centres…
    Plutôt que Benzelka, j’aurais plutôt dit Benzenaldo ou BZ10 en référence à l’itw très Sharon Stone de Mourinho sur Téléfoutre ce matin…

  3. Wenger était particulièrement insupportable hier soir. Son obsession de défendre Nasri est risible.
    Ah ça le fait bien chier que Gourcuff ait marqué, hein!!!!

  4. Benzelka, Benzenaldo les deux se valent à mes yeux et les deux sont excellentes. Une question à celles et ceux qui s’y connaissent : pourquoi est-ce que ces attakans ont-ils des comportements de divas capricieuses ? (redondance, je sais)
    Quant à CJP : comment pouvais-t-il affirmer que Benzébulle était « cuit » (sic) alors que vu de mon canapé il n’a pas semblé en faire des beaucoup ?

  5. Pour le problème des attaquants, j’ai une théorie.
    Comme en France on a formé des milieux axiaux physiques, des milieux latéraux qui ne savent pas centrer, des défenseurs latéraux droits… ah non ! Pas de latéraux droit !
    Bref, j’en reviens à mon propos : on n’a pas la possession de balle, on joue en contre, on n’a pas de centreurs. Pourquoi croyez vous que nos attaquants ne restent pas dans la boîte ? Parce qu’ils ont 40m à sprinter avant d’y être !
    Dès qu’un mec comme Hoarau apparaît, on le trouve super intéressant, sous prétexte qu’il sait jouer de la tête et en pivot… Comme le premier Venegoor of Hesselink venu en fait.

  6. Ce qui confirme que c’était Benzenaldo, avec son top forme de 90kg qui lui permet des pointes de 7km/h en descente. Saleté de terrains plats.
    D’où mes interrogations, et oui l’existentiel est mon compagon à cette heure ci : Mourinho dirait-il vrai quand il prétend que Bouboule ne s’entraîne pas sérieusement ? Gravelaine serait-il un visionaire méconnu quand il prétend que la bouffe hispanique entraîne des multiples strates de graisse ?
    Ô fatche vé, tous ces non-dits dits ça me perturbe.

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