Notre Footballologue analyse Olympiakos Bordeaux

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Notre Footballologue veut se faire voir chez les Grecs

Certes, aux yeux de l’Histoire, Athènes reste berceau de la Démocratie mais, en 25 siècles, les choses ont changé, la crise économique a créé un terrain favorable aux groupuscules anarcho-communistes les plus virulents, l’Etat, maculé du sang d’un fils, a menti aux innocents de Bruxelles, et Bernard Kouchner, lobbyiste en droits de l’Homme libéral, de prévenir : « Il faut craindre le Pirée, le pire c’est la guerre. » Aussi, l’incertitude parvient à planer sur cette opposition entre le champion de France bordelais et onze athéniens devenus 300 spartiates par nécessité économique.

Maître Denoueix étrennait sa panoplie « spéciale communion, mariages, match de ligue de champions » aux côtés d’un Christophe Josse persuadé que 15- Serge Blanco est établi sur Savile Row, pour commenter un match qui « débute timidement. » En effet, Bordeaux présente un duo Fernando-Sané devant sa défense, le duo Chamakh-Gourcuff animant l’attaque avec Wendel-Plasil en relayeurs et Chalmé-Trémoulinas aux centres. Ayant tout compris au style « chenillard » du jeu bordelais, l’Olympiakos compte bien rebooter la freebox girondine par son 433 triangle pointe en bas sans pressing, permettant les « prises à trois » sur les côtés. Aussi, assiste-t-on à une démonstration de ce que d’aucuns nomment l’ « expérience », ensemble de gestes simples MAIS réfléchis qu’un bon footballeur n’acquiert qu’après 28 ans quand Diawara continue à se jeter sur ballons et joueurs à 31 ans. Le triangle pointe en bas renforce les côtés, où un ailier et un latéral patientent, pour une « partie à trois » consistant à attendre que l’adversaire, pris entre la touche et les opposants, perde « naturellement » le ballon. Le premier quart d’heure est grec mais ne dépasse pas le cliché, tête de Melberg sur coup franc, débordements-centres de Lua Lua. Sonnant la charge, Chalmé découpe Datolo pour une carte qui ne deviendra jaune qu’en cas de déshydratation avancée (17ème), Carrasso dégage pour la déviation de Chamakh à destination de Wendel avant-centre (17ème) mais… à la 26ème, Bordeaux n’a développé que deux chenillards et, crime ès ADSL, Wendel a centré à la place de Trémoulinas !!! (27ème)

Triangle pointe en haut, et l’adversaire se déporte sur les côtés…triangle pointe en bas, et l’entonnoir invite l’adversaire à s’engouffrer dans l’axe. Bordeaux la bipolaire rechigne à enfiler l’entonnoir, Melberg grimpe régulièrement Chamakh et le couple Wendel-Trémoulinas s’épuise inutilement : « C’est fait trop mécaniquement », condamne Denoueix. Aperçus dans les tribunes, des sosies de Balkany et Courbis trombinent B.B. tandis que Nicollin, en Frêche Style, reluque son Duluc. Pendant ce temps, Ciani reprend de la tête un coup franc de Gourcuff : 0-1, 46ème.

« Ils ont du mal à faire trois passes. »

Christophe Josse craint que la crise économique ne gâche le bon tirage.

Equipe au scapulaire, spécialiste en commerce triangulaire, Bordeaux profite de la mi temps pour consulter Thalès et Pythagore. Wendel est hors sujet, le chenillard en pâtit, et Chamakh dominé par Melberg interdit le jeu long. Aussi, Bordeaux concentre ses attaques sur le côté droit, Gourcuff descendant animer le jeu en compagnie de Plasil et Chamakh, pour une partie de triolisme prompte à annihiler les velléités offensives de Raul Bravo. L’Olympiakos doit égaliser et la rigueur tactique de la première demi heure cède la place à un joyeux bordel à mi chemin entre le 433 et le 442, mais les Grecs manquent de percussion. Les latéraux girondins ne montent plus, la freebox est reléguée au placard pour une bonne vieille ligne 52k qui permet à Ciani de jouer meneur de jeu (61ème.)

« Beaucoup de politesse entre les deux équipes » (Josse), Chamakh propage le discours du Modem auprès d’un Mellberg broyant du Sané (67ème), Plasil fait une démonstration de « Koné Sutra défensif » face à Lua Lua, les entraîneurs multiplient les changements dans un match devenu amical. A la 93ème, Carrasso « fait la parade » sur sa ligne face à Lua²  avant d’obtenir une faute pour avoir marché sur Derbyshire, Ribéry d’avant le pare brise. « Assez étonnamment, ils se sont faits des frayeurs » commente un Josse qui chyprote, vite remplacé par Agnès Varda déguisée en Chupa Chups vanille-chocolat….et pendant ce temps, 500 supporters girondins restent à quai dans un pays en grève générale.

4 thoughts on “Notre Footballologue analyse Olympiakos Bordeaux

  1. Quel besoin cité Diawara???? Le mec est passé en une journée de meilleur defenseur de France et pilier de l’équipe a gros con de boucher ecarteleur…

  2. « commente un Josse qui chyprote »…celle là sur maxifoot elle termine dans le comité, tu le sais mon très cher barbu…

    Enfin elle ne me déplait pas, mais tu connais l’absence d’humour du jeu de mots chez tes voisins vigilants…

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