L’Express, ce magnifique magazine qui n’a plus grand-chose à voir avec le journalisme, preuve en est cet exemple parfait de népotisme, choisit, plutôt que d’employer des journalistes, de publier les fossoyeurs de la République. Superbe humanisme rance alors même que les charognards sont dégoutés.


Manuel Valls sur le retour de Karim Benzema : « Une affaire politique et de coeur »

FCVD : parfait. S’il y a bien deux qualificatifs inapropriés au choix de Deschamps, c’est « politique » et « cœur ». Mais évidemment il est tellement plus simple de choisir ce que l’on veut voir, plutôt que de réfléchir à une chose simple qui correspond au mandat du sélectionneur, celle de sélectionner. Que faudrait-il alors dire de la sélection de Moussa Sissoko : une affaire de respect des traditions et un hommage à ceux toujours debout malgré le handicap ?

Pour l’ex-Premier ministre,

FCVD : S’il faut refaire le CV, pourquoi ne pas prendre « le gros loser de Barcelone » ou « le tipp-ex d’Evry » ou « le gros traître du PS » ou « une oreille plus décollée que l’autre » ?

le retour du joueur chez les Bleus a une portée symbolique :

FCVD : ah oui ? Ah ça par exemple. Un attaquant prestigieux à quatre Ligues de champions mais absent de l’équipe de France depuis 5 ans contre vents et marées, il revient et personne n’en parlerait ? Personne n’essaierait de faire sa petite thèse en 3000 signes ? Personne n’essaierait d’être le sociologue génial qui invente une universalité dans un choix individuel ? Personne n’essaierait de se faire passer pour un intellectuel ? Personne n’essaierait de vivre médiatiquement sur le dos de sujets populaires ? Non personne n’aurait cette indécence. Personne d’intelligent. Donc Manuel représente.

« C’est aussi son attachement au pays dont il porte les couleurs qui sera observé. »

FCVD : par qui ? Selon quelle autorité ? Et avec quel jugement ? Et avec quelle légitimité ? Et avec quel objectif ? Et pourquoi, tout simplement ? Que va tenter de faire Manou El Español ? Lui, le type défait, ratatiné par tous les camps de « son » pays, qui est parti chercher un peu de gloriole fumeuse en fuyant la tête basse, les épaules rentrées et les genoux fléchis au-delà d’une frontière bien réelle pour se refaire aux frais d’autres contribuables, qui entre nous, n’avaient rien demandé. « L’attachement au pays », Manuel Valls, mais qui crois-tu tromper ? Pour qui te prends-tu sombre pleutre pour juger d’une personne qui a toujours clamé sa souffrance de ne pas être en bleu alors que toi, spontanément, consciemment, volontairement, tu as fui parce que déchu. Ton attachement a lui aussi été observé et tu as été jugé superflu à ton pays.

Je suis un dingue de foot et un supporter des Bleus. 

FCVD : remarquons la délicatesse de cette attention en introduction qui est censée donner corps à une argumentation subjective et forcément étrange. En quoi être passionné de foot peut être un avantage pour juger, je rappelle la citation du titre, « une affaire politique et de cœur ». Soit c’est politique et c’est ce petit homme politique, en vertu de son expérience qu’aucun livre d’histoire ne mentionnera jamais, qui parle ; soit c’est le dingue du foot qui va digresser à plaisir devant tant de talents réunis de manière inespérée dans un fougueux élan de folie d’un sélectionneur dont le seul défi est de gagner avec les meilleurs joueurs.

Le 1er décembre 2015, invité de la matinale d’Europe 1, interrogé sur l’affaire de la sextape pour laquelle Karim Benzema était mis en examen,

FCVD : factuellement, personne ne peut lui donner tort, personne n’écoute la matinale d’Europe 1, bien mal avisé serais-je de prétendre le contraire. Même si, je préfère supposer que les journalistes font leur boulot et n’invitent pas les guignols.

j’ai rappelé qu’un grand sportif se devait d’être exemplaire car il était une référence pour notre jeunesse.

FCVD : référence, en effet, mais référence sportive. Soyons sincères Manuel, si tous les sportifs pro ou amateurs, de tous les sports devaient être des références pour la jeunesse, à défaut de les trouver dans d’autres domaines plus classiques, nous aurions une jeunesse désabusée par des années d’incompétents au pouvoir. Loin de moi l’idée de cibler des sportifs particuliers car oui je suis persuadé qu’un sportif est un exemple dans son domaine, une référence de rigueur, de sacrifice, de motivation, d’assiduité et de travail pour tous ceux qui sont capables d’ouvrir un œil et fermer leur gueule pour observer. En revanche, accorder à une personne le crédit d’être référent pour une population en dehors de son cercle d’excellence, c’est avant tout l’occasion pour d’autres de se dédouaner de leur inutilité, si tu vois ce que je veux dire Manuel. Et le fait qu’aucune personne ne souhaite te prendre en référence rien que dans le domaine politique est une parfaite illustration de ton ectoplasmique influence.

Sinon, il n’avait pas sa place dans l’équipe de France. 

FCVD : CQFD. Ni toi en politique ou même dans le paysage médiatique.

Que n’avais-je pas dit !

FCVD : pardon mais c’est exactement ce que tant de monde te répète depuis tant d’années : ferme ta gueule.

Tempête dans le monde du foot. C’est tout ce qui est resté de cet entretien.

FCVD : pourquoi forcer le destin Manuel ? Pourquoi vouloir chercher une explication compliquée, parce que rassurante, à un constat pourtant simple : tu racontes de la merde. Et on retient ce qu’il y a de moins pire. C’est te dire le niveau du reste.

Pourtant, quelques jours après les terribles attentats du 13-Novembre, le climat était lourd, tendu, inquiétant. Pendant deux heures, j’ai évoqué le risque terroriste ou le déroulement de la Conférence climat. 

FCVD : et personne ne t’a pris au sérieux sur ces sujets ? Mais absolument Manuel. Tu es en droit de trouver cela injuste. Et le reste du monde est en droit de ne pas t’accabler de ton vide vertigineux sur l’ensemble des sujets qui méritent un brin de connaissance, une pincée de bon sens et des grosses couill.e.s (tentative d’inclusivité, la rédaction reconnaît une démarche bancale) de courage politique pour ne pas passer sa vie à enfoncer des portes ouvertes. Ta vie Manuel.

Puis… Karim Benzema. Je n’avais pourtant pas la prétention de remplacer

FCVD : sans prétention, on a tendance à considérer, et c’est l’avis de tous ceux qui ne souffrent pas d’hypertrophie de l’égo, que donner son avis sur tout, c’est avant tout de la prétention, par forcément pour la perspicacité de l’avis, mais surtout parce que tout le monde s’en tape de ton avis.

l’entraîneur de notre équipe nationale.

FCVD : qui plus est, je pense que lui s’en tape éperdument. Je ne parle pas de sa sensibilité politique, mais alors qu’un zébulon vienne faire la danse du ventre pour évoquer le cas d’un joueur dans la matinale d’Europe 1, sois sûr que tu ne l’as pas gêné. Au mieux, il s’est bien marré en secouant la dernière goutte.

J’exprimais sincèrement mes sentiments

FCVD : j’ai deux doutes, un sur le « sincèrement » et un sur le « mes sentiments ». Je ne pinaille pas, je vais considérer que l’ensemble est bidon.

et comme tous les Français, à quelques mois de l’Euro de football organisé dans notre pays, je rêvais d’une belle équipe de France délivrée des fantômes de Knysna

FCVD : alors je vais un peu hausser le ton parce que là, c’est un très grand et dangereux foutage de gueule qu’il est impossible de laisser passer. A quelques mois de l’Euro, gros, personne ne rêvait d’une belle équipe de France. A deux semaines de l’Euro, tout le monde se foutait de l’Euro, aussi bien de la compétition que de notre équipe que de l’organisation en France de la compétition. A quelques mois de l’Euro, j’avais peur dans le métro, j’avais peur dans un stade, j’avais peur de perdre d’autres amis. L’engouement pour la compétition s’est fait à quelques heures à peine du début, quand tout le monde a pu respirer en se disant : « peut-être que je vais avoir un mois de répit ». Knysna était déjà loin, et l’équipe de France était sur une lancée de quart de finaliste de la dernière Coupe du monde. Elle était pleine de doute, autant d’espoir, mais Knysna était à des années lumières et d’ailleurs le pauvre Benzema n’y était pas. Même lui ne portait pas le fardeau de 2010, pourtant on lui en bien foutu sur le dos (j’évacue ici toute référence à des affaires judiciaires, je ne suis pas compétent pour juger).

[du nom de la ville sud-africaine où s’est tenue la coupe du Monde 2010 de football, paroxysme de la crise qui a secoué l’équipe de France et dont l’un des épisodes majeurs est la grève des joueurs refusant de descendre du bus après l’exclusion de Nicolas Anelka, NDLR].  

FCVD : merci la rédaction de L’Express de ne pas revenir avant tout sur l’échec sportif de cette compétition et, tenez-vous bien, la nullité abyssale de son sélectionneur. Sélectionneur qui a démontré cette année à Nantes, que tout le mal qu’on pensait de lui à l’époque était sans doute sous-estimé .

Depuis cette déclaration,

FCVD : heureusement que tu as su te distinguer par tellement d’autres conneries depuis, qui ont totalement effacé cette anecdote, l’entretien à Europe 1, dont tu es le seul à te rappeler et dont tu nous gonfles tous les pores depuis 10 minutes.

j’ai été accusé

FCVD (ce qui suite n’est pas une erreur d’édition) : heureusement que tu as su te distinguer par tellement d’autres conneries depuis, qui ont totalement effacé cette anecdote, l’entretien à Europe 1, dont tu es le seul à te rappeler et dont tu nous gonfles tous les pores depuis 10 minutes.

plus ou moins par le joueur ou son entourage

FCVD : Conseil gratuit, l’entourage d’un joueur est généralement le reflet de l’avis du joueur, c’est une redondance terrible qui ne fait que démontrer une chose : tu ne pines rien.

d’avoir exercé une forme de pression sur la Fédération française de Football et le sélectionneur.

FCVD : LOL

Absurde.

FCVD : Ah merci, enfin tu reconnais qu’on ne peut pas te confier beaucoup de prises de position originales ou sensées.

C’était bien mal connaître Noël Le Graët et Didier Deschamps. 

FCVD : Attention au name dropping intempestif. Infuser l’idée que tu puisses connaître les deux pour savoir ce qu’ils pensent est une sacrée présomption de prétention. Je renvoie le lecteur à une précédente intervention plus haut.

Mais leurs décisions ont accrédité la thèse du complot.

FCVD : et la cancel culture. Et les illuminati. Leurs décisions n’ont alimenté que certains moulins asséchés. D’ailleurs, de très prestigieuses personnes ont été piégées par ce débat regrettable. Non je ne dirai rien de plus.

La non sélection de Karim Benzema a eu sans doute lieu pour sanctionner un comportement et un défaut de solidarité envers son coéquipier Mathieu Valbuena.

FCVD : Non mais le mec vient de dire qu’il n’était pas dans la tête du sélectionneur. Flagrant délit de CharlesBiétrysation.

Deschamps a toujours été clair sur sa mission principale : faire gagner l’équipe mais aussi réconcilier la France avec ses Bleus.  

FCVD : « Alorsnonjenesuistoujourspasdaslatêtedusélectionneurmaisjesaiscequilpensequandmêmemdr ». Une petite nuance quand même, Deschamps a toujours su que la réconciliation serait naturelle avec des résultats. Il n’a donné aucune mission politique à sa sélection. De nombreux joueurs ont du passif en termes d’écart de comportement : sorties très tardives, blackface, jeux vidéo, engagements publicitaires, Pamela Anderson, tromperies publiques, violences privées… L’équipe de France n’a jamais été une vitrine de séminaristes, seuls ceux qui veulent en faire médiatiquement un monolithe aseptisé et stéréotypé l’avancent. Manuel en sait quelque chose.

L’attaquant du Real Madrid a mal supporté de ne pas être rappelé, on peut le comprendre alors qu’il remportait de nombreux titres avec son club.

FCVD : Cantona aussi. Ginola un peu moins. Papin sans doute plus. Thuram, Makélélé, Ribéry, Cauet, Pagis, Stambouli… rien n’interdit de gagner des titres et de ne pas être sélectionné.

Mais en accusant Didier Deschamps d’avoir cédé à une « partie raciste » du pays, prétendant souffrir d’une injustice liée à ses origines, il se victimisait et rompait les ponts.

FCVD : alors le fait est que le pays a une partie raciste et que cette partie du pays se réjouit de cet amalgame en faisant passer l’objet du débat pour responsable. Les réactions des extrêmes droites en sont bien la preuve : une partie des jean-foutre de comptoir ne veut pas de Benzema parce qu’il s’appelle Benzema. Faire sa prude en défendant le contraire est une connerie de plus dans le conduit d’égout qui sert de bouche à Manuel. Faire son gars choqué des propos de Benzema, c’est aussi choisir son camp Manuel. D’autre part, il n’a rompu aucun pont, d’une, il n’avait sans doute pas conscience de la publicité désastreuse de la sextape ; deux, son entourage, composé aussi de courtisans n’a pas dû l’alerter; trois, quand un pays envoie le FN deux fois au 2e tour des présidentielles en 15 ans, la pression est là ; quatre, Deschamps se tape bien de cette pression. Mon tout est Manuel Valls qui fait un boggle des quelques derniers soubresauts neuronaux de son cerveau.

Comment s’étonner alors des tags scandaleux peints sur les murs de la maison de Didier Deschamps à Concarneau qui ont profondément blessé notre sélectionneur.  

FCVD : rien d’étonnant quand des mange-merdes secouent la fibre raciste en voulant faire d’un débat sportif, un débat de couleur de peau. L’équipe de France est une et indivisible, et l’a toujours été à ce moment. Le cas Benzema a toute légitimité à être considéré sur le plan sportif et sur le plan de vie de groupe. Après tout, gagner des titres avec Menez et Nasri est une source de soupçons inépuisables. D’ailleurs qui sait qui a réalisé ces tags ? A qui cela profite, au final ?

J’aime la dimension universelle, populaire du foot. Je n’ignore rien de sa symbolique.

FCVD : Jean-Michel Portes-Ouvertes donne tout dans cette phrase pour faire de la suite une bouillie indigeste.

En 1998, nous avons voulu voir dans la victoire de l’équipe black-blanc-beur celle d’une France forte de sa diversité. Nous nous sommes collectivement trompés.

FCVD : cela ne loupe pas. Chapeau bas. Cette phrase vous est offerte par le chargé de la communication et de la presse au cabinet de Lionel Jospin, Premier ministre, de 1997 à 2002. Donc par celui qui a organisé, non c’est faux, au moins conseillé ou dit oui de la tête à ce positionnement hautement politique en période de cohabitation.

Les joueurs, Zidane, Thuram et… Deschamps, étaient certes la diversité. Mais elle s’arrêtait au terrain.

FCVD : un peu comme toutes les équipes de France, un peu comme toutes les équipes, un peu comme si donner un autre mandat à une équipe de foot n’a aucun sens. Entre nous d’ailleurs Manuel, tu es en totale contradiction avec ce que tu veux démontrer dans l’article : que cela va plus loin que le terrain.

Convaincus que la France était à l’image de son équipe de foot, nous nous sommes enfermés dans une illusion.

FCVD : Eh Manu, « tu me mettras un peu plus de blancos sur la photo » TMTC

La chute fut brutale le 8 octobre 2001 lors du match amical entre la France et l’Algérie organisé par Zinedine Zidane comme un symbole de réconciliation.

FCVD : si seulement l’Etat français avait les couill.e.s (inclusivité) de reconnaître la guerre d’Algérie en face plutôt que de tenter une réconciliation, certes nécessaire, sur un terrain de foot, sans autre annonce politique, le tout orchestré par un gouvernement où vous savez qui y était maintenant. Mais non, Manuel trouve les ressources morales pour dire que c’est la faute de Zidane. Merveilleux.

La Marseillaise sifflée,

FCVD : beaucoup moins gênant quand il s’agit de supporteurs d’autres pays visiteurs ? Et quand le président de la République ne vient pas parce qu’il a peur d’être sifflé, cela fait des spectateurs des traîtres à la patrie. Prends des responsabilités. Et barre toi.

une forme de haine s’exprimait à l’égard de la France. Trois ans après la Coupe du monde, le foot nous renvoyait l’image terrible d’une société divisée.

FCVD : pas du tout. En 1998, tout le monde a acclamé tout le monde, une équipe, un tout, et non chaque origine. Se servir de matchs de foot comme un geste politique sans l’accompagner de déclarations fortes, c’est se foutre de la gueule de monde, et personne n’a plus été dupe.

Nous n’en sommes toujours pas sortis.  

FCVD : La faute à qui ?

Il faudra attendre vingt ans, la victoire de la France au Mondial de 2018, pour que le succès des Bleus, des Mbappé, Griezmann, Lloris, Pogba, Varane – une génération incroyable – et du sélectionneur Didier Deschamps soit regardé pour ce qu’il est, le succès d’une équipe de football sans autre portée symbolique.

FCVD : Ah bon ? Et le sketch autour de Bondy ?

Et sans l’attaquant madrilène.  

FCVD : Il vient de dire « sans autre portée symbolique » il y a l’espace d’un point. C’est formidable ce sous-entendu de mangeur de pierres.

Je ne regrette aucun de mes mots. Karim Benzema n’a présenté aucune excuse publique,

FCVD : le gars… il demande des excuses publiques à un joueur de foot. Le gars, il a participé à la déliquescence de l’État et il est là à faire des leçons des « tu vas aller au coin si tu ne dis pas pardon ». Mais comment fait-il pour y croire ?

il a rendez-vous cet automne avec la justice plusieurs années après les faits.

FCVD : Il parle de Sarkozy ? De Juppé ? Oui Benzema sera jugé. Lui, il le sera. Il ira.

Mais il a parlé avec le sélectionneur, et il a brillé sur le terrain ces derniers mois. Didier Deschamps a besoin d’un 9 performant pour gagner l’Euro.

FCVD : connerie, gagner une compétition internationale à 10 sur le terrain n’est pas possible. Un 9 performant n’est pas forcément un 9 qui marque en sélection, ni un 9 performant dans son club. C’est un 9 au service de son équipe qui fait ce qu’on lui dit de faire. Et ne pas décrocher, il est là le fantôme de Knysna. Si Deschamps pense qu’un 9 performant dans son club n’est pas bon pour le collectif, il ne le prend pas, comme en 2018. Si Deschamps pense qu’un 9 performant dans son club est un avantage pour son équipe, il le prend. Avec Moussa Sissoko.

Il démontre, magnanime, qu’il sait offrir une deuxième chance à un très bon joueur. 

FCVD : et Benzema a su avoir l’intelligence de ne pas faire de déclaration (trop) débile contre la sélection ou Deschamps. Même si se pose la question de ses insinuations contre certains petits camarades. Et ce n’est pas la première fois que Deschamps fait ça. Malgré son inculpation, Coman est là, et malgré sa mère, Rabiot est là.  

Karim Benzema a lui sans aucun doute mûri,

FCVD : Téma le vieux sage.

mon copain Fred Hermel,

FCVD : ne pas juger.

correspondant de RMC à Madrid, biographe talentueux de Zidane,

FCVD : ne pas juger. Enfin si, c’est un imbécile, mise en demeure comprise.

fan du Real et de son numéro 9 en est convaincu.

FCVD : Ah bah alors, comme Hermel ne sait faire que dans le commérage de rumeurs des chiottes du vestiaire, on va lui faire confiance. Il est même capable de dire le menu à la cantine du Real en léchant la cuvette des toilettes.

Mais ne soyons pas naïfs,

FCVD : celui qui est arrivé jusqu’ici ne peut pas l’être. Ou il est coupable.

la vérité du terrain ne suffira pas.

FCVD : mais pourquoi ? Il faut lui demander de sourire aux abrutis qui l’insultent ? S’il a envie de te pisser au cul, grand bien lui fasse. Il est dans son droit, de légitime défense.

Benzema est un symbole qui le dépasse de par ses déclarations passées.

FCVD : Il faut comprendre le sous-entendu : « en témoigne ma brillante intervention de la matinale d’Europe 1 un jour en 2015 quand j’avais que ça à foutre entre le climat et les attentats ».

Personne ne peut l’ignorer, y compris le sélectionneur.

FCVD : j’espère sincèrement que Deschamps va prendre des notes de cette intervention.

C’est aussi son attachement au pays dont il porte les couleurs qui sera observé.

FCVD : parce qu’il ne l’a pas déjà prouvé, crié depuis des années sur toutes les antennes, à coups de soirées spéciales sur Canal ? Essaie d’attacher toi-même aussi d’importance à ton pays (mais lequel ?). Tu pourras donner des leçons après.

Le retour de Karim Benzema n’est pas qu’une affaire sportive. C’est aussi une affaire politique et de coeur. À lui donc de jouer.

FCVD : absolument. Mais il jouera que si le sélectionneur le fait jouer. Et il jouera de la manière dont on lui dira de jouer. Et il n’aura aucun compte à rendre, pas à toi, pas à moi. Qu’il joue et qu’on arrête de nous les briser avec des débats de ramasse miettes.

6 thoughts on “Valls, l’art du contre-temps

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