Ah les bonnes résolutions de la trêve. Côté Nancy : faire table rase d’un début de saison apocalyptique, reprendre un peu de poil de la bête, relever ne serait-ce que timidement la tête, face à un promu qui plus est. Côté Picon : finir la saga de Vincent Hognon laissée en suspens la saison dernière, perdre cette sale manie de manger les cheveux qu’on s’arrache pendant la journée, cesser de boire une demi-bouteille de gin pour s’endormir. Échec et échec encore, notre vie commune n’est qu’échec.


Les notes.

Chernik 2/5
Serait-ce l’annonce du départ proche d’un de ses collègues placardisés qui l’a Jourdrenifié comme ça ?

Abergel 2/5
Pas son poste, plus trop impliqué, il semble même avoir perdu de ce charisme qui faisait passer notre équipe pour un peu virile. Et ouais, voilà où on en est dans cette saison : on se raccroche aux quelques souvenirs positifs d’une saison où on a fini 17e de ligue 2.

Seka 2/5
Gros bouledogue énervé parce qu’on lui a piqué sa baballe, le molosse a quelques problèmes à regarder derrière lui. En même temps, vous avez vu le cou qu’il a ?

Muratori NN
Performance spectaculaire de notre pré-retraité d’amour, qui réussit l’exploit de se blesser en cinq minutes après deux semaines de repos. Autre signe assez flippant qu’il n’y a pas qu’à la cellule de recrutement qu’on s’encule plutôt que de bosser. Du coup c’est Diagne qui l’a remplacé. Et le jeune n’a même pas produit un match aussi pourrave que ce à quoi on s’attendait, ce qui lui a valu un petit 2/5 quand même.

Marchetti 2/5
Il essaye toujours, avec de moins en moins de moyens. C’est un peu le parti communiste de l’ASNL, Vincent.

Da Cruz 2/5
Bon retour pour le capitaine armoire à glace, même s’il n’apprécie pas vraiment d’être mené au score. Sa deuxième mi-temps fut un festival de gestes désespérés à montrer dans les école de football espagnoles pour que la Roja continuent à faire de la merde dans les grandes compétition.

Clément 1/5
Virez-moi cette loutre empaillée et foutez-la sur un rebord de cheminée dans une maison de retraite en Provence, bon sang, je sens que je vais devenir con.

N’Guessan 3/5
La vie est un état de guerre permanent, une lutte de lui seul contre tous (ses coéquipiers pas moins souvent que les autres), pour Serge. Sur qu’avec ce prénom de merde, il était prédestiné à devenir un homme pour le loup.

Busin 3/5
La belle histoire, la petite dans la grande (ce n’est pas encore sale) : Alexis que l’on croyait voué à ne plus jamais fouler qu’une pelouse de D2 belge, a connu un retour éclatant. Sera titulaire et nul comme avant au prochain match.

Bassouamina 1/5
Les jambes d’un guépard, la coordination d’un hippocampe. On le voit sur le geste qui provoque son exclusion : ne semble-t-il pas tenter de dribbler le ballon à l’aide d’une cheville ?

Sané 1/5
La transparence Sané, gage de propreté.


Note artistique de l’équipe : 2/5

La pestilence se cache parfois dans les replis discrets d’une délicieuse chute de reins. On se rend compte alors que la princesse pue des pieds, refoule de la gueule et poque de la schneck comme cette ribaude qui n’a connu les délices de l’eau chaude qu’une fois, à sa naissance. L’ASNL n’est même pas une princesse, mais se permet parfois une coquetterie de petite mijaurée. Un peu de jeu, un petit but, l’espoir d’un match nul ou même – suprême fantasme !, d’une victoire…et puis sa nature secrète revient sauter aux naseaux du supporteur imprudent.

Un sursaut de vie commanderait de fuir et de se terrer sous 500 mètres de terre meusienne tel le déchet nocif que chaque homme est à sa manière, mais il faut croire que le Lorrain moyen n’a pas encore été pourvu de ce réflexe par une nature cruelle. Ou alors si l’on en croit les progrès de la psychologie expérimentale devons-nous nous rendre à l’étrange évidence : au fond de nous, cette odeur nauséeuse, cette puanteur abominable qui fait se révulser les clapets stomacaux des êtres humains de complexion normale, cette infâme putrescence exhalée par la gorge la plus pourrie du cadavre d’un mec de droite, c’est évidemment ça qu’on aime et qu’on veut, bordel de bite.

Marcel Picon.

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