Frankfurt-Dortmund (0-2) et Dortmund-‘Gladbach : la Borussia Akadémie livre vite fait des notes en attendant City-Dortmund
Jean a rencontré des néo-zélandais et revu son cousin québécois Jean-Charette Colère.
Mardi dernier (il y a huit jours), déplacement à Frankfurt. L’Entente se permet d’être co-leader de Bundesliga, donc devant le Borussia (celui de Jean, pas de « méprande » à faire). Le match entre le champion en titre et le promu ne s’annonce pas évident. Pourtant, ça débute plutôt bien. L’Eintracht joue bas. Ils sont dangereux en contre mais leur position dominée les expose au génie de Reus et la chance de Piszczek. 2-0 à la mi-temps. Jean part l’esprit en fait voir ses néo-zélandais préférés. [Pour apprendre que le match s’est terminé en 3-3 avec un but de Götze, rentré dès la pause pour remplacer Reus, légèrement blessé. C’est quand même bien la première fois que le Milan AC rattrape un retard à la mi-temps, et pas l’inverse. Les valeurs se perdent.]
Ce samedi, retour à la maison. Jean était occupé à mangé de la poutine fait maison et boire la Fin du Monde. Il a lu sur le liveticker de Kicker que Dortmund gagnait 5-0 mais n’a réussi à voir le match qu’hier soir. Voici quelques impressions dessus et quelques notes, avant la Ligue des Champions ce soir.
Le match :
Le Borussico, le 12-0 d’il y a fort longtemps, on en parlera au match retour. Jean aura plus de temps.
Dans la formation, Gündugan fait son retour après une petite période au repos. Lewandowski est laissé au repos. La « triplette idéale » de milieux offensifs est essayé : Reus-Götze-Blaszczykowski sont titulaires. Côté ‘Gladbach, le début de saison n’est pas folichon. Trois matches nuls, une seule victoire, une défaite. Dixième place. Les départs de Reus, Dante et Neustädter se font sentir dans le jeu.
Stefan Effenberg : « Il y a une classe de différence entre les deux équipes. Pendant dix minutes, M’Gladbach a bien joué, en étant agressif. Mais ensuite, la différence s’est fait ressentir. » Dortmund ne semblera jamais accéléré, jamais paniqué, jamais forcé. 5-0 à l’arrivée. Deux fins de mi-temps pleines de réussite. Des buts grâce aux coups de pied arrêtés, au pressing ou à la circulation du ballon. Il y a eu de tout dans ce match.
Les notes :
Weidenfeller (3/5) : De retour au travail, de retour à l’efficacité après le moment difficile d’Hamburg. Jean ne l’a plus vu prendre de buts depuis.
Piszczek (2/5) : Discret, besogneux. Un Polonais, ça se doit d’être un peu plus chatoyant et attractif, provoquer du fantasme.
Schmelzer (4/5) : Du grand Schmelle, qui a visiblement apprécié d’avoir tour-à-tour Reus et Götze devant lui.
Subotic (3/5) : Une tête pleine barre, une tête plein filet, une tête à revoir ce soir.
Hummels (3/5) : Jean-Charette en dira « hé cousin, c’ui là, il me fait penser à notre Anarchopanda. Jamais méchant mais hyper sécurisant ». Le très bon commentateur de la Sky, Marcel Reif, expliquera poétiquement que « lorsque Hummels tousse, c’est toute la défense qui est grippé ». Contre Gladbach, c’était un bon Mats.
Kehl (4/5) : Il a trouvé son second souffle et devrait enchaîner quelques bons matches. La bonne nouvelle supplémentaire est le retour de Bender, qui permettra un turn-over à son poste.
Gündogan (3/5) : De bonnes intentions offensives en restant discret.
Reus (5/5) : Un but de classe mondiale, un but en allant tout droit au but. Et personne pour le comparer à Maradona ? Disons le nouveau Mehmet Scholl.
Blaszczykowski (?/5) : Un mystère à noter. Il n’a jamais semblé dans le ton du match, un peu empâté, un peu barbouillé. Pourtant, Kuba sort avec 90 minutes dans les jambes, deux passes décisives, un but.
Götze (3/5) : Toujours plus rapide, toujours plus percutant. Il va finir la saison en marchant sur l’eau. Jean a hâte d’entendre Dugarry à son propos…
Schieber (2/5) : Schieber sur 90 minutes, c’est donc ça ? Au bénéfice de la présomption de nouveauté, Jean ne sera pas trop sévère. En espérant aussi qu’il n’a pas parier sur une défaite de Dortmund sur ce match. C’eut été très con.
Les remplaçants :
Großkreutz (à la place de Götze), emprunté et trottinant, mais toujours un moment agréable de le voir sur le terrain ; Bender (à la place de Reus), pressing rageur et volonté de réintégrer le onze-type, toujours un moment agréable de le voir sur le terrain dans cet état d’esprit là ; Santana (à la place de Kehl), toujours un moment agréable de voir sa crête sur le terrain.
Jean Colère.
Jean revient ce soir donc demain, il vous fera les salutations de rigueur. Si vous tenez à avoir les images, vous connaissez le chemin de la chaîne cryptée, « sport », « bundesliga », tout ça.
