LA METZ QUE UN JULES RIMET ACADEMIE NOTE METZ – RED STAR (1-1)

 

Salut petit homme maladif,

 

L’excellent Porthos Molise et sa sainteté Rigobert Pirès unis à travers les liens sacrés d’une académie de Natianal, si ça te fout pas des frissons tout partout c’est que t’as pas d’âme ou pire, que tu es chinois, ou pire, une femme. Car, communsymbole de moins et moins font plus, le pire du pire devient le meilleur du meilleur et le match un spectacle formidable ! Ah non. Juste de la compote de merde par temps gris. Classique mais agréable.

 

Tu l’as dit bouffi ! Premier « grand » déplacement du Red Star depuis belle lurette, les supporters du Red (et moi-même) ne pouvions pas ne pas (ne pas) venir en nombre garnir les tribunes d’un Stade Saint-Saint Phorien ma foi bien achalandé. Quatre heure de route et une seule pause pipi, c’est long, très long.

Le Grand Match

-4e : Les joueurs du Red-Star arborent un très beau bleu de travail. Pas pratique pour ranger les outils mais bien joli. Par contre, bien évidemment, communisme oblige, ils ont tous le même, les cons.

Arrivés par je-ne-sais-quel-foutu-chemin-de-campagne, c’est plutôt tard que nous aperçûmes l’antre tant désirée, l’esprit déjà brumeux des quelques vapeurs alcoolisées consommées précédemment. Un vieux monsieur nous accueille, il dit s’appeler Molinari. Ça sent le coup fourré.

-2e : Allegro au Red-Star. Kashi chez nous. Un chauve partout, balle au centre. Le Gobert pense donc qu’il y aura 1-1.

Pendant qu’on se fait palper gentiment par les flics locaux aux accents rugueux, je consulte mes fiches : Bon, alors Metz, tout le monde connait, pas la peine d’en faire un ramage. La capitale (en alternance avec Nancy) de la Lotharingie a failli gagner un championnat un jour. Et puis en fait non. A noter deux coupes de France, ce qui est moins que le Red Star, mais plus que l’ASNL.

-1e : Metz retente le 4-5-1 pour être vraiment sûr que ça ne marche pas. De l’autre côté Lénine a organisé son kolkhoze en 1-1-1-1-1-1-1-1-1-1. Habile.

En outre, je noterai une fascination des Messins pour l’Etoile Rouge puisqu’ils s’efforcent depuis plusieurs saisons de reproduire le parcours historique du Red Star. L’objectif de la descente en Natianal étant acté, ils vont tenter cette année d’éviter la remontée immédiate avant de poursuivre de plus grandes ambitions (maintien en bas de tableau du Natianal quelques années puis relégation administrative en DH).

Je sais que Rigobert en rêve déjà.

 0e : Allegro capitaine du Red Star. Molinari vomit dans sa tombe.

Putain, y’a combien de marches dans cette tribune ?

2e : A l’époque Marlet tentait de dribbler Kastendeutsch devant 20 000 personnes. Aujourd’hui, Sabin tombe sur Inèz en pleurant, devant 6000 chômeurs. Nique les Mayas.

Oh c’est donc ça un Stade ?

7e : Le Red Star a foutu une otarie dans ses cages. Elle parvient à dégager le ballon en trois jongles.

Superbe arrêt triplement boxé de notre Grand Gardien, juste pour chambrer. Les Messins doutent.

18e : Double salto carpé.de Nadia Comaneci.

Grande discussion dans le Kop pour savoir c’est qui les méchants à Metz. Faute de décision, un supporter du Red tabasse un parpaing pendant cinq minutes. Match nul.

28e : Bussman prend la voie qui est réservée aux bus et frappe comme un enfant enceinte.

Tiens, je me rend compte que Kébé est titulaire à l’arrière. C’est mal barré pour le nul. Sinon, c’est la tactique habituelle : Sabin en défonceur central et derrière on balance. Bref, du grand football.

32e : Le Red Star se révolte. Metz envoie les chars.

Première incursion chez les granats. Puisque c’est Adama Sarr, c’est raté.

38e : Mieux vaut voir ça qu’être aveugle. Par contre mieux vaut être borgne que voir ça.

Aha, carton jaune pour un granat. Prenez ça la Panzer division !

40e : Attentat votre honneur ! Et pis carton rouge…

Non, en fait c’est bon.

45e : Rigobert s’inquiète pour Porthos, là-bas dans son parcage.

J’ai faim. Je prend le premier sandwich (prononcer « sandvichhhe ») à la rosette venue. Une pensée anale pour le Rigobert. Le verre d’eau est à 3 euros, bandes de capitalisssste !

 

Détente.

Tension.

 

46e : But de Zlatan pour le Red Star. 0-1.

 Magnifique mouvement collectiviste de la part du Red Star, le Grand Sabin ayant fait place nette de toute la racaille messine, le petit Lafon n’a plus qu’à picheneter cette mirabelle dans le trou grand ouvert des messins. La foule exulte !

 48e : Le Kremlin exige que le score ne bouge plus.

L’eusses-tu crû ?

52e : L’arbitre n’apprécie pas les commentaires constructifs de Queudrue et Bouet sur une faute messine. Double carton jaune, ffff…fassssciste !

54e : Bouna Sarr joue à chat perché. Milan le tacle.

Quand je dis qu’Adama Sarr ne lève jamais la tête quand il dribble ! Le voilà qui attaque son propre camp.

55e : Double parade de Carrasso. Homme parfait.

Après s’être fait battre par Bouet, Sarr repart enfin dans la bonne direction. Mais se rate.

55e : Dans la foulée, Bussmann comme en première mais avec une frappe d’homme. 1-1.

Fasssssciste !

57e : Grosse occaz’ pour Metz, corner. Les Messins inventent le corner anal. Grosse occaz’ pour les rouges.

Queudrue et sa troisième jambe nous sauve une fois de plus. Le match tourne à l’anal.

62e : Le rythme s’élève. C’est la guerre fraiche.

C’est bien, non ? Moi je dirais bien stop…

Entrée en jeu du jeune Thioune, drôle de nom et inconnu au bataillon. Il porte le n°34, commun symbole de profondeur de banc.

 65e : Missile de Keita. Crise de la baie des cochons.

Kébé vient de prouver son utilité en une action. Il échappe au goulag (de peu).

69e : Petite prunette de Sabin. Le gardien adverse a de la souplesse… Ça fait toujours 1-1.

74e : Loupé sarresque d’un joueur messin en pleine surface. On a pas le même maillot mais on a la même analité. La réserve en PQ de Saint-Symph’ se vide à grande vitesse.

77e : Quand Milan casser jambe, jambe très cassée.

88e : Touche de Carrasso. Pour la beauté du geste.

92e : But. Non. Chiant.

Tu peux pas test Jean-Christophe Bouet.

93e : 1-1 qu’on vous disait. Contrairement au révélateur Canal +, le football est une science exacte.

Comme dirait Laurent Blanc : « c’est le match de l’année, surtout la deuxième mi-temps ».

 Bon, Rigobert prête un point à Porthos. Pas plus. Et son Red Star devient la première équipe à ne pas perdre à Sinsinf’. Quant à Metz, eh bien bonsoir, Créteil trottinant toujours loin devant, avec un parcours digne de Lucas. Et dire que sans De Gaulle, on serait en Bundesliga.

 C’est toujours ça que les Allemands n’auront pas ! Porthos remercie la Lotharingie pour son accueil et s’en retourne dans sa banlieue rouge. Rendez-vous dans deux semaines approximatives.

 

En attendant adieu.

Ne pleure pas Rigobert, tiens un article de chez toi sur chez nous !

Par ailleurs, si la vie c’est le boulon, n’oublions pas que l’envie c’est le moteur. Je vous laisse juge.

Cordianalement,

 

 

Appréciations du jury :

Johann Carrasove qui peut, 5/5 : Dans la nasse, « Frère de » surnage. Et sans les mains.

Romain Métanirréductible gole-mon, 1/5 : Deux fausses touches, sans parler des vraies. Huit centres sur sept en sortie de but. Des passes d’Afghan. Et Rigobert en passe et des meilleures que les tiennes, enculé va !

 Gaëtan Bussman VS wild, 3/5 : A défaut d’être bon, l’homme-bus marque un but. Ça fait toujours du bien par là où ça passe. Mais ce n’est pas ce genre de match, qui le sauvera dans la torride et bestiale nature de la Ligue d’Eux.

 Guido Milanimal, 4/5 : Des muscles, des tacles, des relances à une touche ou moins. Guido Milan est la recrue de l’année toutes compétitions confondues.

 Romain Inez de chien de chasse, 1/5 : Con comme un âne juif, le Romain Inèz est une merde au foot. Si défensivement il s’en sort à peu près grâce à une certaine agressivité dans les duels, lorsqu’il doit agir sur le ballon (ce qui arrive, même pour un défenseur de Natianal), Inèz n’a qu’une obsession : aller plus haut.

 Ahmed Quel Kashi, 2/5 : Kashi dans la colle.

 Grégory Promenthe religieuse, 3/5 : Assez nul. Mais pas touche à mon Proment.

 Bouna Sarrepart et ça revient, 0/5 : Le pire match de sa petite vie d’oisillon Pokemon mal nourri. Bouna s’est brûlé les ailes : zéro ballon touché, huit ballons perdus.

 Kévin Lejeunesse et (handi)sport, 0/5 : Une mi-temps à faire des demi-tours de terrains sur lui-même. Et une deuxième bien au chaud dans le vestiaire. Vraiment chiant de jouer avec un autiste.

 Yéni N’Gbakotorep, 1/5 : Yéni pourrait vraiment être un bon joueur, style Roy Contout, et jouer dans un bon club style Sochaux-Montbéliard. A la place, il fait de la pâte à modeler avec sa carrière de sodomite aigu.

 Diafra Sakhomano, 3/5 : Brandao sans l’accent. Et en plus professionnel.

Entrés en jeu :

 Alhassane Keita bien que mal, 4/5 : Entrée de patron qui signe également le retour du 4-4-2 et le début du sursaut messin. Communsymbole de corrélation de cercle vertueux de croissance positive. Bien joué.

Gnaly Cornet, non noté : Très bon produit d’à peine 16 ans. Découvert à la Danone Nation Cup (remportée par Metz, qui représentait la France), alors qu’il avait fini meilleur joueur et meilleur buteur. Surnommé Maxwell. Surclassé de partout. Plein de footbanal qui lui démange les chevilles. Mise à prix : un Sadio Mané et demi.

 

L’adversité

Bouet, 4/5 : Et son Flying Circus ! -1 pour ne pas être aller coller un pain aux sup’ adverses.

Kébé, 3/5 : Étonnant mais a tenu sa place. Bon la relance, ouais. Le jeu au pied, re-ouais. Mais comme il est gros, il couvre largement son couloir. Et c’est tout ce qu’on lui demande.

Queudrue, 5/5 : Quand il est là, c’est pas comme quand il est pas là. Fait la différence, quoi.

Allegro, 5/5 : Une tête et un corps. Enfin, surtout une tête.

Gibaud, 3/5 : Moins offensif qu’à l’accoutumée, présent par hasard mais présent tout de même.

Dieye, 3/5 : Sale mais propre. Même pas un carton, c’est dire.

Fardin, 2/5 : Plutôt mauvais, mais besogneux comme un plat du pied. N’a pas paru plus dégueu que l’adversaire. C’est dire s’ils étaient en roue libre…

Lafon, 5/5 : +1 pour son but clafouti. La cerise sur la gâteau, c’est lui.

Sall, 2/5 : Ça m’offusque parce que je l’aime bien, mais d’une inconstance crasse. A (mal) tourné comme un derviche un soir d’Aïd’. Tu les vois les étoiles, Baïdi ?

Sarr, 1/5 : -1 foirage infoirable. A le QI de Samir Nasri, le talent d’un chat de gouttière. Remplacé par Thioune en plein naufrage.

Sabin, 5/5 : Enaurme ! A joué avec la défense adverse comme un hélicoptère avec des écureuils. Mais le problème des hélicoptères, c’est que ça manque de précision pour poser une noisette.

 

Les petits joueurs qui ont vu grand :

 Thioune, curiosité/5 : A du faire du bien à Doudou quelque part pour pouvoir entrer à Saint-Symph’ pour sa première avec l’équipe (première). Je ne veux pas savoir, c’est sale.

 Fernandes, gagne-temps/5 : Pourra dire à ses petits enfants, j’y étais !

 

 

6 thoughts on “Metz-Red Star (1-1) : La Metz que Un Jules Rimet Académie livre ses notes

  1. Ah putain que c’est bon ! Belle académie les gars, je me suis bien marré en la lisant.

  2. Un texte magnifique, quel dommage que ce soit pour un club que je hais. A l’année prochaine en cfa pour un derby avec le RCS les gars…

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