La Breizhou académie note Brest-ACAA (0-0)

Brest contre Arles-Avignon, ça évoquerait au mieux le national pour un footix première génération, qui sortirait à peine d’un coma entamé en 2002 ou même en 2004 mais c’était bel et bien, une affiche, enfin un match quoi, de ligue 1. Brest d’un côté : cité de caractère, club mythique, équipe vaillante, personnalités nombreuses, et même maintenant sujet d’articles de so foot. Contre Arles-Avignon, truc dans le sud dont on a subitement parlé entre montées improbables, présidents improbables aussi, recrutement, ben improbable quoi, et entraineur viré mais en fait non, plutôt peut-être, mais en fait si. Et bien sûr belle succession de défaites.

Malheureusement, le nouvel entraîneur a décidé de laisser le record à son compatriote Mecha Bazdarevic et a joué un 0/0 des familles des plus probables compte-tenu que Brest allait se retrouver pour la première fois de la saison avec la pression de celui qui doit gagner sur les épaules et était privé de Benoît Lesoimier, dribbleur gaucher et percutant à qui ce genre de matchs correspondrait davantage que ceux où il défend 75 minutes.

Après 75 minutes plutôt ternes, la défense provençale à défaut d’être un mur avait une barre qui allait lui sauver la mise à deux reprises. Le match s’achève sur un score nul et vierge plutôt logique sous les sifflets d’une partie du  »public ». C’était à craindre, entre la ligue 1 et so foot, les spectateurs relous devaient finir par débarquer chez Francis.

Elana (non noté) : N’a rien eu à faire du match. Ah si un coup-franc mal tiré sur lequel il a bondit tel un félin sur une proie totalement inoffensive. Même avec Grégorini ou Valverde dans les buts, Brest n’aurait pas encaissé de buts.

Baysse (2/5) : A changé de look, et n’aurait pas dû. On le préférait avec sa dégaine d’handballeur amateur. Là, on sait plus trop à quoi ça ressemble, le héros d’un remake cheap du dernier samurai ?  Sinon son principal apport dans le jeu reste les touches longues et lui reste un défenseur central qui joue latéral droit.

Daf (3/5) : Est un défenseur plutôt solide, ce qu’on savait déjà, à l’apport offensif restreint, ce qu’on savait déjà aussi. On pourrait trouver ça dommage quand on joue contre l’ACAA mais Brest ne peut pas compter 5 défenseurs latéraux de qualité dont un blessé.

Kantari et Brou (3 et 4/5) : Maîtrisait tellement le duo Charisteas-Dja-Djédjé qu’Elana s’est cru obligé d’arrêter la seule frappe du match de l’ACA, frappe qui n’était pas cadrée, pour se réchauffer un peu. Bon, ça n’était que le duo Charisteas-Dja-Djédjé, soit un attaquant en pré-retraite et un joueur qui a grand max le niveau ligue 2.

Ewolo (3/5) : A fait lever le stat’ sur une superbe minasse, l’a fait se rassoir quand la balle a rebondi sur la barre. Un peu plus de fautes que d’habitude sinon. Il fera mieux la prochaine fois. Amen.

Lička (3/5) : Le tchèque parle 5 langues mais semble tout de même avoir quelques problèmes de communication avec ses ailiers. Doit apporter davantage dans ce genre de matchs où Brest tient le ballon. Plus un quand même parce que lequipe.fr le confond encore avec Mičola (voir sa fiche).

Touré (2/5) : Un Larsen sans effet hier soir, comme depuis un mois. Un gros bobo dont il peine à se remettre ou il était juste en sur-régime au début ? Sorti à la 61e.

Soumah (1/5) : Bon ben le Richard par contre, c’est à se demander si c’était pas il y a deux ans qu’il était en sur-régime. Richard S : joueur lent dans sa prise de décision et imprécis dans ses gestes. Tiens, ça rappelle quelque chose. Bref, plus qu’ à l’ouest que Brest, et même que le Conquet, il est en train de se noyer.

Grougi (2/5) : Pas toujours convaincant dans le jeu et moins utile sur coups de pied arrêté, il s’en est tout de même fallu d’une seule barre à deux reprises pour qu’il ne signe au moins une passe décisive. Salope…

Roux (2/5) : A décroché comme Anelka en équipe de France, avec l’efficacité d’Anelka en équipe de France, sans s’être soucié de la rondelle de son coach à la mi-temps.

Entrées en jeu

Poyet – 4/5 – 61e : Très rapidement dangereux, Romain Poyet a affiché dès ses premiers ballons davantage de maîtrise technique et d’envie dans les duels aériens que le Bresto-guinéen. A trouvé la barre sur un corner de Grougi. C’est con.

Chez l’ennemi

Non, rien.