Notre Footballologue analyse Olympiakos-Marseille (0-1)

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Notre Footballologue a vu un bateau ivre dans le port.

Au bord de la crise, les Marseillais se ressourcent en mer Egée…dans le port de commerce d’un pays en faillite.

Tant qu’à passer pour des PIGS, les grecs revisitent leur héritage philosophique et se muent en pourceaux d’Epicure. Ainsi, Valverde ne craint ni la mort, ni les Dieux, ni la douleur pour aligner Mirallas en pointe mais ajoute Yeste et Abdoun aux ingrédients du quadruple remède. L’Olympiakos prétend proposer un football offensif et effectue un pressing à la médiane. L’édifice repose sur un socle de trois défensifs (Papadopoulos/Mellberg/Modesto en « sentinelle ») jouant haut et n’hésitant pas à gicler sur l’adversaire. Les latéraux évoluent – trop – haut tandis que le couple Fuster-Fejsa mène le jeu. Sur l’aile gauche en phase défensive, Yeste joue en position libre à la récupération de la balle tandis que Mirallas penche à gauche et Abdoun place dribbles et accélérations sur l’aile droite. Concrètement, l’ensemble est issu du BonCoin et se résume à de longs ballons en profondeur ainsi que des boulevards dans le dos des latéraux.

Aucune victoire depuis le Trophée des champions et l’OM peut se dire que bien mal acquis ne profite jamais. Deschnaps noie son chagrin dans le gibolin au moment d’aligner Traoré-Morel dans le couloir gauche pour un 4231 avec Diarra-Cheyrou à plat. Dans la chaîne évolutive des freaks phocéens, Amalfitano s’insère entre le Valbuena et le Ribéry tandis que Lucho-Rémy miment le pressing. Les montées de Torosidis ouvrent le couloir pour Morel (centre pour la tête de Cheyrou, 34ème) et l’espace pour Rémy qui trouve le poteau (ouverture de Cheyrou 36ème). Yves Coppens, Marcel Marceau mais personne pour décrire Mirallas faisant obstruction sur Diarra à hauteur du rond central (41ème). Dépitée, la musique de la Ligue des Champions fuit par le premier bateau…

11 Grecs dans le camp marseillais dès la 48ème, la totalité des relances pour Torosidis… d’où Morel, dribbles orthogonaux façon Kick Off et centre pour Lucho : 0-1, 51ème. Pour tenir et contre attaquer, Deschamps place Diarra en sentinelle et associe les jambes de Cheyrou au jeu long de Lucho vers Morel et Rémy.

Valverde sort Yeste pour Djebbour et ajoute un attaquant axial fixe pendant que Mirallas campe à gauche. Ibagaza, Makoun, Jordan Ayew, Kaboré (poste pour poste avec… Lucho), Fanni… valse des joueurs, carton rouge pour Fanni, blitzkrieg grecque (quatre attaquants cibles des centres de latéraux, soit Torosidis pour Djebbour, 74ème) mais aucun Manstein pour contourner la ligne Maginot phocéenne. Initiés au tetrapharmacon, les Enfants du Paradiso peuvent mettre le cap sur la rosette neuve de Iaulaos.

Le Footballologue vous propose par ailleurs d’aller voir le Mad, il a les notes et de bonnes adresses. 

5 thoughts on “Notre Footballologue analyse Olympiakos-Marseille (0-1)

  1. Le premier schéma grec est une oeuvre d’art… Comme le béton marseillais plein de trous en fin de match. Bravo!

  2. Cher footballologue,
    Pourquoi portez vous des lunettes à une seule branche ? Et pourquoi proviennent elles du grossier montage ? Cachent elles un prétendue myopie qui rendent légitime une telle analyse ?

    Oui je suis comme ça, j’attaque de front

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