Burnley-Manchester United (0-2) : La Raide et Vile Academy livre ses notes.
Invaincus avec Fellaini.

Salut à tous !
Non, MU n’est pas très bien parti dans ce championnat vu que les Rouges Diablesses comptent déjà deux défaites au compteur, quatre vingt huit points de retard sur Liverpool et au moins le double sur City et son christique Guardiola, une attaque en berne, des supporters en rage, un entraîneur semi-dément et un président plus inspiré par les profits que par le beau jeu.
Attention toutefois car il se dit aussi que certaines de informations listées ci-dessus pourraient être quelque peu grossies par le prisme des réseaux sociaux. D’autres en revanche sont parfaitement avérées, je laisse notre impartial lectorat faire le tri.
En attendant, il s’agit de se refaire la cerise car le retard est réel, et quoi de mieux qu’un club aussi officiellement faible que Burnley pour cela ? Ne comptent-ils pas, après tout, toutes les caractéristiques du petit club qui va se faire un gros un dimanche après-midi ?
LA TEAM SATAN
LE MATCH
La première mi-temps commence, comme bien souvent, par un déluge maléfique étouffant l’adversaire, ce dernier ne devant son salut qu’à la maladresse de nos avants dans les premières minutes. La réussite nous fuit toujours, mais notre adversaire ne la connaît pas plus lors de ses rares flâneries dans notre camp. Aussi, à force de pousser comme des gros lourds à la porte du club, on finit par trouver une ouverture. C’est Lukaku, pourtant plus proche physiquement du videur que du tchatcheur, qui trouve l’ouverture sur un très beau centre de Sanchez (0-1, 26e). Mais le grand belge n’est pas rassasié et veut aussi se faire offrir la bouteille par le patron une fois entré. À défaut d’un seau à champagne, on lui sert un ballon qui traîne et il ne se fait pas prier pour le convertir en but (0-2, 44e).
Tout se passe correctement en seconde période, jusqu’à ce qu’au moment où l’on devrait se sentir soulagé pour la semaine de voir Pogba enfoncer le clou sur penalty, le vilain Joe Hart stoppe le tir du brave Paul puis, sur l’action qui suit, Rashford, entré il y a à peine 10 minutes, réplique bêtement à la provocation de Phil Bardsley, ce qui mène notre numéro 10 au rouge. Manque plus qu’un but pour Burnley et on se voit déjà finir la journée à 200 à l’heure sur l’autoroute du caca mou. Fort heureusement ce vilain scénario nous est pour une fois épargné et nous rentrons à la maison avec notre premier clean sheet de la saison.
LES NOTES.
De Gea 3/5
Ce serait mentir de dire qu’il n’a rien eu à faire, mais ce serait plus malhonnête encore d’affirmer qu’il a eu besoin de s’employer.
Valencia 3/5
Il tiendra le temps qu’il faut côté droit, jusqu’à ce que tout le monde déserte et que nos problèmes recommencent…probablement dès la semaine prochaine.
Smalling 3/5
L’avenir nous dira nécessairement s’il sera le pivot de notre défense, celui que tout le monde attend. Ce sera forcément par défaut, mais on l’a vu serein, concentré et impliqué.
Lindelöf 3/5
La compagnie de Smalling lui a mieux réussi que celle de quiconque pour l’instant : pas d’erreur ni même d’approximation, face à une opposition certes plutôt faible.
Shaw 4/5
La lumière vient du côté gauche, et c’est en partie grâce à lui. Vu la puissance qu’il dégage, il pourrait être difficile de savoir qui arrache le plus le gazon entre lui en Valencia. Et en plus il semble s’appliquer sur les centres.
Matic 4/5
De la sérénité à revendre pour le milieu. Tout ce dont on a besoin.
Fellaini 3/5
Il fallait du muscle pour le combat, qui était mieux indiqué ?
Pogba 3/5
On ne s’arrêtera pas à son penalty tiré en hommage à Simone Zaza (au moins celui-ci était-il cadré). S’il apparaît encore un peu court en terme de forme, son jeu long compense largement ses quelques carences. Remplacé par Bailly (93e).
Lingard 3/5
Il a beaucoup tenté, sans réussite. Mais sa participation au jeu a été précieuse. Remplacé par Ander Herrera (76e)
Lukaku 4/5
Oh le grand méchant appétit. Si son doublé apparaît comme un classique pour tout attaquant (une tête, un tir sur un ballon qui traîne), son engagement tout au long du match a prouvé qu’il pouvait aussi bien se trouver à la finition que participer au jeu.
Sanchez 3/5
Très grosse activité sur son côté, récompensée par son coup de patte décisif sur le premier but. Sa frustration au moment de sa sortie n’a d’égal que notre soulagement car au bout d’une heure de jeu, il n’est manifestement plus capable de lever la tête quand il a le ballon. Remplacé par Rashford (61e).
SUBS
Ander Herrera NN
Remplacer un garçon qui court après tous les ballons par un garçon qui court après tous les joueurs, vous ne le voyez pas le génie tactique ? Ignares.
Rashford 0/5
Partir d’un doublé pour sa première titularisation pour dégoupiller comme une bleusaille trois ans plus tard à la première lâcheté d’un briscard de la PL, tu fais tout à l’envers, mon garçon…
Bailly NN
Tic tac on fait tourner la montre.
Bobby Carlton.
Vous avez un Dalot qui peut jouer à droite ou à gauche, mais il n’est pas forcément Macroniste
« Three titles… »
