Hola chicos ! Le Dudu is back, pour vous présenter et vous noter un club à l’opposé du Real Madrid, le club galicien du Celta de Vigo. Vous vous en rappelez sûrement, vous en avez entendu parler dans l’œil gallego, bonus de la Meringue Académie. Le Dépor et le Celta étant montés, le début d’été fût festif du côté de la Galice.
Bref, attardons-nous plutôt sur le club de Vigo, dauphin du Dépor à la fin de la saison dernière. Le club de Vigo squattait la Liga Adelante depuis 5 saisons. Il y a 3 ans, ils étaient passés à deux doigts de la troisième division. À l’inverse, il y a 2 ans, ils avaient échoué en demi-finale des barrages, éliminés par Granada aux tirs au but, après avoir figuré dans les 2 premiers pendant une bonne partie de la saison (pour rappel, en Liga Adelante, seuls les deux premiers montent directement, des barrages se jouent entre les clubs classés de 3e à 6e). Cette fois-ci, malgré un petit passage à vide aux alentours du printemps, le Celta a tenu bon et s’est même permis de doubler Valladolid dans le sprint final. Emmené par un Iago Aspas (et ses 23 buts) qui a explosé cette saison, le Celta a donc retrouvé l’élite. Le Celta pratique un jeu séduisant et offensif. Ils avaient rivalisé avec l’Atletico Madrid en Copa del Rey 2010, après avoir éliminé Villarreal au tour précédent. L’objectif sera quand même d’assurer le maintien et de pérenniser le club en Liga.

Ah qu’est-ce qu’on a sué, au fond de cette boîte. Fallait bien fêter la deuxième victoire de la saison – encore une à la maison. Les peintres de Getafe ont fait de l’art figuratif, non pardon, de la figuration. De toute façon, qui a peur de Getafe depuis que Franck Signorino a déserté le Royaume d’Espagne ? Personne, pas même Franck Pitiot ! Avec une équipe un poil remaniée par rapport au match contre Valence – Bermejo remplaçait Natxo Insa, et Alex Lopez descendait d’un cran – le Celta a maîtrisé son sujet, comme papa à cheval sur maman dans une partie SM. Getafe, souvenez-vous, a vendu son cul au PSG. Et tout se paye. À présent les lacunes des gugusses de la pacitale, mais presque, sont telles que le train de tes injures roule sur le rail de mon indifférence, je préfère partir plutôt que d’entendre ça plutôt que d’être sourd. Pour résumer, Getafe a été dangereux pendant cinq minutes en tout et pour tout. Autrement le Celta a été assez séduisant : quand les bonhommes commencent à jouer en une touche de balle, à varier le jeu, quand on sent qu’ils sont à 100 % de leurs capacités techniques… Et bien c’est beau à voir, et c’est diablement efficace. Voilà. Merde. Hala Celta !

 

Les titulaires :

Javi Varas (4/5) : Un rempart comme la muraille de Chine : les invasifs prétendent se protéger des invasions… on marche sur la tête, comme au pays d’Alice aux antipodes. Propre dans ses sorties en première mi-temps, il repousse l’égalisation d’un arrêt réflexe… jusqu’à la prochaine, une minute plus tard, quand Barrada le fusille sur un centre en retrait.

Hugo Mallo (3/5) : Pippo et Mallo sont les latéraux du Celta. Et cet après-midi, ils ont fait du pédalo. Solide Mallo en tout cas, mais pas franchement téméraire : on l’a pas trop vu dans le camp adverse. M’enfin il fait le boulot, et profite de la domination du Celta – pour se toucher les couilles, diront les mauvaises langues.

Cabral (4/5) : Le plus rassurant de la paire de centraux : costaud pendant quatre-vingt dix minutes, il a repoussé le danger une paire de fois – pas besoin de savoir compter jusqu’à trois pour dénombrer les offensives de Getafe. À la fin du match, il s’embrouille avec Alexis et ne prend qu’un carton jaune, pendant que le perdreau pré-cité écope d’un carton rouge. Il a du métier, et c’est exactement ce dont cette équipe a besoin.

Tuñez (3/5) : Pas franchement en difficulté aujourd’hui, il est quand même peu rassurant et pas avare de passes dégueulasses. Pas un hasard si le but de Getafe vient de son côté.

Roberto Lago (2/5) : Un peu en dedans, il prend un jaune assez rapidement. Après il s’est repris et s’est mis au diapason de l’équipe. Une qualité de centre médiocre sur ce match, il nous a habitués à mieux. Et puis, sur le but de Getafe, il se fait balader par Diego Castro, qui l’élimine assez facilement.

Oubiña (4/5) : Il est là notre beau et bon capitaine. Encore une fois excellent à la récupération, jamais avare d’efforts. Il joue même les pompiers de service parfois, à l’image de cette action où Cabral prend un petit pont dans la surface. Métronome du milieu de terrain, il décroche pour ensuite distribuer. Le Pirlo galicien.

Alex Lopez (3/5) : Ce n’est pas un hasard s’il porte le numéro 8. Non, pas simplement parce qu’il a fait 8 interceptions dans ce match, ou encore parce qu’il défouraille des chevilles façon Gennaro Gattuso, mais parce que ce type a du ballon. Qu’on se le dise ! Positionné aux côtés d’Oubiña sur la feuille de match, mais un peu plus haut selon les syndicats, il peut aussi jouer numéro 10. Remplacé à la 83e par Toni.

Augusto Fernandez (5/5) : Les Stéphanois auront du mal à le croire, mais l’Argentin sort un match plein. Un but, de bons choix balle au pied, une belle conservation de balle, capable de faire la différence balle au pied…. Un match quasi-parfait. Il croque pleines dents un but tout fait, mais on ne lui en voudra pas. Cela arrive même aux meilleurs, Souleymane Camara nous l’a prouvé vendredi soir.

Krohn-Dehli (5/5) : Quelle rapidité d’adaptation, comme un symbole de Loulou La Fraîche qui touche les fesses des Scandinaves à Newcastle. À le voir jouer, on croirait qu’il a été formé au club, tant son entente avec le reste de l’équipe saute au yeux. Il délivre deux passes décisives pour Augusto et Park, des putains de caviars. Et il n’oublie pas de défendre ! Une performance époustouflante.

Bermejo (2/5) : C’est dur pour lui, mais il a croqué en première période. Pas franchement mauvais dans le jeu, il a pêché dans la finition. À sa décharge, toutes les occasions n’étaient pas d’une difficulté équivalente à la pêche aux canards. Remplacé par Park à la 65e.

Iago Aspas (4/5) : I-A – plus fort qu’Andre Iguodala et Allen Iverson dans une voiture d’alcoolique, la bise aux asperges féminines du Celta basket, les mêmes qui s’accouplent avec des poireaux dans le bac à légumes – s’est fait voler la vedette par A-F et K-D mais a encore été énormissime. Il touche le poteau en début de match et est l’instigateur des offensives celtista. Il a un gros QI football celui-là, et il sera difficile de le garder malgré son amour pour le club. Remplacé par Naxto Insa à la 81e.

 

Remplaçants :

Park : On ne note pas les remplaçants, mais il mérite un 5. Une entrée en jeu fracassante pour ses débuts à Balaidos. Celta Park comme l’a titré Marca. Il risque de prendre la place de Bermejo et ça peut faire mal aux adversaires tout ça.

Natxo Insa : ça sonne vachement Mexique-en-food.

Toni : Encore un peu tendre.
Si tu veux voir l’acad’ du match contre València, c’est et celle de contre la Real Sociedad, c’est ici.

La bise,

Dudu.

2 thoughts on “Celta-Getafe (2-1), la Galicia Académie livre ses notes

  1. Le retour de Dudu et BAM ! Augusto a 5/5. On verra s’il arrive à confirmer (à Sainté, il n’y est pas arrivé)

  2. Bonne acad’ quoi qu’un peu soft, on te sent légèrement en conditionnelle ^^

    Retour Mès que sympa en tout cas. Bise.

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