Impact de Montréal – Chicago Fire (1-1) : L’Impact Académie avance à petits pas

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Tout feu, tout flamme, comme un fire prout

Le Fire au lac (Michigan sans doute)

De retour après un week-end d’absence, après un deuxième point pris face à New York à l’issue d’un match dont je n’ai vu que le dernier quart d’heure, et encore je ne l’ai pas vu très nettement compte tenu d’un état d’ébriété relativement avancé.

De retour après un échange réalisé entre l’Impact et Philadelphie. On y a envoyé le malheureux Andrew Wenger, qui fait les frais de son manque de réussite criant, et on récupère Jack McInerney, alias Jack The Mac, la pointe de l’Union. Sur le papier, c’est loin d’être un échange dégueulasse, mais c’est surtout du poste pour poste, soit un soutien de poids pour le beau Marco Di Vaio, à condition de passer en 4-4-2 et de laisser tomber le 4-5-1 qui était notre base depuis près d’un an, après une année de tâtage de feu coach Schällibaum.

Accueillir le Fire de Chicago quand tu n’as pas encore gagné un match de la saison, c’est un peu comme viser la grosse cousine moche dans un repas familial à Hochelaga, à défaut de réussir à charmer ta jolie sœur. C’est frapper là où c’est censé rentrer direct. Un peu facile certes, mais seulement à condition que ta beauté intérieure ait pris le pas sur ta beauté extérieure. Car autant te dire qu’aujourd’hui, vu de dehors l’Impact ressemble à un ado boutonneux qui s’empiffrerait de bonbons-patate en se grattant le nombril dans son sofa et qui, se sentant de faire du sport, rentrerait à la maison dix minutes plus tard en t’expliquant que mettre un pied devant l’autre, c’est pas si simple.

Et que ta maman, au lieu de t’expliquer que si tu veux plaire aux belles et pouvoir taper bien au fond du pot, il faut s’en donner la peine, te couvrirait de sucreries, violant ainsi allégrement tous les principes d’une vie familiale épanouie.

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La game de la peur.

Alignement

Cette maman, c’est Frank Klopas, notre coach bien aim… euh ouais, on verra plus tard pour ça. En attendant, j’en appelle alors aux forces obscures, aux gourous nymphomanes et autres anacoluthes d’opérettes. MAIS RÉVEILLE TOI LA KLOPE CALICE ! C’est fini les matches de préparation nom de Dieu, arrête de tout changer, de tout tester et montre que t’as un projet MERDE ! T’as nommé Bernier capitaine, tu nous le fous sur le banc prétextant que Warner a d’énormes qualités aérobics ! MAIS T’AS FUMÉ LA MOQUETTE OU QUOI ? On s’en bat complètement les couilles de savoir que le mec peut courir un marathon ou grimper le Ventoux, IL EST TOUT NAZE TON CHOUCHOU ! Il ne sait pas faire le tiers du quart de la moitié de ce qu’un joueur de foot lambda, voire kappa, est supposé savoir faire depuis ses 12 ans.

Et puis merde, c’est quoi ta défense à la con sérieusement ? Pearce ? Un branquignole. Ferrari ? MAIS T’AS PAS VU QU’IL FAISAIT DU PARAPLÈGE DEPUIS LA FIN DE SAISON DERNIÈRE ? T’EN AS VU AU MOINS UN DES MATCHES DE L’IMPACT L’AN PASSÉ ? T’as plein de super jeunes : Lefèvre, Ouimette pour ne citer qu’eux. T’as un arrière droit tip-top en la personne de Hassoun Camara. Alors OK, on a cru comprendre que t’avais un problème avec le gars Wandrille Lefèvre… MAIS C’EST TON MEILLEUR DÉFENSEUR COUILLON ! Tu ne pouvais pas te foutre à dos Romero ou un autre dont on se contre-branle ? Et puis merde, tu ne l’aimes tellement pas que tu mets Karl Ouimette dans l’axe à sa place. Et devine quoi ? Ben Karl a fait un bien meilleur match que Ferrari.

Dernier bavage : on repasse en 4-4-2 ? Tu t’es récupéré un bon 9, c’est une raison pour changer tout ton système sur lequel on bosse depuis 2 mois ? Et si Di Vaio ou McInerney se blesse, t’as qui sur le banc pour jouer devant en 4-4-2 ? Bah personne, ce qui fait qu’au moindre changement, tu changes ton système avec… On en reparle dans les faits saillants, là c’est trop, il faut que j’aille chier.

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Ceux qui ont le feu aux foufounes.

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Ceux qui ont aussi le feu aux foufounes (en première demie).

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Ceux qui ont les foufounes en feu (en deuxième demie).

 

Faits saillants

Je vais être assez succinct sur les faits saillants, parce qu’honnêtement, on s’est rudement fait chier pendant cette game. Quoique la première demie nous a offert quelques rares bons moments, et surtout une impression d’emprise générale, qu’on a peu eue cette saison. Certes, la faiblesse dramatique de notre côté gauche me fait régulièrement souiller mes bobettes. À de nombreuses reprises, Romero, absent, et Pearce, à la ramasse totale, ont laissé les joueurs de l’Illinois déborder et centrer devant les cages. Les preuves sont là : à la 34e, Nyarko lance Palmer dans le dos de Romero qui centre pour Larentowicz au second poteau. Ce dernier manque la cible de plusieurs mètres. Deux minutes plus tard, Palmer centre entre Romero et Pearce, Ouimette dégage. Magee récupère, une deux avec Shipp dans le dos de… Romero. Le MVP de la saison passée centre en retrait pour Nyarko. Il faut l’intervention combinée de Perkins et Miller pour sauver Montréal. Le couloir gauche ressemble alors clairement au rectum de ma tante après le tournage de son dernier long-métrage « Anal Probe ». On y reviendra (au couloir, pas au porno).

Les points positifs de la mi-temps ? L’impression qu’en jouant assez haut, l’Impact avait largement la place pour imposer son jeu au Fire. Cela a cependant rarement été le cas, au profit d’un kick’n’rush assez crado qu’on avait plus l’habitude de voir à Chicago l’an passé, quand il était entraîné par… Klopas. Felipe est, quant à lui, apparu plutôt en jambes et intéressant pendant la première heure de jeu, manquant de peu l’ouverture du score d’une superbe volée des 20 mètres à la 12e minute, ou servant plutôt pas trop mal Di Vaio, en contre, pour le break, à la 48e. Chance que Marco enverra au-dessus de la tige. L’envie de l’Italo-Brésilien s’est également faite sentir dans la lutte pour la possession du baloune. Quelques minutes avant la mi-temps, il sert Di Vaio de la tête qui, d’un amour de déviation, lance en profondeur McInerney. Jack The Mac prend de vitesse Nelly Hurtado et bat, avec un peu de réussite, Johnson d’un plat du pied pour faire 1-0 Montréal. Un but qui récompense la complicité naissante en les deux avants Bleu et Noir. Preuve que le 4-4-2 quand t’as du mal et que tactiquement c’est pas ça, ben ça peut marcher. Encore faut-il aligner les bons joueurs.

Parce qu’en deuxième demie, ce n’est plus la même affaire. Klopas, pas si fou, a bien remarqué les merveilles de son côté gauche et décide de faire sortir Romero et Pearce, pour Camara et… Bernier. Donc, on repasse en 4-2-3-1, avec Bernier et Warner en milieux défensifs, et McInerney qui prend l’aile gauche. La drogue. Surtout quand on sait la capacité de Warner a tiré mon Bernier vers le bas, avec ses placements d’attardés et ses interventions de débutant. Felipe part jouer en soutien de Di Vaio, on ne le reverra donc plus de la rencontre. Bernier et Camara jouent avec une pression énorme sur les épaules vis-à-vis du coach. McInerney galère à gauche. On ne touche plus une bille. Résultat, le Fire joue sa chance à fond et égalise à la 54e sur un corner. Un corner putain. On vous l’avait pourtant dit que Chicago ne marquait quasiment que comme ça depuis le début de la saison. Donc Larentowicz place, au second poteau, une tête croisée qui rebondit sur la barre de Perkins. Bernier, bien léger là-dessus laisse Magee centrer pour Amarikwa qui fusille le portier de l’Impact. 1-1, « Montréal, welcome to Amarikwa », « It’s always a good time for Quincy time », et autres jeux de mots pourris de la télé américaine.

L’impact reprendra un peu du poil de la bête après, mais se contentera de bazarder ses ballons loin devant. Magee manquera l’occaz’ du 2-1 Chicago et on s’emmerdera sec jusqu’à la fin. Au final, après un match si sale, t’es pas si triste de ne prendre qu’un nouveau point. La route va me sembler crissement longue, je crois. Et commun symbole d’une deuxième mi-temps qui part en gosse, Wenger et Arnaud ont marqué avec Philly et DC. Trolls.

Un pack de Montréal

Troy Perkins (2/5) : Pas énormément de travail pour Troy. Deux bonnes frappes sorties, mais j’avoue que j’attendais l’exploit sur le but d’Amarikwa. Du coup, un match correct sans plus, sans éclat non plus.

Heath Pearce (0/5) : Pas énormément de travail pour Heath, étant donné qu’il était occupé à prendre le thé avec Romero, laissant ainsi passer tous les débordements et centres adverses.

Matteo Ferrari (1/5) : Pas énormément de travail pour Matteo, étant donné qu’il est déjà à la retraite.

Karl Ouimette (3/5) : Énormément de travail pour Karlito, étant donné que ses collègues analement notés n’avaient absolument pas l’intention de lui filer un coup de main. Première titularisation en défense centrale, première solide impression. Encore un jeune de l’Académie qui s’implique, qui en veut et qui est bon. Un peu comme Lefèvre en fait.

Eric Miller (2/5) : Lui aussi n’en veut, est jeune et joue bien. Certes plus en difficulté ce week-end que précédemment, mais il reste solide. Malheureusement quelques erreurs d’inattention et de marquage qui peuvent coûter cher.

Collen Warner (1/5) : Aérobiquement parlant, c’est un monstre selon Klopas. C’est aussi son chouchou. C’est aussi une brêle. Collen s’est donc entraîné pour le prochain marathon en courant dans le vent une bonne partie du match.

Andres Romero (0/5) : Continue sur sa lancée. Va bientôt atteindre son objectif premier, qui est de resté totalement invisible et inutile au point qu’on en oublie même qu’il est sur le terrain. Attention tout de même Andres, quand on te passe 12 fois dans le dos en une mi-temps, ça se voit un peu que tu ne sers à rien.

Felipe (2/5) : Deux matches en un. Une première demie intéressante dans le placement et la prise de décision. Une seconde demie transparente, en jouant trop haut et trop près de Di Vaio. De l’engagement, tout de même.

Justin Mapp (2/5) : Pas mauvais, mais pas transcendant. On attendait un peu plus de débordements et de centres, maintenant qu’il y a plus d’un type de chez nous dans la surface, mais il a été bien pris par Cochrane, qui a aussi bien défendu sur lui que pour O. J. Simpson.

Marco Di Vaio (2/5) : Une belle passe décisive, une balle de break manqué, une bonne entente avec McInerney. Mais pas grand-chose après la mi-temps, trop esseulé en pointe.

Jack McInerney (2/5) : Une belle envie, un but sur sa première occasion qui nous a tous fait dire « Wenger l’aurait manquée », mais une mauvaise deuxième demie dans le couloir gauche, qu’il n’a pas l’air de franchement apprécié.

Substituts

Hassoun Camara (2/5) : Mieux que Pearce, pas difficile, mais dans le dur pendant la mi-temps qu’il a jouée. Pas serein serein et on le comprend, baladé dans la défense, long de son beau couloir droit.

Patrice Bernier (1/5) : Klopas, que fais-tu à mon Patrice d’amour. Ambassadeur numéro 1 de l’Impact, Capitaine porté aux nues par le service com’, et remplaçant. Alors quand tu rentres en deuxième période, dans un système différent de la première, avec Warner à tes côtés et l’idée que tu dois surtout pas te chier dessus alors que tu cherches un maximum de temps de jeu après une opération passé 30 ans, c’est un peu difficile.

Calum Mallace (non noté) : A remplacé Warner, même si c’était en toute fin de match, c’est un gros point positif.

Retrouvez les faits saillants en vidéo après l’avertissement ici

http://www.impactmontreal.com/fr/news/2014/04/highlights-impact-1-1-fire

Le tableau

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Leaders à l’envers.

Six matches, trois défaites puis trois nuls. J’ai arrêté les maths très tôt, mais selon un superbe algorithme que j’ai concocté en collaboration avec les meilleurs mathématiciens du MIT, on devrait gagner nos trois prochains matches. À commencer par nos amis mormons du Real Salt Lake, samedi prochain, dans l’Utah. À tantôt !

Becs anaux,

Mauricio Vincello

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2 thoughts on “Impact de Montréal – Chicago Fire (1-1) : L’Impact Académie avance à petits pas

  1. Petite pétouille. On joue à Kansas City la semaine prochaine (champion en titre toussa), et pas à Salt Lake.

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