La Calcio Académie vous raconte la 7e journée de Serie A, mais aussi l’actu des Series B et la C (21-22)

Ciao ragazz’,
Trêve internatianale oblige, nous vous livrons la Calcio en décalé. Y’a bien eu un excellent antipasto de notre Gilbo bien sûr, on vous laisse pas mourir de faim non plus hein. Mais, alors que les prochaines journées pointent le bout de leur nez, il était temps qu’on vous raconte celle d’avant. On passera sur la polémique boycott / pas boycott, puisque notre très cher Frantz-Christophe Van Dustgroski a dit tout ce qu’il y avait à dire. Par contre, on va prendre quelques lignes pour s’inspirer de ces bons ultras du Celtic et souhaiter à Meloni et à sa clique de fascistes de merde de suivre leur leader.
les sacs à merde sont toujours mieux pendus la tête en bas, garde bien ça en mémoire Giorgia.
La Serie A –
Monza – Juve (1-0) :
En parlant de sacs à merde, revoilà l’ersatz d’équipe de football qui porte le maillot (particulièrement minable cette saison d’ailleurs) de la Juventus. À quelle parfum de sauce merde vont-ils nous servir leur bouillie vous me demandez ? Et bien cette fois, on va sortir des sentiers battus et se faire étouffer dans notre vomi par un promu qui n’a pas encore gagné un match de la saison. Ça vous va ? Non ? Et ben trop tard. De toute façon y avait qu’un plat au menu. Di Maria craque son slip à la 40e minute, communsymbole d’un match de merde. Un milieu apathico-asthmatique, une défense glaireuse et contemplative comme une femme dans sa dernière semaine de grossesse après avoir gobé un gros buvard d’acide, une animation offensive qui forcément n’en est pas une… et un mister tumeur qui coûterait 80M à changer (entre tout) et qui donc peut rester et se gausser en regardant les résultats des élections ET le classement. Salopard va.
Torino – Sassuolo (0-1) :
S’inspirant de la nullité de leur grande et bruyante vieille voisine, les granata ont décidé de donner dans l’anal eux-aussi. Mais eux l’ont fait de manière plus classique, en dominant un match à domicile pour mieux se faire saucisser le fion à grand coup de poignard (je suis plus tout à fait sûr de l’ordre des mots je dois dire) en encaissant un but dans les arrêts de jeu. « SOLO PER LA MAGLIA » dit la banderole des ultras du Toro… mouais, un po’ anche per l’anale quand-même.
Udinese – Inter (3-1) :

Roma – Atalanta (0-1) :
Souvenez-vous de ce résultat lorsque l’Atalanta sera championne d’Italie à la dernière journée. Les journaux parleront tous du miracle lombard, des 23 buts de Luis Muriel, de la fête qui a duré des jours et des jours dans cette ville qui était meurtrie dans sa chair pendant la pandémie et qui renaît de ses cendres tel le phénix… Mais personne ne parlera de moi, Jouzé, faiseur de rois, le plus grand expert de l’histoire des experts, l’homme au plus grand cœur au monde. Alors souvenez-vous de ce jour et, le moment venu, parlez de moi. Car je suis la Jouze.
Salernitanale – Lecce (1-2) :
Strefezza donne une victoire précieuse au club des Pouilles d’une frappe somptueuse à l’entrée de la surface, un bon ‘’R1-carré’’ comme on dit dans le jargon des jeunes. Dommage pour Salerne qui a eu une foule d’occases sympatoches mais qui n’a pas cadré comme une mauvaise Juventus. Les deux équipes restent dans le bourrelet inférieur du ventre mou, juste au dessus des poils et relativement loin de la Samp’ qui trône fièrement sur la rondelle de la division telle la glorieuse hémorroïde qu’elle est.
Cremonese – Lazio (0-4) :
C’était une véritable boucherie à Cremone. La Lazio en a mis 5 comme elle aurait pu en mettre 8, Immobile y va évidemment de son doublé et Milinkovic Savic de sa passe dé et de son but, pour graver dans le marbre son très bon début de saison. Pedro terminera le boulot histoire de participer à la fête. Ca va être long pour Cremone, et comme d’hab la Lazio sera dans les 5 (mais on ne vous dit pas où).
Spezia – Samp (2-1) :
Dans ce match où les 2 gardiens ont brillé, c’est lo Spezia Calcio qui gagne. Après un magnifique but de Sabiri (de 35m) pour la Samp, Spezia égalise par un beau csc de chattard puis un beau but d’attaquant de Nzola comme d’habitude.
Pour le reste, les gardiens ont évité que l’addition se corse d’un côté comme de l’autre. Victoire Spezia et la Samp coule à la dernière place, pour rejoindre son rival en B ?
Fiorentina – Hellas (2-0) :
Après un 1e but d’Ikoné, bien aidé par le gardien du Hellas qui plonge au ralenti, tel un bout de bois qui emporté par le vent, la Fiorentina pousse, obtient un penalty, bien arrêté par le gardien du bout de bois qui laissa passer le tir d’Ikoné en début de match. Le Hellas aura les occasions mais niente, la Fio plante un second couteau dans le dos de Verone et l’emporte.
10e après 7 journées, la Fiorentina s’en sort pas trop mal, au contraire du Hellas qui sombre à la 17e place …
Bologne – Empoli (0-1) :
Empoli gagne mais Bologne peut se bouffer les couilles. Avec un poteau d’Arnautovic et une barre dans les minutes qui suivent, Empoli a eu chaud.
Alors oui la défense de Bologne a offert 2 cadeaux par des passes en retrait mal assurées, et qui ne profitent pas aux attaquants unijambistes d’Empoli … mais la fin de match était rossoblù. De quoi nourrir des regrets, et de quoi permettre aux attaquants de rattraper Arnautovic au classement du capocannoniere 2022-2023.
Milan – Napoli (1-2) :
Dans un match où le meilleur joueur de Serie A l’année passée (Leao) et le meilleur buteur napolitain (Osimhen) sont absents, on compte sur la relève pour assurer le spectacle. Et ne vous inquiétez pas, en la personne d’un géorgien nouvellement arrivé en Italie et dont on vous a déjà parlé, Naples met le feu au côté droit du Milan.
Après 5min de jeu en 2e période, Dest commet une faute logique dans la surface qui permet à Politano d’ouvrir le score à San Siro. Milan se reprend, obtient des occases par Krunic, Giroud, qui égalisera suite à un beau centre en retrait de Theo Hernandez. Milan pousse, mais se laisse surprendre par une belle tête du Cholito Simeone, qui devance parfaitement Tomori, à la traine en ce début de saison.
Kalulu touchera la barre sur un tir à bout portant et Milan perd pour la 1e fois de la saison, et pour la première fois en plus de 20 matchs d’affilée.
Il faudra compter avec Naples, et il faudra surtout que Milan trouve une alternative à gauche en l’absence de Leao (et Rebic, et Origi).
Mister Pioli, à vous de jouer.
Classement :
Serie B –
La Villa des Illusions Brisées
Qui restera cette semaine dans la catégorie guère enviable de l’équipe la plus inquiétante de ce début de saison ? Ils étaient encore quatre la semaine dernière à y prétendre : Parma, Pisa, Como et Venezia. Combien seront ils encore la semaine prochaine ? Qui peut intégrer, par surprise, la Villa des illusions brisées ? Comptez sur nous pour tout vous raconter dans les moindres détails.
On commence par une sortie inattendue. Alors que nous commencions à les prendre sérieusement pour des jambons, Buffon et ses jeunes coéquipiers s’imposent sans trembler du menton à Ascoli. Une victoire avec la manière suffit amplement à leur bonheur. En bonus, Inglese n’a visiblement pas complètement perdu son latin et retrouve le chemin des filets. Parma va pouvoir respirer un peu en attendant que son nouveau directeur sportif se mette en action.
Como a toujours sa place dans la Villa, pas de problème à ce sujet. Ils ont même reçu les félicitations du jury pour le petit effet de style assez remarquable. Ils ont validé un combo audacieux : titularisation de Fabregas avec une passe décisive malgré l’arthrose naissante, un doublé de Crutone autoritaire et efficace et malgré tout cela une égalisation improbable sur une frappe de vingt-cinq mètres d’Esposito. Como ne parvient toujours pas à conserver un avantage les rares fois où ils mènent. Et comble de malchance, ils subissent des égalisations à chaque fois sur des buts de fou à la dernière seconde. Les locaux vont tenter de voir le verre plein et se dire que l’équipe se montre moins dépendante d’Alex Blanco. La SPAL, quant à elle, repart avec le nul. Neuvième au classement, Gli Spallini se tient à bonne distance de la Villa.
Le résumé à ne pas louper
Pisa et Venezia s’affrontaient lors de cette sixième journée. Une victoire suffisait pour obtenir un ticket gratuit vers la sortie de crise. Le stadio Pier Luigui Penzo transpirait de fébrilité. Ce n’est que le début de saison, et pourtant la trouille tétanisait déjà les deux équipes. Malgré une domination de façade, Venezia ne réussira pas à vaincre Pisa, son camarade de galère. Aucune des deux équipes ne voulaient enfoncer le clou, plus par peur de se faire piéger en contre que par une empathie excessive pour leurs adversaires du soir. En jouant presque vingt minutes en infériorité numérique sans rien lâcher aux locaux, les Toscans peuvent nourrir quelques espoirs malgré tout.
Le Derby de la semaine
Qui serions nous, si nous n’abordions pas avec vous le Derby de la semaine. Et oui Mesdames et messieurs, la suprématie régionale de l’Ombrie était en jeu. Non, Viktor Orban n’a rien à voir dans cette histoire. L’Umbria est une région du centre de l’Italie, une des plus petites de la botte. Nous allons enfoncer une porte ouverte mais finalement ce Derby Dell’Umbria ressemble à beaucoup de derby régionaux, d’un coté Perugia, la cité étrusque, touristique, capitale du chocolat et poumon artistique et culturel de la région et de l’autre coté Terni, la romaine, ouvrière et industrielle. Bien que les deux équipes aient connu à des époques différentes la A, il faut reconnaître que Perugia y laissa une empreinte bien plus importante. Ils finissent même vice champion en 1979, ce n’est pas rien. Mieux, en 2003, ils remportent la coupe Intertoto et participe à une coupe d’Europe. On parle du club qui a formé Gattuso ou, pour nos plus vieux lecteurs, Fabrizio Ravanelli. Ternana a bien remporté un titre en B en 1972, mais si on fait les comptes, ils ont principalement vécu dans l’ombre de leur voisin. Depuis quelques années, les mouches semblent avoir changé d’ânes. Terni veut se rebeller. Les deux clubs ne cessent de se suivre, en C puis ils montent la même année en B et ils s’y maintiennent d’une façon assez semblable. Terni n’a plus peur de son rival. Le vieux stade Libero Liberati est copieusement garni pour un samedi après midi, l’ambiance est électrique. Ça pue le derby. Les tifosi des Griffoni ne s’en laissent pas compter. Ils animent le secteur ospiti répondant à chaque chant brandissant fièrement la Sciarpa.
Perugia résiste assez facilement aux premières offensives des rossoverdi. Les hommes de Silvio Baldini ne faisaient pas les fiers. Faut dire que Perugia n’apprécient guère le court déplacement. Ils n’ont remporté qu’un seul derby entre 1931 et 2004. Ça marque les esprits et ça incite à la prudence. Ils auront besoin de l’appui de la VAR, bien généreuse cette fois, pour obtenir un peno. Di Carmine choisit l’option frappe molle à un mètre du gardien. Ce n’est pas l’option la plus sure n’est ce pas ? Bref vous l’avez deviné, le peno est complètement foiré pour le plus grand bonheur des tifosi locaux. Un quart d’heure plus tard, à quelques secondes de la pause, Partipilo délivre les siens d’une reprise de volée à bout portant. Ternana remporte le Derby et offre aux tifosi quelques mois de tranquillité. On ne manquera pas le retour.
Un conseil, jetez un coup d’œil à ça, le meilleur résumé de la semaine. C’est long mais ça vaut le coup, vraiment.
Les autres matchs
Brescia gagne à la dernière seconde. Bari signe un hold-up en Sardaigne grâce à son maître artificier Walid Cheddira. Le Genoa gagne petit mais assure l’essentiel. A Palermo la fête n’est pas folle, on préfère se faire hara-kiri et se planter les buts soi même. Frosinone n’en demandait pas autant. La Reggina continue son parcours presque parfait en écartant sans aucun problème Cittadella.
Le plat de la semaine
Pour rendre hommage à la petite série de SudTirol (deux victoires et un nul), voici des Knodel, des boulettes de patate avec de la viande, une sorte de quenelle mais en bon et sans connotation politique. Bref, un truc à essayer.
A la semaine prochaine pour la suite de notre feuilleton et de nouvelles aventures, la serie B ce n’est assurément pas de la série Z.
Serie C –
Groupe A
On ne vous le dit pas assez mais j’aime beaucoup ce que vous faites.