La Feria-Pont revient débonze pour noter la Feria de Pâques
Y’avait pas vraiment match, vu qu’à la fin, tout le monde gagne
« Ah qu’est-ce qu’on est serré
Au fond de cette boîte
Chantent les sardines
Chantent les sardines »
Patrick Sébastien, Les Sardines
Fatche, trois mois. Oui, trois mois que je n’avais pas remis les pieds dans mon Arles natal. Comme tous les exilés arlésiens, je ne reviens que pour Noël et pour les ferias de septembre et de Pâques. Allez, comme c’est l’année de la culture, peut-être reviendrai-je pour l’expo Rodin, commun symbole de penseur que je suis. Ce sera aussi l’occasion d’utiliser le fusil de chasse de mon papy pour débusquer du Parisien qui pense qu’il a du talent en photographie tout ça parce qu’il s’est ruiné à payer en 18 mensualités sans frais à la FNAC le dernier Nikon et qui te regarde avec condescendance du haut de sa connaissance d’habitant de la capitale. Généralement, c’est le blaireau qui, le samedi matin sur le boulevard des Lices (nos Champs-Elysées à nous, Cartier en moins, l’odeur des Ramblas en plus), va au marché pour photographier les poivrons, renifler les épices et qui se dit en lui-même « Mon Dieu, ça c’est typique de la Provence! ». Et là, il se met à siffler du Gilbert Bécaud, veut s’arrêter pour boire un « pastaga » (un mot parisien prononcé avec un accent de publicité pour Monsieur Propre-fraîcheur-lavande-mets-toi-le-dans-le-fion-tu-entendras-le-chant-des-cigales-putaing-cong) et dit à sa femme (oui, ça se déplace en troupeau et ça se reproduit ces bestioles) « oh regarde chérie comme tout cela est pittoresque! ».
J’t’en foutrai moi de l’année de la culture! Pour la journée d’inauguration, il y a eu un concert d’Anaïs. Ouais ouais, celle qui chante « Mon coeur, mon amour » et… ah ben non en fait c’est tout. Waouw, la culture, c’est beau même si ça fait un tout petit peu peur quand même.
Bref, comme en septembre, le programme est simple: on vient, on boit et on s’en va. Et on fait un futsal avec les académiciens sudistes d’horsjeu.net sauf Michel Panini qui fait croire qu’il a des examens. En fait, je crois qu’il a peur de découvrir la civilisation, lui qui vient d’Avignon, où sur son pont, pour ceux qui l’ignoreraient, on y cague tous en rond. Au passage et avant que j’oublie, si un jour vous passez par Avignon, appelez Dudu, il a des bons plans autour des remparts. Selon lui, on peut se taper de la pute nigériane avec deux tickets restos et une moitié de Nuts.
Mieux que l’office du tourisme, le Choa vous fait la publicité de son Arles adoré, une ville qu’elle est bien pour venir et pour vous faire chier au bout de trois jours.
Vendredi 29 mars 2013
18h23: je suis allé chercher mon frère Pazzo Ermanno à la fac de droit Espace Van Gogh (NDChoa: à Arles, tout s’appelle Van Gogh. C’est marrant puisque les Arlésiens de l’époque l’ont viré à grands coups de pompes dans l’oignon). Il sort avec un gars et deux filles pas trop mal foutues, enfin moi j’dis ça j’m’en fous, l’important c’est que la gadji ne porte pas plainte le lendemain. J’annonce à la cantonade (que l’amour à s’offrir en partage) qu’on va se caler en terrasse, un Ricard à la main, détendu du zgueg. Charmées par mon allure et mon bagoût, les filles refusent. Le gars aussi. Heureusement.
18h32: c’est là où je sens que Paris me ronge petit à petit. Comme un touriste, je prends en photo mon verre de jaune et je le poste sur Twitter avec la légende: « on est mieux ici qu’en prison ». Je m’auto-unfollow dans la foulée.
18h46: à mon grand désarroi, je me rends compte que j’ai oublié ma canne à pêche. Franchement, la Commission Européenne et Thalassa, faut arrêter de mentir: le thon de Méditerranée n’est pas près de disparaître!
19h13: nous rentrons à la maison. Notre maman: « vous avez bu? ». « Non, juste un Coca ». Vous me ferez un Pater et deux Ave.
22h39: mon frère et moi quittons le domicile familial, direction les bodegas du centre-ville. Il ne fait pas bien chaud mais, pour une feria de Pâques en mars, on a connu pire. La dernière fois, on est sortir en doudounes et il y avait un concert de Kassav’. Réponds à ça les plaies d’Egypte.
22h52: une scène a été installée sur la place de la Mairie. Deux filles peu vêtues chantent du Zouk Machine. Dans la foulée, un mec s’enflamme sur Bob Morane, fait des vocalises et se prend pour Freddie Mercury à Wembley. Sauf qu’il est à Arles et qu’il chante de Téléphone.
23h15: la bodega la Muleta n’est pas encore pleine, on peut accéder au bar facilement. Depuis septembre, il faut payer la sangria, le pichet et les verres. « Ce sont des verres consignés » me dit le serveur. Quoi? Vous vous occupez d’écologie maintenant? Avec ce que vous foutez dans la sangria? Vous êtes sérieux? Pour la deuxième fois de la soirée, je tweete une photo de mon verre. Je m’écoeure tellement que je recrache les fruits de ma sangria.
23h40: le DJ a des cojones grosses comme Fierrot le Prout et balance un remix des Gypsy Kings. Soudain, une odeur forte nous prend au museau. Ce sont des musiciens roumains édentés qui viennent mettre l’ambiance dans la salle couverte. Le bruit et l’odeur. On se croirait sur la ligne 9. Nous en profitons pour sortir de la salle couverte.
0h13: point Sardines entre l’huile et les aromates.
1h26: arrivée dans la bodega La Macarena (aucun rapport avec l’académicienne ché), peu connue du grand public (comme l’académicienne ché). Avant, sa sangria était la meilleure de la feria. A présent, on nous refile une bouteille d’un litre et demi. La fille qui me la tend (la bouteille) est fort charmante. Un collègue me dit que c’est la soeur d’un torero. Nous ne vieillirons pas ensemble.
2h23: Retour à la Muleta. Mais c’est la mort qui t’as assassiné Marcia.
2h37: TIN TIN… TERRE BRULEE AU VENT DES LANDES DE PIERRES AUTOUR DES LACS C’EST POUR LES VIVANTS UN PEU D’ENFER LE CONNEMARA!!!
2h38: LALALALALA-LALALALALA-LALA-LALA-LALALALALA-LALALA-LALALALALA !!!
2h39: LA-BAAAAAS AU CONNEMARA ON DIT QUE LA VIE C’EST UNE FOLIE ET QUE LA FOLIE CA SE DANSE !
2h40: LA-BAAAAAS AU CONNEMARA ON N’ACCEPTE PAS LA PAIX DES GALLOIS NI CELLE DES ROIS D’ANGLETERRE !
2h41: LALALALALA-LALALALALA-LALA-LALA-LALALALALA-LALALA-LALALALALA !!!
2h42: LALALALALA-LALALALALA-LALA-LALA-LALALALALA-LALALA-LALALALALA !!!
2h46: je sors de la Muleta.
2h48: je gerbe. Je suis même pas beurré en plus. On ne dira jamais assez que les deux dernières minutes du Connemara où tu sautes comme un djobi font bien mal au bide. La flaque à mes pieds me rappelle qu’il reste des lasagnes dans le frigo.
Samedi 30 mars 2013
18h33: je profite de la fenêtre sur le monde qu’est Twitter pour m’interroger sur le fait qu’aucun DJ de feria ne diffuse les Musclés. Ce manque de reconnaissance pour des gens qui ont fait rayonner la culture française partout dans le monde avec la Merguez Party, Allez Hop Boum Boum Crack Crack et la Fête au Village me révolte. Isabelle II de Castille me rejoint à distance dans mon combat.
18h33: je profite de la fenêtre sur le monde qu’est Twitter pour m’interroger sur le fait qu’aucun DJ de feria ne diffuse les Musclés. Ce manque de reconnaissance pour des gens qui ont fait rayonner la culture française partout dans le monde avec la Merguez Party, Allez Hop Boum Boum Crack Crack et la Fête au Village me révolte. Isabelle II de Castille me rejoint à distance dans mon combat.
21h13: départ de la maison avec mon frère. On récupère le dénommé Titi.
– On a rendez-vous où Thierry?
– On a rendez-vous où Thierry?
– Au bar des Arènes, mais je sais pas où c’est.
– Bah si on va vers les arènes, on va bien finir par trouver.
21h26: arrivée au bar des Arènes.
– Oh Choa, t’as vu la serveuse un peu?! T’y as vu la robe qu’elle porte?! Tu bois quoi? Je connais le patron, c’est gratuit!
– Oh Choa, t’as vu la serveuse un peu?! T’y as vu la robe qu’elle porte?! Tu bois quoi? Je connais le patron, c’est gratuit!
21h28: je récupère mon verre de Ricard, je me tourne pour parler avec mes collègues mais mon regard est très vite attiré par un sosie de Jeannie Longo. Sans dents de devant, dansant la tecktonik, je la trouve encore plus excitante que la vraie.
21h48: arrivée à la bodega La Gachoule, située à la Bourse du Travail. Ma première impression, c’est que ça donne vachement envie de rester au chômage. Le sol pègue, la salle est pleine de MILF arlésiennes (et autant vous dire qu’on n’est pas à la San Fernando Valley). Une musique de strip-tease est lancée, tous les serveurs montent sur le bar et se foutent à poil. Par miracle, je parvient à récupérer in extremis mon vomi.
23h09: le DJ de la Muleta balance « Femme » de Jean-Luc Lahaye. En fait, j’avais jamais remarqué, mais c’est le récit d’une sextape! Jean-Luc t’es au top!
23h30: quand la boiteuse s’en va au marché, elle n’y va jamais sans son panier.
23h31: et elle s’en va le long de la rivière, tortillant du cul, des fesses et du derrière!
0h24: « Oh Choa, tu as fini ta sangria? Je te verse de la bière hein! ». La bière coupée à l’eau mélangée aux fruits de la sangria, ce délice de fin gourmet.
0h26: je croise des collègues du lycée. Une fille qui me plaisait en seconde passe son temps à me coller dès qu’elle me voit à la feria. Son regard est plein de sous-entendus malsains. « C’est trop tard ma petite, j’habite à Paname, j’ai des exigences plus élevées maintenant. Avant je jouais le maintien, maintenant c’est la Ligue des Champions! » me dis-je. Comme je ne suis pas un goujat, je le garde pour moi et j’en profite pour lui taxer de la sangria.
0h32: J’ai paumé mon frère et mes collègues. Du coup, je reste avec mes connaissances lycéennes.
-Hier soir, j’étais carbo, je la reconnaîtrais même pas, mais elle était charmante la collègue à Pauline.
-Ouais, c’est ma meuf ».
Si vous voulez apprendre à chier dans la colle comme il faut, me contacter. Tarifs à négocier.
1h10: TIN TIN… TERRE BRULEE AU VENT DES LANDES DE PIERRE AUTOUR DES LACS C’EST POUR LES VIVANTS UN PEU D’ENFER LE CONNEMARA !!!
1h11: LALALALALA-LALALALALA-LALA-LALA-LALALALALA-LALALA-LALALALALA !!!
1h12: je suis au milieu d’un groupe de gens ayant fait médecine, c’est le Connemara, c’est le meilleur moment de la feria. A ce moment-là, trois meufs quittent le moulon et déclament sans sourciller « on part pisser! ». NON NON NON ET NON !!! On ne part pisser pendant le Connemara ! On se pisse dessus s’il le faut, mais c’est péché de faire ça! Allez bien crever en Enfer sales dégénérées !!! Tromblons !!!
1h27: je retrouve le dénommé Titi, un exploit. Il est accompagné de quatre meufs. Intérieurement, je me dis « nickel, y en a bien une des quatre qui va suffisamment être en manque/désoeuvrée/paumée/beurrée (rayez les mentions inutiles ou pas) pour que je finisse avec. Au pire, elle se souviendra de rien ».
1h28: sur les quatre, deux ne sont pas à mon goût (litote). Il en reste donc deux. Au bout de dix secondes, la première m’interpelle avec un « Non mais allô quoi ». Je réprime un crachat. Je suis un chacal mais j’ai quand même une dignité. La seconde porte une chapeau Ricard. Déprimant.
1h29: devant tant d’inconséquence stylistique et linguistique, je me résous à rentrer seul ce soir.
1h48: dernière halte à La Macarena. Titi est fumé comme un saumon. Je lui signale que derrière lui, il y a le sosie de Marine Le Pen qui danse comme une chagasse.
1h53: Oh Marine !
2h00: changement d’heure. Changement de bouteille.
3h12: Oh Marine !
3h48: Oh Marine !
4h17: Oh Marine !
On appelle ça le comique de répétition. A trois grammes, tout devient drôle.
Dimanche 31 mars 2013
15h20: combo horchata + Tour des Flandres + Michel Sardou. Viens m’chercher!
15h20: combo horchata + Tour des Flandres + Michel Sardou. Viens m’chercher!
16h18: Spartacus Cancellara remporte le Ronde. J’avais parié sur Roelandts, finalement troisième. Moi qui comptais égaliser au challenge Bardin du pronostic vainqueur qui sort de nulle part, je dois désormais attendre Paris-Roubaix pour espérer prendre la tête.
16h32: Bastien, le bel homme de TLMSF, vient nous chercher pour aller au futsal. Dudu et Loulou La Fraîche sont déjà dans la place et se finissent sur Aston Villa-Liverpool. ça leur apprendra à arriver en avance !
17h00: début du match. Dans un excès d’euphorie, j’ai mal compté le nombre de participants et on est onze. L’équipe d’horsjeu-TLMSF est complétée par Pazzo Ermanno et par son collègue le Belgue, qui a sorti son maillot de MU floqué Giggs. L’équipe d’en face est composée de mes potes qui tiennent absolument à commencer le match à 5.
17h14: à 6 contre 5, on joue le feu. Le score est de 9-2. Loulou a planté un quadruplé en trois minutes. Prends ça Claudio Pizarro !
17h16: Pazzo Ermanno passe dans l’équipe d’en face. Mon frère est un oriundo.
18h00: fin du match. L’équipe horsjeu-TLMSF triomphe même en infériorité numérique et malgré la présence pendant vingt longues minutes de Pazzo Ermanno dans les bois. On a tout tenté, il n’a rien laissé passé, même ma bicyclette qui partait dans le petit filet.
Les notes
Bastien TLMSF (quelque part entre Marc Keller et Franck Leboeuf): exilé à Strasbourg, Bastien est un savoureux mélange entre le célèbre attaquant (avec un peu de choucroute) et l’ancien défenseur international. Jamais le dernier pour glisser un petit coup dans les chevilles, il a également planté quelques pions, le tout avec un maillot floqué Del Piero.
Dudu (quelque part entre Richard Dutruel et Peter Luccin): le Galicien a encore était le taulier derrière. Dans les cages, il a quasiment tout sorti, sauf une frappe moisie qui lui a bousillé la lèvre. A également allumé Pazzo Ermanno qui a eu le bras tout rouge pendant plusieurs jours. Seule ombre au tableau: il n’a pas marqué. Guère étonnant quand on arbore un maillot du Celta floqué Luccin.
Le Belgue (quelque part entre Marc Wilmots et Ryan Giggs): gaucher technique, il a mis le oaï dans la défense adverse et a profité des espaces pour faire trembler les filets. Le rouge de MU lui va plutôt pas mal.
Loulou La Fraîche (quelque part entre Edinson Cavani et Rémy Cabella): meilleur buteur du match, il ne s’est pas énervé après avoir pris une godasse dans la gueule dès la 3e seconde. Quand on sait qu’il habite à Newcastle, on se dit qu’Alan Pardew aurait dû venir observer le match. « Le Chirurgien », ça lui irait bien comme surnom. Euh non, le « Chirurgien communiste » ce serait encore mieux !
Choa d’Arelate (quelque part entre Ibrahima Bakayoko et Mickaël Pagis): physiquement, ça n’a jamais été ça. Dans les cages, j’ai rarement été brillant. Et niveau buts, j’ai pas vraiment assuré. Je reste fidèle à ma philosophie: il vaut mieux rater joliment que réussir salement. Et ça rater, je sais faire et pas que dans le foot d’ailleurs. Malgré tout, j’ai distribué quelques caviars et mis le but du match avec un petit lob à deux mètres des cages face à un gardien d’1m85.
21h36: arrivée à la Muleta. Il n’y a pas un chat dans le bouclard. Bastien voulait voir une bodega avant de partir. Il ne peut pas rester qu’il dit. On dirait un Gardois. Au fait, il faudra qu’il m’explique ce que foutait ce vernis à ongles dans son coffre. L’excuse « c’est la voiture de ma mère » ne tient pas. J’ai trop vu de Faites Entrer l’Accusé pour tomber dans le panneau !
22h02: en l’espace de quelques secondes, on a eu droit à un combo MILF avec une ceinture Kaporal-sosie de Christophe. Another sangria for Mister d’Arelate.
23h03: le DJ profite de la faible affluence pour se lancer dans des excentricités musicales. Le bootleg musique des Gypsy King sur les paroles de Gérard Lenorman était gonflé mais parfaitement exécuté. Chapeau l’autiste !
23h09: alerte cagole arlésienne de 50 ans. Les pilotes de F1 changent de pneus. Chez horsjeu, on change de pichet.
23h21: battle de punchlines entre Loulou et Dudu.
Loulou: « Je vais faire mieux que le Bayern avec ses neuf buts. J’en suis à sept verres de sangria! »
Dudu: « Tu vois la fille? Elle a pas de soutif’, ça pointe ! Elle est refaite, ils tiennent tout seuls! ». La perspicacité a un nom et roule avec une plaque d’immatriculation 30.
23h52: AAAAAAAH QU’EST-CE QU’ON EST SERRE AU FOND DE CETTE BOITE !!!
La Team Horsjeu a représenté, malgré les regards hallucinés des vieux présents dans la salle couverte. On décide de sortir, malgré les 3 degrés dehors.
0h54: par décence, nous refusons de danser sur Psy… sauf Loulou la Fraîche, particulièrement imbibé après dix verres de sangria. Pour qu’il parle, vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire !
1h40: entrée triomphale de José Igloo, le frère du Captain Igloo. Un homme, un vrai.
2h03: TIN-TIN… TERRE BRULEE AU VENT DES LANDES DE PIERRE AUTOUR DES LACS C’EST POUR LES VIVANTS UN PEU D’ENFER LE CONNEMARA !!!
2h04: LALALALALA-LALALALALA-LALA-LALA-LALALALALA-LALALA-LALALALALA !!!
2h05: LA-BAS AU CONNEMARA ON DIT QUE LA VIE C’EST UNE FOLIE ET QUE LA FOLIE CA SE DANSE !
2h06: LA-BAS AU CONNEMARA ON N’ACCEPTE PAS LA PAIX DES GALLOIS NI CELLE DES ROIS D’ANGLETERRE !
2h07: LALALALALA-LALALALALA-LALA-LALA-LALALALALA-LALALA-LALALALALA !!!
2h08: LALALALALA-LALALALALA-LALA-LALA-LALALALALA-LALALA-LALALALALA !!!
2h10: « vous pourriez arrêter de marcher sur les pieds de moi et ma soeur?! ». Ah, c’était donc une fille. Erare humanum est.
2h12: pourvu que ça dure, la belle figure, les fêtes à Bayonne, les remparts de Carcassonne. Tant que t’as de l’eau, pour laver la belette, t’as pas les carreaux, au moins t’as la fenêtre…
2h16: sortie de la Muleta. En fin observateur, je remarque qu’il n’y a pas eu de Joe Dassin cette année. Tout se perd bordel. A la place, le DJ a mis deux fois Kuduro. Les deux fois, Dudu est sorti, par respect pour le peuple galicien. De plus, hormis le Connemara, Michel Sardou a peu été mis à l’honneur. Où est passé « Femme des années 80 »??? Les chansons de Sardou, ce sont des coming-out musicaux. En règle générale, les gens font: « Sardou? Oh putain, le mec de droite, la musique de beauf! Oh la la, Sardou quoi! ». Sauf qu’à la feria, tout le monde connaît les paroles ! Michel, t’es trop fort, on t’aime ! Moi, je suis pas comme la France, je ne te laisserai jamais tomber !
2h54: Dudu et Loulou plient les gaules en promettant de revenir. En septembre, horsjeu.net reviendra encore plus fort et avec encore plus d’alcool dans le sang !
Sangrianalement,
Choa d’Arelate
Le fait que Sardou soit de droite ou pas, on s’en fout, ça ne change strictement rien au fait que le Connemara c’est de la merde.
J’ai toujours boycotté, et je boycotterai toujours.
#TeamAntiConnemara
Pour l’exécution, tu préfères la guillotine, la hache ou l’écartèlement?
Et moi qui pensait être le seul en roue libre…
Eh bien heureusement que ce genre d’évennements ne se déroulent pas en France sinon je serais terrifié.
L’impression de lire un récit de mes propres soirées, ça fait bien marrer en tout cas !