Il y a en Espagne deux règlements
Pour former un jugement
L’un s’applique à tout endroit, sauf Bernabeu,
L’autre donc, s’applique à Bernabeu

L’un dispose qu’en aucun cas l’on ne peut,
Jouer avec deux ballons – sauf à Bernabeu
Et d’autant plus quand le deuxième, encore mieux,
Est un ballon « corner », souple comme les couilles d’un goitreux.

 

Les notes :

Sergio Alvarez (2/5) : Dur dur son match. D’entrée, il prend un but spécial ballon en plastique« corner ». C’est sûr que ça met pas en confiance. Puis il s’est fait battre par Cricri à bout portant. Il s’est quand même reveillé en sortant un arrêt miracle face à Benzemal. Sinon, un jeu au pied digne de Park, euh du néant, et deux derniers buts anecdotiques en contre.

Hugo Mallo (Non noté) : Sorti sur civière (sous les sifflets de Bernabeu, bonjour le public de cons) après un choc avec Cricri, c’est la mauvaise nouvelle de ce match, encore plus que l’élimination. Ca avait l’air sérieux, et on attend donc le diagnostic. Une longue blessure serait une grosse perte pour le Celta. Remplacé par Roberto Lago.

Cabral (2/5) : Pas terrible en première mi-temps, ou il a pris l’eau, il a un peu mieux assuré en seconde mi-temps comme le reste de l’équipe.

Tunez (2/5) : Encore un blessé. Sorti à la mi-temps, on espère que ce n’est pas trop grave, parce que sinon c’est la merde. Remplacé par Demidov

Bellvis (3/5) : Il a tenu la route, en étant plutôt bon, même quand il est passé côté droit face à Cricri. Il défendait bien, mais Cricri excelle en plongeons. Connard.

Vila (1/5) : Clairement hors du coup, le niveau était trop haut pour lui. Vite perdu au milieu, il a pris la foudre et a eu beaucoup de déchets dans le jeu pour relancer ou tenter de distribuer.

Alex Lopez (3/5) : Encore une fois excellent au milieu. Très actif pour récupérer le ballon et le remonter, plutôt efficace, il s’est mué en meneur de jeu mais a eu du mal car en pointe il ne pouvait pas servir Iago Aspas, remplaçant sur ce match. Pas de chance, il avait Park en pointe.

Augusto Fernandez (4/5) : La vraie injustice, c’est que Messi lui fasse de l’ombre. Pas que Cricri n’ait pas eu le ballon d’or. D’ailleurs, c’est surfait ce trophée. Cet argentin là est un magicien, capable de s’en sortir alors qu’il est entouré de trois joueurs. Un génie incompris. +1 pour le tacle à la con en fin de match sur Arbeloa, pour le plaisir.

De Lucas (3/5) : L’homme le plus détesté au monde sur un terrain, après cet enculé d’arbitre bien sûr. Il a pour la peine eu droit à la spéciale coup de pute de Ramos, qui n’a valu qu’un carton jaune. Le pire, c’est que Ramos est venu le brancher après l’avoir séché. Va apprendre le règlement au lieu de t’énerver Sergi. C’est l’arbitre qui siffle quand un joueur est par terre. Ce fut un plaisir quand le défenseur madrilène a pris rouge pour sa prise de judo/taekwondo. De Lucas a reussi à se mettre en évidence malgré le fait d’avoir été seul en pointe, Park oblige. Il se crée une bonne opportunité en seconde période, mais Iker veillait.

Park (Néant/5) : Remplacé par Dieu Iago Aspas :

Comme la couille à Raspoutine, le bon pied de Park entre guillemets

Sera, bientôt après sa mort, exposé dans les musées

On dira aux enfants : « Cet homme avait une particularité

C’était d’avoir deux pieds gauche, l’un pour frapper en tribune

L’autre pour se gratter les burnes.

 

Les remplaçants :

Roberto Lago (2/5) : Il a fait une bonne rentrée sur son couloir gauche, mais -1 pour sa capacité à rater des centres faciles.

Demidov (3/5) : La recrue hivernale a pu jouer une mi-temps, et il s’en est pas trop mal tiré. Son profil ne change pas trop de Cabral ou Tunez, on est donc pas dépaysé par sa vitesse de pointe de tracteur. Du coup, compliqué d’arrêter Cricri en contre.

Iago « Dieu » Aspas :

Iago Aspas fait mouiller les messieurs et les dames

Iago Aspas est le pire ennemi des tampax

Et quand Cristiano aura le quart de son talent

Il sera à son tour incontinent

« Buvons à nos femmes, à nos chevaux, et à ceux qui les montent »

Le score final est anecdotique, les deux derniers étant en contre. Le Real gagne logiquement, mais le match ne méritait pas un tel écart. Iker Casillas a sauvé la maison blanche en seconde période sur les deux réels occasions du Celta. Merci José. Avec Adan, il y aurait eu but.

Un seul petit regret, c’est que Paco Herrera, entraineur du Celta ait aligné une équipe remaniée d’entrée, avec surtout Iago Aspas sur le banc. Ca laisse des regrets, car le match se joue essentiellement sur le fait que le Celta n’est pas venu avec la meilleure équipe. Dommage. Espérons que cela soit une tactique gagnante et que samedi verra une victoire du Celta à Barcelone, contre l’Espanyol un adverse direct pour le maintien. Et oui, car le Celta n’a pas fini de se battre pour sa survie en Liga, et c’est peut-être plus important qu’une qualification en quarts de finale de la Copa del Rey.

Hala Celta !

Dudu.

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