Le onze anal est de retour cette saison. Pour l’instant en tous cas. Pour ceux qui seraient tombé par hasard sur cette page et qui sont plus habitués à lire les débriefs de Maxifoot.fr, il s’agit ici de mettre en derrière des prestations de qualité anale des joueurs, mais surtout des académiciens d’horsjeu.net, qui se distinguent des journalistes car ils connaissent bien les clubs dont ils parlent.

Cette semaine, le coach anal a tenté un 4-4-2 en trapèze, car il est aussi nul en géométrie.

aout4

Anthony M’Face à la merde (2/5, Metz) : La panthère noire remplaçante du FC Metz compense sa petite taille par un placement approximatif, un mental de femme qui perd les eaux, et un jeu au pied de biche. En gros, ça craint.

Pereira (2/5, Guingamp): C’est pas encore ça. Un début de match à l’image de ses deux premiers matchs de la saison où il se fait violer par Guerreiro et par quiconque qui a décidé d’utiliser son couloir. Ensuite il nous a gratifiés de quelques relances en chandelles d’abrutis. Par la suite, et notamment en 2ème il a moins été dépassé par ses adversaires. Passe plus de temps à chauffer les tribunes proches de lui qu’à défendre.

Cédric Kanté (1/5, Sochaux) : C’est assez paradoxal ce qui se passe avec Kanté. D’un côté, le tacle qu’il a collé à Cabella, c’était vraiment pas un tacle de… un tacle pour tous quoi, alors que d’un autre côté, cela pourrait être vu comme un hommage, une tentative de séduction, une demande en mariage envers Cyril Rool, l’esthète du carton rouge. Sinon, un match constant où il a été de plus en plus en retard, jusqu’à son expulsion. Maintenant, il sera suspendu au moins un match, ce n’est pas comme si en plus, on était limité dans notre nombre de défenseurs…

Mathieu Peybernes (5/5 au Challenge Jérémy Morel, soit 0/5, Sochaux) : Pourquoi accabler un joueur dont le nombre de sélection en France Espoir parle pour lui ? Et que dire d’Hély qui en conférence nous fait passer cela pour une erreur qu’il ne faut pas dramatiser… J’imagine demain le dirigeant syrien nous annoncer : « La répression des rebelles ? C’est une erreur, j’ai glissé ». Il n’y a pas grand-chose à dire, si ce n’est que Peybernes devrait faire attention à sa voiture, une deuxième couche risque d’arriver bientôt…

Johnson (1/5, Liverpool) : Dégoûté de passer à gauche, il nous a pondu une bonne grosse deuxième mi-temps de merde à tout tenter et tout rater offensivement avant de nous gratifier de non-replacements défensifs dont il a le secret.

Cleverley (Gentil 2/5, M.U.) : La ténacité d’un morpion. Mais aussi et sans doute l’intelligence de jeu qui va avec. Non sérieusement, il a faim, mais une fois le ballon récupéré, on dirait un sale best-of d’Alou Diarra, avec des passes vers l’arrière ou à deux mètres de lui. Réfléchis gamin ou le grand touffu va te manger.

Plasil (2/5, Bordeaux) : Du mieux dans le jeu avec plus d’activité que lors de ses derniers matchs. Par contre, au moindre impact physique il explose et disparaît de la circulation, à croire qu’il pèse 20kg.

Inler (2/5, Napoli): Evidemment quand on n’a que des miettes pour seule pitance, on devient vite faible et on fait n’importe quoi. Tu ne seras jamais un martyre, tocard.

Yacob (1/5, WBA) : Je n’arriverai jamais à me faire à l’idée qu’il est argentin.

Welbeck (1/5, Man. U.) : LALALALALALA JE VAIS PAS M4ENERVER LALALALALA J4AI DEJA OUBLIE CE QU4IL A RATE LALALALALALA BRULER SA FAMILLE LALALALALALALA

Saadi (1/5, Saint-Etienne) : S’il met son ciseau c’est le 5 assuré. Au lieu de ça il le foire dans les grandes largeurs. Peu de ballons à négocier et à perdu tout les autres. Point positif : après sa prestation de dimanche, les dirigeants vont accélérer sur le dossier de l’attaquant. Bien ouej mec.

 

Le banc

Pionnier (3/5, Montpellier):  Je l’ai croisé dans le tram, il lisait une biographie de Hugues Capet. Tremble Joujou.

Obraniak (2/5, Bordeaux) : A eu un semblant d’activité avant de disparaître à l’heure de jeu. A croire que le recruteur russe était parti.

Deplagne (2/5, Montpellier): Comme le cocu qui cherche à retenir sa femme dans un dernier souffle puis qui se ravise, évitant le meurtre avec préméditation en acceptant qu’un meilleur charpentier rénove l’estuaire conjugual.

Cole (1, Chelsea) : A alterné le correct et le pas bon. Il a tenu Valencia comme il a pu, et a fait deux trois centres sympas mais a carrément fait n’importe quoi à la 71e. Son plongeon après avoir passé Jones est digne des plus grands sauts de Gilardino. Un bon défenseur à la Didier Dinart.

Mézague (2/5, Montpellier): Age tendre et bite en bois

Mangani (2/5, Nancy) : Retour de blessure, il a couru beaucoup mais n’a quasiment jamais été juste dans ses transmissions. C’est ça de faire jouer un mec qui n’a pas une minute dans les jambes depuis 4 mois. C’est ça de pas avoir de banc.

Nicolas Fougère (1/5, Metz) : Franchement Cartier, si c’était pour faire joli sur la pelouse, autant mettre une plante verte. Au moins ça pue pas le foutre.

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