Liverpool – Tottenham 3-2

Liverpool ( 4 2 3 1 Panzer Division ) : Jones  – Johnson Carragher Agger El Toro – Lucas Gerrard  –  Downing Suarez Coutinho – Sturridge

Tottenham (4 2 3 1 Joy Division) : Lloris – Walker Dawson Vertonghen Assou-Ekotto – Livermore Parker – Dembélé Bale Sigurdsson – Defoe

 

The Game :

Match de la plus haute importance ce dimanche à Anfield, contre l’équipe en forme du moment, invaincue depuis douze matchs, l’élue Tottenham. Bale et sa bande de lilywhites à la con impressionnent et nous ont battus à l’aller… Mais la vraie raison de leur foutre une branlée c’est qu’ils  trustent notre place du Big Four depuis bien trop longtemps, et si nos mardis et mercredis soirs n’ont plus la même saveur, c’est en partie à cause d’eux.

Sturridge revenu parmi les lads, Rodgers l’aligne en pointe dans son 4 2 3 1 avec l’ami Suarez au cul, Coutinho à gauche et Arjen Robben à droite. Sinon on retrouve Gerrard et Lucas dans l’entre-jeu et toujours ce bon vieux Carra en charnière. Petite surprise du chef tout de même car Jones sera dans les bois, Reina étant à priori blessé.

La rencontre part dans un bon rythme, ça se renifle le fion, ça s’observe sans grosses occasions si ce n’est un bon coup franc de Bale repoussé par Brad Jones. Mais vers la vingtième minute de jeu, suite à une bonne combinaison entre Coutinho et Enrique c’est Suarez, El Pistolero, qui trompe l’Hugues et marque son 22è but de la saison. Accessoirement son cinquantième en championnat pour Liverpool. Quel talent. Le match s’intensifie, Tottenham reste concentré jusqu’à ce que l’inévitable Bale balance un bon centre à Vertonghen pour l’égalisation avant la mi-temps.

Non content d’en planter un, le défenseur belge récidive après la pause. Après le coup de boule placé, une frappe puissante du gauche qui fait ressortir les vieux démons du ventre mou. Liverpool s’accroche, impose un gros pressing, ce qui va amener une mauvaise passe en retrait de Walker pour Lloris. L’Hugues sort de sa surface et se troue complètement, laissant filer Robben au but quasi-vide.

Deux partout balle au centre. Les locaux vont surfer sur la dynamique du but et pousser les feujs à une nouvelle bévue à dix minutes de la fin. Cette fois-ci c’est ce queutard de Jermaine Defoe qui va passer en retrait et obliger Assou-Ekotto à provoquer une faute dans la surface. Qui se charge de la sanction ? Le gars sûr, le ptit lad du coin, héros de tout un peuple, légende de tout un Kop qui exulte au coup de grâce asséné par son Capitaine.

Victoire enthousiasmante, pleine de tempérament. Il faudra tenir le rythme sur les neuf derniers matchs et braquer la quatrième place (#ChampionsLeagueSpot) à deux des trois gros londoniens (Arsenal à 2 points, Chelsea à 7 points mais tous les deux ont joué un match en moins).

 

Goals :

21′ Suarez : Sur la gauche du terrain dans le camp de Tottenham, Coutinho et El Toro s’entendent comme larrons en foire. Ca combine sec jusqu’à la surface: talonnade du brésilien pour Enrique qui lui remet aussitôt. Walker ne sait plus où il habite. Coutinho lance El Toro dans la profondeur d’une passe dosée, lequel adresse un caviar dans le dos de la défense pour Luisito qui glisse le ballon sous l’Hugues.

45′ Vertonghen : Peu après avoir pris un tampon par Gerrard qui l’a un brin sonné, Bale envoie un centre de la  droite et trouve Vertonghen aux avants-postes. Le belge balance un bon coup de casque placé au ras du poteau.

53′ Vertonghen : A la suite d’un nouveau centre in the box  venu de la droite de Bale, la défense repousse tant bien que mal, c’est-à-dire sur le pied gauche de Vertonghen again, aux avants-postes again, qui balance une bonne mine au ras du poteau.

66′ Robben : Mauvaise passe aérienne en retrait de Walker qui amène Lloris à nous faire une sortie Benny Hill en dehors de sa surface. Le batave s’empare de la gonfle et file au but pour fusiller du droit  Dawson en guise de dernier rempart.

82′ Gerrard : Liverpool se fait pressant sur les buts adverses, Gerrard envoie un centre dans la boite boxé par Lloris tant bien que mal. Defoe réceptionne et passe en retrait à sa défense entourée de Reds. L’opportun Suarez est le premier sur le ballon, ce qui amène Assou-Ekotto à commettre une faute dans la surface. Penalty bien tiré à droite par Stevie G pour blesser, blesser, les éternels blessés.

Arjen Robben et l’Hugues aux fraises

 

The Lads :

Jones (3/5) : Il remplace au pied levé Reina et assure dans ce choc. Certes il en prend deux mais ça n’est pas à l’image de son match.

Johnson (3/5) : Correct, pas transcendant.

Carradagger (2/5) :  Le Danish Wall ne fût qu’un simple mûret et Carra a eu un peu de mal. Surtout lors des centres chirurgicaux de Bale dont le le premier but des Spurs.

J.Enrique (4/5) : L’espingouin mérite bien son doux sobriquet d’El Toro, il a encore dynamité le couloir gauche grâce à son énergie et son entente parfaite avec Coutinho, tout en étant précieux en défense. La construction du premier but est magnifique jusqu’au caviar pour Suarez.

Lucas (3/5) : RAS. A ratissé comme jamais mais est toujours moins bon pour orienter le jeu.

Gerrard (4/5) : Impressionnant. Rodgers s’en tient à 2 milieux axiaux pour mettre Sturridge en pointe et ça marche. Costaud, dur sur l’homme, pas une perte de balle mais surtout cette qualité de passe digne d’une fée Clochette scouse. Sans parler du penalty tiré sans trembler pour assurer la victoire.

Robben (4/5) :  C’est qu’on y prendrait goût aux bonnes prestations d’Arjen! Intéressant sur son aile droite, il fait pour ainsi dire basculer le match lorsqu’il égalise de manière opportune.

Suarez (5/5) : 22è but en championnat (RVP est à 19) marqué d’un beau coup de patte puis en tant qu’antisémite qui se respecte, il provoque une faute dans la surface comme un symbole de Solution Finale (point Godwin Okpara me voilà).

Coutinho (3/5) : Petit couteau certes, mais shlass de classe. Technique à souhait, des ouvertures géniales, on regrette juste son autonomie de seulement soixante minutes.

Sturridge (2/5) : De retour, il a été un des plus décevants aujourd’hui.

 

The Subs :

Allen (2/5) : Remplace Coutinho à la 59′. Un peintre. Le gringalet soi-disant marchand de passes a paumé pas mal de ballons.

Henderson (non noté) : Rentre pour Sturridge à la 88′. Beau comme un camion.

The Kop (3/5) : Timoré jusqu’à l’ouverture du score, il a su haussé son niveau de jeu en deuxième période, du « Steve Gerrard Gerrard.. » en veux-tu en voilà, pour se voir récompensé à dix minutes du terme par le sus-nommé.

Le dunk de la victoire

Note à Béné : Jean-Michel me dit dans l’oreillette que l’Acad’ ne comporte pas assez de « points Godwin » (vannes Shoah/Nazis/Foot). N’hésitez donc pas à laisser les vôtres en commentaires, le CRIF nous lit beaucoup.

 

 

Robbie Flower  t’a pécho les Highlights du match  mais aussi les 50 buts de Luis Suarez en Premier League. Enjoy!

Tu peux suivre la Reds Academy  sur Facebook , ainsi que ses membres JustWide , Jimmy Caravane ou moi-même Robbie fuckin’ Flowers sur Facebook ou Twitter .

Et merci à Our Premier League de relayer nos académies. Allez y faire un tour.

7 thoughts on “Liverpool – Tottenham (3-2), la Reds Academy livre ses notes

  1. c’est sur que demain on te retrouve dans la liste des comparaisons foireuses du comité
    superbe acad, pour les points Godwin, fais un lien direct à Palmerin, tu risques d’exploser ton cotât pour le reste de la saison

  2. @Goyito Les Points Godwin Okpara, c’est différent..

    Désolé il s’agit des premiers buts de Suarez en rouge, et le lien est erroné. Le voici:

  3. La plus grande gloire de Suarez à Liverpool, c’est quand même d’avoir côtoyé Dirk Kuyt.

  4. Très belle victoire qui nous permet de rêver encore un peu à la C1.
    A noter la finition (absolument flippante pour ce niveau) d’Arjen sur son but: « je cours comme un demeuré vers le but, me mets sur mon mauvais pied et frappe en force en fermant les yeux entre les jambes du gardien »…

  5. @Mark : Imagines un peu le ridicule si à quelques centimètres près, il tire sur le défenseur alors que cage est vide. On en entend pour au minimum 10 ans.

  6. « entre les jambes du gardien » comprendre « joueur ».
    Tout lui sourit pour l’instant mais quand même tu te dis comment ce genre de finition est possible à ce niveau là, pour un milieu offensif…
    Le destin doit etre avec nous…

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