METZ – ANNECY : LA METZ QUE UN CLUB ACADÉMIE laisse la parole aux lourdauds de l’esprit.

0

Sortez vos crayons.

« Je commence cette séance par une question : « Qu’avez-vous pensé du match ? »

Mathias, timidement, leva une main avant de se raviser aussitôt sous le regard noir du professeur Legrasaully.

« Nous ne sommes pas dans un débat monsieur Mathias pissôôôlit ! Le match était soporifique, ok ? Tout le monde est du même avis. Ma question rhétorique se voulait enchaîner sur une autre, plus pertinente : Est-ce qu’il était dénué d’intérêt ou d’enseignement pour autant ?

Avant ce match, j’attendais de ces 90 minutes qu’elles apportent des réponses aux précédentes interrogations que l’on a pu se poser, à savoir : « Qu’est-ce que le FC Metz devait corriger sur ce match par rapports aux précédents ? L’a-t-il fait ? Et que doit-il faire pour progresser davantage ? »

Personnellement, j’ai trouvé cette rencontre riche mais pas pertinente. Riche, car nous avons pu observer une nouvelle dynamique messine, des ajustements tactiques, mais pas pertinente car je pense que l’on a assisté à un non-match des adversaires, donc sans doute pas révélatrice de quoi que ce soit contre d’autres adversaires.

Alors, au lieu de me lancer dans une analyse approfondie d’un peut-être acte manqué, j’ai préféré débaucher les jacteurs de Twitter. Pourquoi Twitter ? Parce que ce réseau social déborde littéralement de gens qui se touchent la nouille avec visiblement beaaaaaaaaaucoup trop de temps pour donner leur avis.

Et oui, j’y suis. Et oui, je vous emmerde. Passons à la première analyse du match par… Oh mon dieu :

« Alors, je ne suis pas d’accord et je trouve le bashing un peu facile. Après, il faut reconnaître que confiance ou pas, travail ou pas, les résultats ne sont pas pour lui. Oui, on le voit courir, faire des appels, aspirer les défenseurs. Mais personnellement, je ne l’ai pas vu du match. Et les rares occasions où il devait briller, il n’était pas dans le bon tempo.

Pour moi, ce n’est pas non plus sain pour lui de constamment le laisser dans une situation d’échec. Il faudrait essayer avec un autre joueur à son poste ou de jouer autrement pour voir si définitivement le problème vient de lui ou pas.

Analyse suivante par… Et merde…

« Euh… Alors… Bon. J’ai envie de dire, en accord avec mon penchant naturel pour systématiquement prendre le contrepied de ceux qui penchent à l’extrême droite : Bravo Gueye ! Tu as fait un super match ! Bonnes courses à haute vitesse, tu as à chaque fois déposé ton vis-à-vis loin derrière, quelques gestes techniques très classes. Et je ne te dirais PAS DU TOUT de penser à lever la tête NI à t’appliquer dans la dernière passe. Non, je ne l’ai pas dit !

« Juste ferme ta gueule !

Il a fait une erreur le pauvre. Ok. Bon… les mauvaises langues diront aussi que la seule action dangereuse venait de lui… Mais c’est juste les mauvaises langues, hein ? En vrai, on lui souhaite tout le courage du monde. Et aussi à son numéro 2, le jeune de 17 ans : Alexis Mirbach qui a porté pour la première fois de l’histoire du club le numéro 57 !

« … Rien à ajouter.
(En vrai, il aurait pu vraiment dire ça).

« Il a le mérite d’avoir pu dire l’essentiel.

« Bon… J’abandonne, là, et je m’arrête là avec cette idée de merde.

En conclusion, je dirais juste que j’ai ressenti une vraie joie de revoir Ahmed Kashi, comme beaucoup de messins j’imagine. On va juste oublier ce match et attendre de voir pour trouver les réponses à nos questions lors du prochain match contre Guingamp.

Le cours est terminé. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.