Milan-Fiorentina (1-3), l’Accademia Rossonera livre ses notes

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Ruth renoue avec les habitut.

La période d’embellie n’a pas duré bien longtemps… A peine le deuxième obstacle arrivé, que le Milan a été indigne de sa grandeur passée et renoue avec la spirale de la défaite. Spirale au bout d’un match, oui, parce que je ne me fais trop d’illusions quant au déplacement à venir à Naples.

Pour résumer le match, une entame ratée, un pénalty raté, une domination aussi stérile que le couple BHL-Arielle ultra en terme d’idées (mais marche aussi avec les enfants) et une défaite aussi inévitable que la pluie en novembre. Peut-être qu’en fricotant avec le PSG, ce dernier nous a refilé sa crise de novembre comme une maladie sexuellement transmissible. On s’était pourtant couvert entre les promesses de non-vente de Silvio d’abord, le prix obtenu ensuite. Mais il faut croire à la vue de notre recrutement à nous qu’on avait oublié de sortir nos arrières. D’ailleurs, en ce moment, on a plus mal au cul que le pipi qui brûle.

 

Les buts

9e – Aussi organisée que l’armée italienne à Adoua, la défense milanaise laisse trainer un ballon qu’elle a pourtant essayé de dégager. Aquilani marque enfin à San Siro en le catapultant au fond des filets. Problème, on ne l’a pas conservé cet été… Espérons qu’on ne croise pas le PSG si on passe en ligue des champions.

38e – Aussi tranchant que la lame d’une cueillière, Philippe Mexès tente d’intervenir dans les pieds de Borja Valero. Ce dernier se trouve donc seul face à Abbiati et place le ballon petit filet opposé.

59e – Aussi soucieux de se racheter une bonne conduite qu’un ancien alcoolique, Philippe Mexès reprend d’une belle talonnade un centre d’El Shaarawy. Et but ! Non, je plaisante. Poteau tout de même, Pazzini reprend et marque à bout portant.

87e – Aussi ferme et impénétrable que la frontière somalienne, la défense centrale milanaise laisse El Hamdaoui enrouler tranquillement sa frappe en lucarne opposée à l’entrée de la surface de réparation. Merci. Bonsoir.

 

Les observations

C’est presque un miracle d’avoir réussi à perdre ce match avec un pénalty sifflé à 0-1 et un poteau concédé à l’adversaire à la 86e. Un homme averti en vaut deux. Un milan averti, un peu moins.

Vu que la Fiorentina est 4e et qu’elle a montré, contrairement aux infâmes cousins, qu’il y avait tout de même deux classes d’écart, même mes espoirs d’Europa league s’envolent telle une frappe de Boateng.

Allegri tout de même confirmé. Traduisez l’absence de moyens du Milan encore confirmé.

On notera tout de même le coup de poker tenté par Allegri à la mi-temps qui a fait entrer deux joueurs, permettant au Milan d’obtenir le match nul sur la deuxième mi-temps. Une victoire donc aussi petite que les membres de qui vous savez.

 

Les notes

Abbiati 1/5 : Si c’était pour avoir un ramasseur de ballons, on aurait dû tenter de prendre Lloris, il a plus le physique de l’emploi digne du grand Milan. Sinon, le poteau a fait plus d’arrêt(s) que lui.

De Sciglio 1/5 : Ce n’est même plus qu’il est trop tendre pour être digne un jour du grand Milan, c’est que j’aurais du mal à qualifier sa prestation autrement qu’avec des mots crus. On va donc dire « match carpaccio ».

Mexès 2/5 : A sauvé son match en participant au but milanais, parce que je n’ai jamais vu un défenseur central digne du grand Milan perdre un duel de manière aussi ridicule. Il ne manquait que l’occasion saisie par Borja pour baisser son short en passant. Sauvera peut-être son honneur quand il changera de coiffeur.

Bonera 2/5 : Au moins, il se bat encore. C’est toujours approximatif, mais c’est courageux. Au point d’ailleurs de s’en claquer lui-même en fin de match. Donc c’est courageux, mais c’est stupide quand même.

Constant 2/5 : Faire jouer un gaucher à gauche, c’est assez logique. Mais faire jouer un défenseur, même latéral, qui comprend comment défendre, ce serait assez logique aussi.

Montolivo 2/5 : Les règles, douloureuses soient-elles, m’empêchent de lui mettre plus. Il faut dire qu’il a peut-être eu des regrets en voyant son ancienne équipe. Qu’il se rassure, elle, en revanche, n’en a probablement pas eus vu son match.

Ambrosini 2/5 : Les règles m’empêchent de lui mettre moins. Digne du Milan un jour, digne du Milan toujours. Et ce n’est pas Alessandro Nesta, présent en tribune qui me contredira. Ni Vikash Dhorassoo, qui ne l’était pas cette fois-ci, dans les tribunes, et qui ne l’a jamais été, digne du Milan AC.

Emanuelson 1/5 : Faire jouer un gaucher à droite, c’est… lassant. Surtout quand il n’a pas de coups-francs pour tenter de se mettre en valeur.

Boateng 1/5 puis 2/5 : Aussi indigne du poste de numéro 10 du grand Milan que Vikash Dhorasoo. Du mieux côté droit. Un match Rama Yade en quelques sortes, avec quelques sorties de haut-vol, mais au sens propre.

El Shaarawy 3/5 : Tiens un joueur de foot… Il a dû se perdre.

Pato 2/5 : S’en sortait correctement avant de tirer un pénalty qui est sorti tout court. Pas cadrer ce genre de choses, c’est plus qu’indigne du grand Milan. Je n’en trouve même pas les mots.

 

Les remplaçants

Pazzini pour Pato 3/5 : Tant qu’il marque, il a raison. Et je l’ai d’ailleurs trouvé moins transparent qu’une vitre à Amsterdam, donc que d’habitude.

Bojan pour Emanuelson 1/5 : Meneur de jeu incapable de prendre une bonne décision… Autant dire qu’il aurait pu réussir une brillante carrière dans l’armée italienne ou à l’UMP.

Robinho pour El Shaarawy 1/5 : Rentré pour brouter du gazon, sans doute en hommage aux plus belles nuits milanaises de Ronaldinho. Sauf que quand le premier le fait, personne ne prend de plaisir et personne ne remarque même grand chose.

 

Ruth Gobbit

 

 

8 thoughts on “Milan-Fiorentina (1-3), l’Accademia Rossonera livre ses notes

  1. Aussi longtemps que je le jugerai conforme à la situation et à ma tristesse footballistique.
    Toi, tu es du genre à boire ton pipi tous les jours pour voir si ça a meilleur goût que la veille, non ?

  2. Pas compris votre kif dans les coms. Private joke ?
    Sinon pauvre Milan… voir que la team repose sur les perfs d Al Sharawi, putain j en ai l anus qui pique.

  3. Au moins, ça donne des acads rigolotes, les malheurs du Milan. « Un match carpaccio », merci et bravo.

    Que devient Merkel, au fait?

  4. BIM ! Ruth envoie un bon gros coup de talon dans les burnes pas encore garnies de poils de PLF.

  5. C’est vraiment pas mal, il faut savoir faire rire en ces durs moments du Milan -Luissette likes this-

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