Montpellier-Nîmes (1-0) : la Paillade Académie règne sans partage
— Dis Papa, c’est qui le monsieur qui agite les bras avec un air un peu trop fier sur la place du village ?
— Ça, mon fils, c’est monsieur Crocodile. Il a cassé les pieds pendant des années à tout le village pour être invité à la partie de belote du weekend qu’on organise au bar de l’Élite. Il a eu ton papa et ses copains à l’usure.
— C’est quoi « à l’usure », papa ?
— C’est quand tu insistes beaucoup, beaucoup, beaucoup de fois. Monsieur Crocodile répétait à tout le monde qu’il avait failli faire un point, il y a vingt ans, en finale de coupe foraine et qu’il avait gagné une consolante il y a trente ans et une coupe des tondeurs de chèvres il y a quarante. Alors papa et ses copains l’ont accepté à la partie.
— Mais il est nul, c’est ça, hein papa ?
— Archi nul, mon fils. Mais à chaque partie, il revient agiter ses mains sur la place du village avec un air de type trop sûr de lui. Alors on l’accepte encore une fois. Et on lui met la pâtée.
— Et tu vas encore le battre aujourd’hui, mon papa ?
— Eh oui, Andy-Vitorino. Bon allez, j’y vais. Sois sage avec ta mère.
Les titulaires
Rulli (4/5) : vamos a la guerra señor Zorro.
Souquet (3/5) : un pion pour l’histoire, au milieu des cagades.
Hilton (3/5) : troisième âge qui démarre en quatrième vitesse.
Congré (3/5) : mastoc dans son froc face aux estocs en toc.
Cozza (4/5) : un grand homme qui met de l’huile.
Oyongo (3/5) : connais-tu l’animal qui inventa la course intégrale ?
Chotard (4/5) : pas compliqué de jouer au foot et de garder ses mains dans ses poches, n’est-ce pas ?
Le Tallec (3/5) : Giscard récupérateur.
Mollet (3/5) : les coups-francs directs de toute part, idée ou bidet ?
Laborde (2/5) : mais où est passé l’attaquant de compagnie ?
Delort (3/5) : bleu pervenche, pour la mater.
Entrés en jeu
Ristic, ennemi de Picsou.
Olive !!
Allez vous faire encu… euh vous faire niq… vous faire mettr… oh fait chier tiens