Montpellier-Troyes (1-1) : La Paillade Académie chie les notes.

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Et gerbe sur la liguain.

 

 

Moi, Marcelin Albert, vigneron de mon état, je commence à en avoir ras la casquette de me farcir des matches à la con sous prétexte que je dois en faire le compte-rendu mirifique. Après le non-match de Nice, je me tamponne le demi-match contre Troyes, qui, juste pour le rappeler quoi, n’a pas pris un point à l’extérieur depuis le début de la saison. Mais bon, faut un début à tout mon con, ça fait tout de même chier des bigorneaux qu’il arrive à la Paillade ce putain de début.

Ca y est les petits sont en roue libre, plus rien à jouer, un cycle qui sent bon la fin des haricots avec le départ de Girard en juin et le nom de son remplaçant toujours pas connu. Ils s’en tamponnent le coquillard avec une soupière Henri II de la coupe d’Europe et on ne peut pas tellement leur donner tort, quand on voit comment l’Europe a consommé sa relation avec le club du clapas cette saison. Alors, posons la question de bite en blanc : faut-il avoir raté les places européennes pour faire une bonne saison ? Pour un club de l’envergure de Montpellier, on serait tenté de dire oui. Remarque, les grands clubs préfèrent même jouer la ligue des champions plutôt que ce championnat tout daubé du cul. Parce que désolé, quand on voit comment joue le 7ème, c’est à dire nous hein, du championnat, on se prend à frissonner jusqu’à l’anus en imaginant le niveau derrière. Quand on voit que le 2ème se prend une taule contre le 14ème en défendant comme en cadets et que le 3ème fait des matches dégueulasses à souhaits juste parce que la ménagère a voulu garder des sous pour les fins de mois, eh bien on a les fesses qui font la valse. C’est un coup à se foutre une race pour supporter ce spectacle affligeant tous les week-ends, à ingurgiter trois fois la dose quotidienne pour oublier ce qu’on vient de voir : un spectacle du cirque Pinder, Holiday on Grass, la Bande à Basile réincarnée, on a l’embarras du choix.

J’ai failli rater le match, poissard que je suis. En effet, j’étais bloqué quelque temps dans la Ville Eternelle, en raison d’élection. Appelle moi Monseigneur Albert ma couillasse, mais ne crois pas que je suis croyant parce que tu te foutrais le doigt dans l’oeil jusqu’aux hémorroïdes, salopard. Je n’ai fait ma profession de foi que pour le sang du Christ à volonté dans le gosier. On a pris l’ami Françou, parce que c’est un joyeux drille qui a toujours quelques anecdotes croustillantes sur le temps où il défouraillait du rastaqouère avec son ami Videla. On a fait un démenti parce qu’après l’autre empafé qui avait fait les Jeunesses, tout le monde aurait cru qu’on prend un malin plaisir à foutre l’antithèse de l’enfant de cœur sur le Saint-Siège. C’est pas faux. Le prochain on l’a déjà, c’est un petit jeune de 70 balais qui vient de Belgrade. Avant il avait une gâche dans les abattoirs d’Etat, où il a pas dépecé que du bœuf et du cheval le salaud. Mais bon, il est sympa, il veut légaliser le mariage homosexuel pour les prêtres, avec majorité sexuelle à huit ans. Un (futur) saint homme cet enculé.

Mais heureusement je suis rentré à temps. Enfin heureusement, je lâche ça comme un angélus dans la soupe, mais à la fin des 90 minutes je le pensais plus du tout.

La première mi-temps était pas non plus exceptionnelle, mais elle aura au moins eu le mérite de déboucher sur un but pailladin, après une domination outrageuse. A la pause les chiffres étaient sans appel : 59-41 % pour la possession de balle et 1-0 au tableau d’affichage. Mais déjà on avait perçu le scénario improbable d’une remontée troyenne avec une défense pailladine qui montrait sa grande capacité à faire de la merde à chaque instant. En deuxième période, on a fait beaucoup plus que le percevoir, puisqu’à la suite d’une cagade qu’on se serait bien passés de nommer coutumière et d’une absence totale de défense sur le contre, Troyes égalisait dans une partie dans laquelle elle semblait ne jamais pouvoir revenir. La suite se passe de commentaires puisque commenter du rien, du vide, et de la merde lyophilisée, bin c’est casse burnes.

Passons aux notes voulez-vous. Et si vous voulez pas, revenez au début de l’article, recommencez la lecture et corrigez les fautes. A plus de 7 vous avez gagné de le retaper pour moi.

 

Les titulaires :

 

Jourdren (2/5) : Jamais dans une difficulté telle qu’il ne dût sortir la parade. Quelques relances intéressantes mais des placements désastreux sur les CPA et une volonté toute affichée de ne pas assurer sur des frappes dont il ne connaissait ni la trajectoire, ni la destination.

Congré (3/5) : Son centre millimétré permet de ne perdre que 2 points dans l’histoire. Pas forcément impérial dans son couloir qu’il laissât vide plus d’une fois. Il semblerait qu’il monte en puissance, avec sa première passe décisive en 4 ans.

Hilton (3/5) : Il avait certainement à cœur de rattraper sa sortie de route à Nice. Certainement. Mais il n’a fait que défendre médiocrement et a même paru vouloir rééditer sa performance de la semaine dernière avec des ratés bien sentis.

El-Kaoutari (2/5) : Tenter de faire oublier Mapou n’est pas une mince affaire et sa performance fade d’hier au soir ne viendra pas me contredire. Il lâche un peu trop le marquage sur les CPA, ce qui aurait pu nous coûter un but et donc un point.

Bedimo (2/5) : Deux incursions intéressantes dans la surface adverse, dont une qui aurait pu valoir un penalty. Mais une absence totale en défense, où il a laissé constamment son couloir vide.

Dabo (3/5) : Très intéressant pendant une grosse demi-heure où il récupérait à tour de bras et relançait bien. Mais faisait systématiquement de la merde lorsqu’il voulut se porter aux avant-postes. A disparu de la circulation par la suite. (remplacé par Martin)

Stambouli (2/5) : On mettra son incroyable maladresse qui amena le but sur le compte du retour de blessure, ainsi que toute sa prestation fantomatique. Mais on ne le fera que cette fois, à la prochaine, c’est le découpage en règle, avec le costard et tout.

Belhanda (2/5) : Dangereux, parfois, mais uniquement avec des frappes de loin. Sinon dans le jeu, il ralentissait le tout et ne prenait jamais les bonnes décisions. Etrange mutation que celle du type qui passe du prodige au clown. (remplacé par Herrera)

Camara (3/5) : On sent qu’il peut à chaque instant nous étonner avec un grand pont ou même un centre parfait. Mais il reste trop souvent un joueur médiocre qui ne peut faire la différence à lui tout seul.

Utaka (2/5) : Trop de mauvaises décisions, trop de pertes de balles, trop de ratés. Il a bien sûr cette capacité d’élimination que tout le monde lui prête souvent. Oui, mais alors d’élimination de lui-même.

Charbonnier (3/5) : Auteur du but, où il est vraisemblablement hors-jeu, tout en maîtrise et en placement, ironie appréciable. Obligé de redescendre chercher les ballons pour lui-même centrer tellement l’attaque était pauvre. Il n’a toutefois pas assez pesé sur le jeu et a perdu beaucoup de duels. (remplacé par Mounier)

 

Les remplaçants :

 

Martin : Le sosie encore plus moche d’Hoarau.

Mounier : En fait il faut le faire jouer un quart d’heure pour qu’il soit explosif.

Herrera : Une occasion manquée. Le joker de pauvreté.

 

 

Le bisou vigneron,

Marcelin.

2 thoughts on “Montpellier-Troyes (1-1) : La Paillade Académie chie les notes.

  1. Si, merci de nous le rappeler, mon Roi !

    J’ai failli dire qu’on était retombé ds nos travers du début d’année (erreur défensive et/ou manque de réalisme), mais là, en + du manque de réalisme, j’ai vu la non motivation ou abnégation entrevue à Nice !
    Mais bon, pour faire plaisir à Gigi, ils vont nous ramener 20 pts sur les 9 derniers matches et finir 4eme. Mais je ne sais pas si c’est judicieux, finalement.

    Un pronostic pour notre futur entraineur??

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