Ça vous plairait, à vous, de recevoir un coup de schnitz dans le cœur chaque semaine à heure fixe ? Sachez qu’ici, on pratique un peu malgré nous et qu’on commence à en avoir soupé. On se permet donc humblement de vous mettre en garde : non, on ne se complaît pas dans ce malheur que l’on s’est infligé à soi-même, on ne voulait pas apprendre à se détester comme ça, on voudrait maintenant ne plus s’excuser d’exister, au nom d’un truc vaguement spirituel qui prétend que nous serions autre chose qu’un corps sale et étique (la dignité, qu’ils appellent ça). Ça vient à moitié de nous, d’accord, mais il y a autre chose, une masse qu’on ne contrôle pas, c’est quelque chose de plus grand, de l’ordre de l’ombre surplombante d’une promesse intenable, du poids incommensurable de la morgue de ceux qui prononcent ces vœux pieux et que le sort tarde à couvrir de honte. Mais on n’en veut même pas de votre honte pour consolation, tas de connards. Nous on voulait juste vivre un peu, boire à la source de la montagne et se mélanger les gamètes sans vice, ou si peu. Faut toujours que vous veniez foutre votre merdier partout où on ne veut pas de vous.


Valette 1/5
Violeur

Karamoko 1/5
Profiteur de guerre

Bianda 1/5
Passager clandestin

Haag 1/5
Génocidaire

Fontaine 1/5
Capitaliste

Latouchent 1/5
Libertarien

Ciss 1/5
Dictateur

Lefebvre 1/5
Opportuniste

El Ayanoui 1/5
Impérialiste

Bobichon 1/5
Colonisateur

Thiam 1/5
Contrôleur du métro


Note artistique de l’équipe : 1/5

Un petit mot pour Cartier : laisse les envolées poétiques à ceux qui en font profession et concentre toi sur des tâches plus à ta portée comme par exemple foutre des coups de pied au cul de ces ânes bâtés qui te servent de joueur, commanditer des entraînements nocturnes à poil par -3° dans la Forêt de Haye, débusquer cette taupe de Ganaye et lui encastrer un poêle à bois dans le cul et une fois l’installation faite, te servir de Yéni Ngbakoto comme combustible, prendre tes petits papiers, en faire une boule grossière et la manger puis aller voir du côté de la Lorraine du nord s’ils ne cherchent pas un entraîneur.

Un petit mot pour les dirigeants : sortir du bois maintenant et annoncer un nouvel organigramme, donner des interviews dans So Foot pour vous moquer du club et annoncer « oui oui on va venir. Bientôt » maintenant que le club est effectivement réduit à l’état de ruine, vous n’y voyez pas le moindre problème, bande de mange-merdes ? C’est marrant, je ne dois pas y connaître beaucoup plus que vous en ce qui concerne le football, mais j’ai pas mis longtemps à me rendre compte que comme stratégie de communication, ça valait à peu près autant que de se présenter à une élection en promettant de payer des salaires à l’aide de papier-cul.

Un petit mot pour les supporters, traités plus bas que terre par le club de leur cœur, poussés à bout et punis deux fois pour certains avec cette sordide affaire de la tribune fermée sans nouveaux billets, pour tous ceux qui n’ont pas choisi l’humiliation permanente comme mode de vie. Au stade où nous en sommes, on ne peut que regretter de n’être pas aussi judicieusement vandales que les Marseillais et de ne pas sortir le lance flamme, pourtant on n’a rien à leur envier en terme de bois de hêtre exploitable par le feu purificateur. Puisque mettre fin à ce merdier par la braise et la cendre ne suffira de toute façon pas à sauver quoique ce soit, il nous reste juste à nous dire qu’on est ensemble.

Marcel Picon

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.