Nancy-Orléans (0-1) : La Chardon à Cran Académie retrouve les choses simples

les vieux pots

À peine revenu et déjà dans le bain : il est parfois bon de reprendre des bases immuables sans recherche d’originalité, sans artifice, sans non plus la moindre tentative pour paraître ce qu’on n’est pas. Laissons un aigle être un aigle et agissons nous-mêmes comme si nous n’étions pas autre chose que de faibles proies, on gagnera du temps. Pourquoi aller s’inventer des armes qu’on ne maîtrisera jamais quand on possède déjà avec bonheur tous les rudiments de la mauvaise haleine, de l’insulte gratuite et de la haine recuite ? Le fondateur de ce site n’approuvera peut-être pas notre désaveu final de la fuite comme réponse à apporter aux désagréments de la vie, cet invraisemblable tas d’excrément. Maintenant qu’on est revenu, on est là pour souffrir, ok, alors allons-y gaiement. Qui sait, il en sortira peut-être quelque… non, oublions l’idée de bien.

Albert Cartier, ce flibustier de la nullité prêt à voler tous les talents du monde pour les remplacer par des joueurs messins rincés plus foutus de trouver leur bite pour jouer à des jeux de rugbymen dans le vestiaire, a une nouvelle fois concocté un plan sans faille pour mener à bien son projet de démolition méthodique de toutes les pièces de la maison ASNL. Après avoir brûlé presque tous ses jouets, fomenté la séparation des parents, violé sa cousine et enterré le cadavre du chat dans le jardin du voisin, Albert le cannibale se prépare à répandre lui-même sur le monde le jus de couille mêlé d’urine qui lui sert habituellement de petit déjeuner pour tenter d’enfanter car comme tous les gens de son engeance, il n’aime que faire bonne chère de la chair de sa chair et ruiner des vies sur l’autel de la violence aveugle. Ensuite, enfin seul juché sur une pile de cadavre, entouré des flammes du grand brasier de la démence, tenté de porter une toge et une couronne de laurier, il brandit comme un nouveau-né son précieux codex, dans lequel il s’apprête à consigner de lamentables saillies pseudo-poétiques pour sa postérité. Aussi sûrement que sa folie destructrice renforce son sentiment d’autosatisfaction, elle attise en nous une haine sans commune mesure que l’on ne pensait réservée qu’à des invités de marque comme Nicolas Sarkozy ou son ersatz à micro-pénis installé dans le même ministère. On se chope des hémorroïdes à force de se tortiller les boyaux à vouloir expulser toute cette chiasse mais rien n’y fait : on a mal au cul, on ne peut plus s’asseoir, on a envie de crever et la douleur, on le sait, ne pourrait passer qu’au prix d’une incision profonde et sanglante dont nul ne se remettrait de sitôt.


Le match

De match il n’y a pas eu.


Les notes

De notes il n’y aura pas. Le contexte s’y prête : c’est la grève. Parce que au-delà du football, il se passe des choses au moins aussi graves qu’une seule victoire en neuf matchs, ces temps-ci dans la société. On savatera les coupables avec des crampons de 12, on vengera les pleurs des enfants et on prélèvera des trophées au niveau des têtes ou au niveau du bloc médian (ça finira au bout d’une pique l’un comme l’autre) en temps voulu. Rien ne sera pardonné.

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