Norwich-Chelsea (1-3), la Blues Academy livre ses notes
Sans pitié envers les canaris
Les jaunes ont le Blues.
Après les victoires de Villareal ( 3-0 ) et Nantes ( 3-0 ), le jaune avait la côte ce week-end. Pourtant, c’est bien l’équipe à 7 milieux qui a su s’imposer pour se faire une place sur le podium.
Dans un championnat où les équipes normales, voire bonnes, affrontent un adversaire de l’envergure du PSG toutes les 3 journées (le Big Four s’annonçant cette année comme un Big Five.5 avec Arsenal, Chelsea, MU, Man. City, le retour de Liverpool et un demi Tottenham), avoir de bonnes intentions suffit rarement et c’est bien ça qui a couté un point à Norwich.
En effet, malgré le but très tôt d’Oscar, on sent que ça patauge un peu chez Chelsea. La technique est là, les joueurs ont la gonfle, mais devant ça pêche. Si le score est en faveur de Chelsea, on se doute que la situation peut vite tourner, Schurle et Oscar courent beaucoup, mais découvre beaucoup le milieu de terrain de Chelsea et perdent de nombreuses balles qui se transforment régulièrement en contre pour les jaunes et verts. D’ailleurs, grâce à leurs bons latéraux, Norwich se montre souvent dangereux et dans l’engagement et les duels on sent que le vent peut tourner pour les Blues.
Le match est équilibré et Chelsea peut penser gagner 3 points même si la performance est moyenne, ce qui d’ailleurs n’a pas l’air du goût du Mou. Peu de changement dans la physionomie du match jusqu’à la 68e sur un énième débordement à gauche de Norwich conclu par un but de la tête de Pinkinlton. 1 –1.
Le partage des points semble mérité puisque la balance ne penche vraiment d’un coté ou de l’autre. Norwich à domicile a l’engagement, Chelsea au chéquier la technique.
L’argent fera pourtant le bonheur de Chelsea. Mourinho passablement énervé d’être devancé par l’anti charismatique strasbourgeois et d’être provisoirement derrière Liverpool, se rappelle qu’Abrahamovic a transformé le banc de Chelsea en Zoo Tycoon de joueurs. Exit Mata, Ba et Cole, l’équipe à 7 milieux passe à 8 avec l’entrée de Eto’o, Hazard et Willian. Le temps que les 3 super subs s’échauffent les gambettes, Norwich tente d’assommer le match en continuant d’appuyer sur la gauche et obtiennent un corner. Ce dernier, mal tiré, entraine un concours d’otarie ou tout le monde pousse la balle du museau, jusqu’à ce que la balle tombe dans les pieds d’Oscar qui pète devant pour Hazard qui se fait rattraper mais mange le défenseur sur son dégagement foiré. La sanction est immédiate. 2 – 1.
A Norwich on veut y croire mais les jambes sont lourdes et les attaques stéréotypées n’aboutissent à rien. Une minute après Hazard, après un gros bordel devant la surface, le ballon arrive dans les pieds de Willian qui pourrait faire la passe, centrer ou tricoter, mais le naturel reprend le dessus et le brésilien préfère meuler la lulu de Ruddy. 3 – 1. La messe est dite.
Note des joueurs :
Cech (3) : sollicité sur quelques frappes, il ne peut rien faire sur le but. Il gagne du temps, calme le jeu comme il faut et respire la confiance. La victoire facile pour lui.
Ivanovic (2) : plus milieu que défenseur. Utile pour les débordements, pour récupérer au centre, il se fait bouffer par les ailiers de Norwich.
David Luiz (3) : encore un milieu en défense. Compense ses errements défensifs par un engagement physique digne du jujitsu brésilien. Des montées et des tatanes comme on aime.
Terry (2) : sérieux et solide en défense. La plupart des attaques sont passées par Cole ou Ivanovic. Pas déterminant, pas mauvais. La moyenne.
Ramires (3) : bon gratteur, il est une bonne base du jeu londonien.
Lampard (3) : entre belles récupérations et montée aux avants postes de Golgoth, un mec qui fait du bien là ou ça fait mal.
Mata (2) : techniquement c’est une brute, après il a la fâcheuse tendance à courir partout et manquer de justesse. Un mec qui a du mal à conclure.
Schurrle(2) : comme Mata en allemand (plus de patate, moi de technique).
Oscar (3) : sans la technique de Mata et la patate de Schurle, il perd beaucoup de balle dans le jeu normal, et d’un coup il claque un but puis une passe dé. Tranks.
Ba (1) : et ils sont où ? et ils sont où ? Et ils sont où les 9 à Chelsea ?
Remplaçants :
Hazard (n.n) : le nombre de minutes entre le temps pour entrer en jeu et celui avant de marquer.
Willian (n.n) : fait honneur à la Russie et aux snipers du film Stalingrad sur sa frappe.
Eto’o (n.n) : t’as vu l’état de tes guiboles après les champs de patates russes.
Sous-traiter c’est pas que dans les textiles, ça marche aussi pour écrire des articles. Du coup, cet article n’est pas de Masterkoube mais de Darcheval.