Tandis que l’on est en pleine trêve internationale chez les messieurs, on met les bouchées doubles chez les demoiselles. A l’instar des bonhommes, les filles jouent elles aussi tous les 4 jours pour cause de Ligue des Champions. Après un déplacement en Zlatanie, le girly-PSG est rentré avec une défaite honorable (2-1) face à Tyresö en 16èmes de finale, et qui permet de conserver l’espoir d’une qualification pour le tour suivant. La tâche n’est pas insurmontable, mais elle sera ardue lors du match retour qui aura lieu ce mercredi à Charléty. Allez, on y croit. Un petit 1-0 avec un but de raccroc suffirait largement à notre bonheur ! Go, girls !

Pour des raisons de droit à l’image de mes couilles (foutu Dailymotion), je ne peux pas vous filer la vidéo ici. Pour les réactions des meufs après leur match, allez voir ici.

Place aux affaires courantes cette après-midi avec la réception d’Arras comptant pour la 6ème journée de championnat. Paris alterne le chaud et le froid depuis 2 semaines, enchaînant une lourde défaite à domicile face à Lyon (0-3), puis en allant s’imposer la semaine suivante à Montpellier (2-1). Aujourd’hui, c’est le tour d’Arras. Y’a pas à tortiller du string, faut scorer ! On est seulement 3ème derrière Juvisy, et on sent le souffle de Guingamp dans notre cou.

Allez hop, Charléty-time !

 

Après retour de Charléty :

V’là la compo proposée par Benstiti. Tu sens qu’il a mis la plupart des cadres au repos en vue de la coupe d’Europe. Pas de Cruz, pas d’Asllani, ni de Heath, ni de Houara, ni de Délie. Et malheureusement ça s’est ressenti. La première période est un sommet d’ennui. France4 et Eurosport ont eu du flair en s’abstenant de télédiffuser cette bouse. On a assisté à un festival d’approximations, de déchet technique, de placements aléatoires, de centres hasardeux, de passes mal ajustées et/ou pas assez appuyées, de contrôles manqués, de ballons pas attaqués, de glissades ridicules, de manque d’imagination et de détermination. Les titulaires se sont montrées décevantes, tandis que les habituées du banc n’ont rien fait pour faire changer d’avis leur coach.

Pendant la pause, ça continue de cailler sévère, même s’il fait beau. On les a donc naturellement toutes petites et toutes bleues (les oreilles, hein). #PointMétéo

Au retour du vestiaire, les filles se réveillent enfin, et nous avec. On fait enfin le pressing qu’on n’a pas été capable d’effectuer auparavant, et on commence à faire le siège de la surface adverse. Un but nous est justement refusé pour hors-jeu (.net), mais ce n’est que partie remise. A l’heure de jeu, Horan se distingue en ouvrant la marque. Dos au but, elle reçoit le cuir, et enchaîne par une frappe après avoir pivoté. Dans la foulée, Benstiti fait rentrer Délie et Asllani, ce qui va dynamiser davantage encore nos attaques, et nous permettre de conserver une possession de balle, déjà largement en notre faveur. Les occasions de plomber le score se multiplient et il faudra patienter jusqu’au bout du match pour qu’on plie enfin le score. Debonne se fait plaisir toute seule sur une frappe venant ponctuer un mini-slalom, puis c’est à nouveau Horan qui inscrit le troisième but à bout portant, après un centre foiré de Delannoy qui a surpris la gardienne d’Arras.

L’essentiel est fait : une victoire, les points au classement qui vont avec, une différence de buts soignée, et du bien au mental et au moral avant mercredi. Mais on retiendra aussi que les titulaires habituelles n’ont pas trop de souci à se faire pour leur place au coup d’envoi des prochaines rencontres. Malheureusement.

 

Pons (3/5) beaucoup de dégagements au petit bonheur la chance mais sûre dans ses sorties aériennes. Elle s’est reposé la seconde moitié du match.

Debonne (4/5) même si on préfère voir Boulleau à ce poste, force est de constater que l’intérim’ donne toute satisfaction, même si ça manque encore de spontanéité. Son but ne doit rien à personne, et récompense une très bonne seconde mi-temps.

Krahn (3/5) la sérénité de l’expérience, la solidité et la rigueur allemande (oui, c’est cliché), bref, une partie sans trop d’encombre.

Georges (3/5) quelques passages délicats au début, le ballon n’était pas son allié. Et puis elle a inversé la vapeur, et s’est souvenu qu’elle valait mieux que ça.

Delannoy (3/5) reconvertie arrière droit, on a vu que ce n’était pas là où elle était le plus à l’aise. Elle est à l’origine du dernier but.

Pizzala (3/5) très combattive, très entreprenante, cherchant à orienter le jeu, un bon élément donc. Même si elle est née à Marseille.

Karchouni (2/5) la jeune fille n’a pas été très en vue. Parfois un peu perdue au milieu de terrain, pas sûr qu’elle ait marqué des points pour la suite.

Bresonik (1/5) tout sauf “deutsche Qualität”. Incroyable de voir l’Allemande évoluer à un niveau aussi faible que celui montré cette aprèm’. Et puis ralentir le jeu aussi souvent, alors qu’elle était positionnée quasiment en meneuse, c’est vraiment du gâchis.

Dali (3/5) comme un symbole de l’équipe entière, avec une moitié vraiment pas bonne, manquant de combativité, et ayant oublié son football, et puis un retour en force, avec une technique au-dessus de la moyenne, de la percussion, et de la créativité dans ses actions. Un bémol : une tendance à trop porter la gonfle, et à tarder à la passer aux copines. Plus de simplicité dans le jeu, miss !

Hamraoui (2/5) la grande tige n’aura pas montré grand-chose, probablement gênée par une blessure intervenue tôt dans la partie. Elle se bat pour récupérer le cuir, mais à part ça…

Horan (3/5) un peu trop isolée en première période, obligée de travailler dos au but, avec systématiquement une nana qui la collait, et souvent sanctionnée parce qu’elle jouait de son physique, ce match aurait pu être un calvaire pour la cow-girl. Finalement, elle s’en sort avec un doublé. Easy.

Les remplaçants :

Asllani (3/5) très bonne rentrée de Zlatanette, très impliquée dans le jeu de son équipe, efficace pour la récupération du ballon, et très en vue aux abords de la surface. Normal, me direz-vous. Oui, mais on en avait perdu l’habitude.

Délie (3/5) sa vitesse a fait la différence en beaucoup d’occasions. On sent vite qu’elle est un cran au-dessus des autres. Mais on le savait déjà.

Kaci (3/5) c’est ma Chantôme version féminine. Très fan de sa technique, et de sa façon de jouer.

 

Les adversaires : solides, bien en place, mais craquage fatal après la pause.

 

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Petit-Louis Fernandel

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