« Mais vous êtes encore là, vous ? »

Le rédac’ chef d’Horsjeu.net.

Eh oui : la Gropénix vous avait brièvement conté la résistance du football vrai, celui des amateurs avec la fumée du BBQ de la buvette qui fait brouillard sur le terrain, celui des guerres de clochers ou des villes plus connues pour leur prison que pour leur club de foot. Et ainsi le Stade Briochin s’est retrouvé promu cette année-là en Natianal.

Après deux saisons satisfaisantes à ce niveau, achevées en mai dernier à une belle 7e place, c’est reparti pour une bataille qui s’annonce d’une difficulté « dantesque ® ». Jugez plutôt : 18 clubs pour 6 relégations. Va pas falloir lambiner.

Les joueurs :

Depuis trois ans, de l’eau a coulé sous les ponts (ouais, désolé, la canicule bretonne est toute relative), et de l’époque ne reste quasiment que la défense. La moitié de l’équipe a changé et on prend ici un instant pour saluer les frères Allée et Maxime Pattier qui ont été des éléments importants de ces dernières saisons et qui sont allés voir ailleurs si l’herbe est plus verte (spoiler : probablement pas).

On notera que si on se retrouve avec notre charnière centrale de N2, c’est parce que Kerbrat et Angoua, qui ont ouvert les yeux et se sont échappés de chez Le Graetus et Capitalix, sont blessés. Au milieu et devant, on espère autant de mouvements sur le terrain que dans la gestion de l’effectif.

Le match :

Grosso modo, on se mord les couilles en s’en sortant bien : ce match, on aurait pu le perdre, puis le gagner, puis le reperdre. Alors bon, c’est pas trop étonnant avec tous ces changements dans l’effectif, faut bien laisser le temps à Santini (Didier, pas Jacques (un bon copain)) de faire jouer tout le monde dans le même sens, et si possible le bon.

On notera qu’on prend un premier but magnifique par un joueur adverse aussi seul que le neurone de Pannier-Runacher, qu’on égalise sur un pénalty généreux pour ensuite prendre le large, en bons Bretons, sur un pénalty cette fois indiscutable. Et on retiendra surtout qu’on se mange l’égalisation comme des innocents à la dernière seconde du match.

Les notes :

Bellaarouch 3/5 : prendre la suite de Pattier n’est pas chose aisée mais il semble vouloir relever le gant, ce qui est de bon augure pour un gardien.

Pierre-Charles 2/5 : après Morgan Jean-Pierre, Jordan Pierre-Charles. Une tendance se dessine concernant les critères de recrutement pour notre poste d’arrière gauche.

Simon 2/5 : Dupont

Boudin 2/5 : Dupond

Le Marer 3/5 : certainement pas le plus rapide, probablement le plus combattif.

Illien 3/5 : il perd quelques ballons mais il en ratisse beaucoup.

Benhaim 2/5 : il ratisse quelques ballons mais il en perd beaucoup.

Béghin 2/5 : c’est pas encore le coup de foudre.

Remars 3/5 : Remars, et ça rerepart.

Gomis 2/5 : traduction anglaise : « Va rater ».

Sow 2/5 : traduction anglaise : « truie ». Rien à voir avec sa prestation pour le coup, mais comme je viens de la découvrir je vous la partage.

Les remplaçants :

Yobé (Benhaim – 70e) : pas pire.

Jean-Pierre (Illien – 76e) : pas mieux.

Topka (Sow – 76e) : a réussi son pénalty.

Guirassy (Gomis – 76e) : pareil.

La suite :

On se retrouve la semaine prochaine pour le match contre le Paris 13 Atlético de Jean-Guy Wallemme. Encore un club parigot entraîné par une vieille gloire. Rendez-moi mon foot-saucisse, marre du star-system. Kenavo.

3 thoughts on “Stade Briochin – Red Star (2-2) : la Gropénix académie se (re)lance.

  1. Désolé de jouer les connaisseurs mais je crois bien que ça se prononce et, incidemment, s’écrit Tokpa. Les anciens du Red n’échappent pas à ma mémoire d’éléphant, surtout quand ils se permettent de poignarder le cul de l’étoile centenaire avec une saleté de péno-saucisse.

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