Valenciennes – AC Ajaccio (1-1) : L’Aiacciu Académie livre ses notes, I Sanguinari y était

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Partir seul en déplacement un mardi soir à Valenciennes n’a rien de normal. Le départ se fait à Clermont-Ferrand, la ville du club de rugby qui perd tout, puis on passe par Paris, la ville où le club de foot gagne tout puis on arrive à l’hôtel à Saint-Amand-les-eaux, la ville qui gagnait tout le temps à Intervilles. Et enfin on atterrit à Valenciennes, la ville où… ah non rien.

I Sanguinari VA

L’entrée dans le stade se fait à 19h30, le temps de prendre une barquette de frites, d’en balancer quelques unes à Valencygne, la mascotte, pour la nourrir et de s’installer où bon nous semble. Et pour cause, le stade est vide. Le stade vide mais le coeur plein quand on assiste au début de match de l’ACA. Plein d’entrain et de gnaque encore une fois. Et pour une fois, les Acéistes sont vite récompensés par un but de Panyukov, qui catapulte le ballon de la tête de près dès la 15e minute. Face à des Valenciennois asphyxiés et retournés par leur public qui crie des “Mouillez le maillot” et des “Le président il a pas d’couilles”, les joueurs d’Olivier Pantaloni finissent la première période sereinement et en dominant tranquillement. Mais la seconde période va être bien différente, plus saccadée, avec beaucoup de fautes sifflées par l’arbitre mais plus rythmée avec des actions qui partent un peu de partout. C’est d’ailleurs sur un contre que Diarra ira égaliser. Comme toujours, l’ACA domine, marque en premier et se fait rejoindre. Avec, en plus, une petite pointe d’énervement en plus qui avait pourtant disparu depuis plusieurs semaines. Mais ce sont les Valenciennois et Abdelhamid qui perdront les pédales en premier avec l’expulsion d’Abdelhamid à la 65e minute. À partir de là, l’ACA essayera bien d’aller marquer mais c’était sans compter sur un Perquis en pleine forme qui sortira les tentatives de Panyukov, Diallo et Marchetti. Score final 1-1 avec toujours les mêmes regrets.

(Ricardo) FATTI DIVERSI :

– Avec cinq matchs consécutifs sans défaites, l’ACA se rapproche de sa performance de la saison dernière, où les joueurs étaient restés invaincus 6 matchs entre le 7 novembre et 10 décembre.

– En l’absence de Julien Toudic non-retenu, la moyenne d’âge du banc à Valenciennes était de 21,4 ans.

ANNUTAZIONI :

Anthony Scribe la moyenne/5 : S’il avait bien fermé son angle sur une frappe valenciennoise à la 23ème minute, il aurait dû mieux le fermer sur le but de Diarra. Le plus dommage, c’est qu’il n’a rien eu à faire d’autre du match.

Anthony Lippini 2/5 : Quand il prend un carton jaune dès la deuxième minute, tu croises les doigts, tu serres les fesses, tu sors tes pattes de lapins, ton trèfle à 4 feuilles et ton fer à cheval en espérant qu’il ne prenne pas un carton rouge avant la fin du match. Alors quand il refait une faute quelques minutes plus tard et qu’il gueule sur l’arbitre, tu te dis que c’est mort, qu’on va finir à 10. Mais en fait non, il a su se tenir par la suite. Par contre, il a eu du mal à tenir son marquage face à la vitesse valenciennoise. Sur le but, Lippini laisse trop d’espace à Diarra.

Agent de sécurité Pape Cissé et agent de sécurité Zakaria Diallo 3/5 : Les agents de sécurité sont placés à l’entrée des grandes surfaces. Diallo et Cissé sont placés à l’entrée de la surface de réparation. Les agents de sécurité fouillent les clients et récupèrent les casques. Diallo et Cissé détroussent les adversaires et récupèrent les balles. Les agents de sécurité font exploser les colis suspects. Diallo et Cissé dégagent les ballons suspects.

mib-acad

Zié Diabaté 2/5 : Il a énormément souffert face à la vitesse de Mbenza. Heureusement qu’il lui restait ses tacles glissés en derniers recours pour récupérer le ballon. Bon, son tacle par derrière sur son carton rouge était un peu trop glissé.

Vincent Marchetti 3/5 : Son pied gauche, c’est le visage de ta copine après un gommage au noyau d’abricot : c’est tout doux. Et du coup, il caresse le ballon. Toujours bien placé, il a ramassé les miettes laissées par Abergel défensivement et il a toujours fait les bons choix offensivement.

Laurent Abergel 3/5 : Qu’est-ce qu’on aime sa faculté à toujours jouer vers l’avant et à toujours aller de l’avant. Il a exercé un pressing énorme en première mi-temps, qui s’est légèrement estompé en deuxième mi-temps avec la fatigue. Mais la rumeur dit qu’il est rentré en courant à Ajaccio. Et qu’il est arrivé avant l’avion.

Johan Cavalli 2/5 : Il faut qu’il trouve le bon équilibre entre conservation de balle et rapidité d’exécution. A Valenciennes, il a paru lourd sur ses appuis. Et un peu trop lent.

Mouaad Madri 3,5/5 : Sous les yeux de ses proches, Madri a d’abord détourné un ballon de la tête, ce qui s’est transformé en passe décisive pour Panyukov. Il a ensuite bien percuté sur son côté pour enfin défendre corps et âme, s’arracher sur tous les ballons et obtenir le carton rouge d’Abdelhamid. En début de deuxième période, il a eu la facilité à exploser (aucun amalgame dans l’utilisation de ce mot) vers l’avant.

Hugo Vidémont la moyenne/5 : Il a tellement glissé que je me suis demandé si Mario et son kart n’avaient pas balancé deux ou trois bananes de son côté. S’il a eu du mal en un contre un, il s’est rattrapé sur les coups de pieds arrêtés : c’est son corner qui amène le but et son coup-franc direct ira s’écraser sur l’équerre. Ça aura fait fermer la gueule des supporteurs valenciennois qui gueulaient “tu sais pas tirer!”. Et c’est bien le principal.

Andrey Panyukov 3,5/5 : Avant le match, la question qu’on se posait c’est “est-il plus gras que les frites de la friterie Sensas’ du stade ?”. Pendant le match, c’était plutôt “Mais c’est Fauvergue ou Panyukov sur le terrain?”. Il a tellement été au duel de la tête qu’on a cru à un retour de Nico Fauvergue. Sauf que Panyukov n’en a pas gagné un, sauf celui sur son but. C’est déjà pas mal.

I RIMPIZZANTI :

Marvin Diop, 64ème minute, NN : Ca fait toujours plaisir de la voir sur un terrain. Et ça fait aussi plaisir de le voir marquer. Un peu moins quand il est refusé.

Karim Safsaf, 83ème minute, NN : Il a pu faire sa spéciale : passement de jambes et accélération.

Nicolas Borodine, 88ème minute, NN : Il a sagement protégé les arrières des ses camarades. Comme un pote qui protège les arrières de ses potes hétéros dans une boîte gay.

Perfettu

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