La Calcio Académie vous raconte la 34e journée de Serie A.

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Ciao Amici,

La fin du championnat approche, c’est la 34e journée qui se jouait ce weekend en Italie. En présence de Franco Bas Résilles, délégué pour l’occasion et exceptionnellement à San Siro pour le match entre ses deux ennemis, l’Inter et la Juve.


Inter – Juve, (1-1) :

Le San Sireazza.

74 000 personnes en folie pour ce match, dans un des plus beaux stades au monde, évidemment chargé d’histoire, de touristes, mais principalement de supporters qui vivent pour ces moments de haine et de rivalité.

L’ambiance était dingue. Avant de rentrer dans le stade, des interisti en folie qui sautent et chantent, dans le stade des insultes envers les adversaires du soir situés juste au-dessus en parcage, … Les quatre tribunes qui moquent l’élimination de la Juve en LDC, en chants (https://www.youtube.com/watch?v=LiNhdCEs4fE), en insultes, en tifo …

Alors que la campagne de Tchampionsse de l’Inter a été merveilleuse elle…

On laissera nos amis juventini nous narrer le match (NDAJ : Oui bon hein oh. On n’a pas eu le temps, on était en train d’envahir des hôpitaux et de casser des trucs comme des vilains black blocs mangeurs d’enfants) , avec leur objectivité qui leur fera oublier l’énorme prestation de Naingollan, mais voir une partie de ce niveau, des tribunes, ça envoie et ça change de Marcel Picot (désolé Marcel Picon, je reviens vite, c’est promis). C.Ronaldo a été bien évidemment hué et insulté à chaque touche de balle, tout comme Bonucci. Et ça, ça réchauffe mon cœur milanista, au milieu de tous ces rivaux.

Du gamin à l’ultra en passant par le cinquantenaire, tout le monde insulte, gueule, vit le match de la même manière. Avec une passion certes commune à tout supporter, mais si généralisée, si vécue profondément … voir trois grands-pères se lever, faire des doigts et insulter le parcage c’est quelque chose à vivre, en Italie ou ailleurs.

Si vous en avez l’occasion allez-y, vite, avant sa démolition, San Siro est magique et fait partie des stades historiques qui ont tant vu passer sur leur pelouse, dans les tribunes, au fond des filets. Des centaines de tifos, de torches, de bombas, des milliers d’insultes, des millions de supporters qui se sont pris dans les bras, après un but de Van Basten, Milito, Vieri ou (même) Pazzini.

Qu’on aime ou pas (et on n’aime pas) ce stade plein à craquer c’est quand même superbe.

Les buteurs : Naingollan (7e) pour l’Inter, C. Ronaldo (62e) pour la Juve.

Il y avait d’autres matchs ce weekend, très importants pour, comme vous le savez, la course à l’Europe, dont seuls la Juve, le Napoli (et quasiment l’Inter) sont surs de la jouer l’an prochain. Une place de LDC se joue entre la Roma, le Milan, l’Atalanta, le Torino et la Lazio. Cinq équipes en quatre points. Qui a dit que le suspense était mort en Italie ?


Frosinone-Napoli (0-2) :

Level with me kids…. J’ai toujours rêvé de commencer une phrase comme ça. Maintenant que c’est fait, parlons vrai les enfants : le cœur n’y était pas du tout, alors je vais faire simple, rapide et efficace, tout l’inverse de Callejon, que je me suis promise de ne pas descendre cette fois, parce que le pauvre gosse, il s’est pris un vent violent de la part des tifosi après le match, mais je n’ai aucune volonté, donc voilà.

Frosinone a failli ouvrir le score, sur un cafouillage nauséabond de la défense napolitaine, mais c’est passé à côté. Ballon, passe, passe, touche, ballon, passe, bim badaboum merveilleux coup franc de Mertens, sauveur et seul homme de cette équipe qui ne me brise pas le coeur. Ballon, passe, ballon, passe, passe, les synapses entre les neurones de Callejon s’embrouillent, gros bug , il passe en écran bleu de la mort et loupe l’occasion du 2-0. Reprise après la mi-temps et moult bières, un remarquable mouvement collectif permet à Younes de doubler la mise. Après ça, nous sommes revenus à l’apéro et je ne peux pas vous en dire bien plus sur ce match, à part qu’on a essayé d’enfoncer Frosinone encore plus, comme des grosses brutes qui ne peuvent s’en prendre qu’aux plus petits qu’eux, les 19èmes du classement. Mais comme souvent, pas vraiment de réussite malgré les nombreuses occasions. L’important reste les 8 points d’avance que nous avons sur ces bons à rien d’interistes et ça, ça fait toujours chaud au cœur.

Les buteurs : Mertens (19e) et Younes (49e).


Chievo – Parme (1-1) : Sombre dernier au classement, le Chievo n’a plus rien à jouer si ce n’est faire bander une dernière fois ses supporters et leur promettre un derby l’an prochain. C’est pourtant Kucka, le slovaque au physique de rennais punk à chien, qui ouvre le score et enfonce plus encore les jaunes dans la zone rouge. Le Chievo égalisera et obtiendra un maigre nul … mais 15 points en 34 journées, c’est quand même faiblard, aussi faiblard que LeGrasAully qui parle de foot quand il boit 3 picons.

Les buteurs : Kucka (38e) pour le Chievo, Meggiorini (66e) pour Parme.


Roma – Cagliari (3-0) : Comme les voisins fascistes, les romanisiti (eux aussi prompts à haïr tout ce qui n’est pas italien de souche) ont attaqué fort en marquant deux buts avant les dix minutes de jeu. Fazio sur corner puis Pastore d’un soyeux enroulé du droit auront eu raison des velléités sardes. En huit minutes, donc. Notons le match tout en couilles de Justin Fils de Kluivert. Impliqué sur tous les buts de son équipe sauf le premier (quelle phrase de merde sérieusement…) il confirme ses bonnes dispositions, maintenant qu’il reste quatre journées. Ah, Kolarov (ton traître préféré) clouera les pieds joints des rossoblù après leur avoir tanqué un clou dans chaque poignet. La Roma toujours plus en piste pour la Tchampionsse, et Cagliari toujours plus en piste pour continuer à embarasser le monde des tribunes de Serie A avec sa centaine d’abrutis en tribune.

Les buteurs : Fazio (5e), Pastore (8e) et Kolarov (86e).


SPAL – Genoa (1-1) : Quasi sauvé, le Genoa se déplace sans pression sur le terrain de la SPAL. Match de milieu de tableau qui n’intéresse finalement pas grand monde, si ce n’est Kiki Musampala pour voir la belle prestation de Lerager et Franco Bas Résilles dans une moindre mesure qui voit Lapadula, ancien du Milan, égaliser. Match nul pour deux équipes qui finissent en queue de peloton et qui franchiront l’arrivée avec les honneurs.

Les buteurs : Felipe Dal Belo (36e et ancien présentateur de Telefoot) pour la SPAL, Lapadula (56e) pour le Genoa.


Bologne – Empoli (3-1) :
Vous vous souvenez du but de Taiwo contre Sochaux ? Et ben tant mieux pour vous. Non je dis ça parce qu’en fait Pajac a marqué un but qui rappelle vaguement ce centre-tir-intentionnel-mais pas trop. l’Empoli encaissera quand même trois pions derrière, finissant ainsi de se bercer d’illusions quant à un hypothétique maintien et se préparant aux affres de la B et de ses 20, non 22, non 19 clubs (nombre non contractuel). Bologne peut souffler avec ses huit points d’avance sur l’Empoli, mais attention à ne pas trop relâcher les sphincters. Un accident est si vite arrivé.

Les buteurs : Pajac (17e) pour l’Empoli, Soriano (51e), Orsolini (82e) et Sansone (90e+5) pour Bologne.


Sampdoria – Lazio (1-2) : Si vous aviez envie de pisser en début de match, c’est dommage car la Lazio ne vous aura pas attendu. Doublé de Caicedo sur deux contre-attaques et les visiteurs mènent déjà 2-0. Trois poteaux et un but de Quagliarella plus tard (encore …), la Lazio s’offre une belle victoire et roule toujours dans la roue de ses adversaires au classement. Petite réponse aux laziale sympathisants de Mussolini qui, après avoir fait l’actualité cette semaine, ont surement vu d’un bon œil l’attaquant équatorien leur offrir la victoire … Pas à une contradiction près.

Les buteurs : Caicedo (3e et 19e) pour la Lazio. Quagliarella (57e) pour la Sampdoria.


Torino – Milan (2-0) : Gros match dans la course à l’Europe entre deux prétendants, et à ce petit jeu c’est le Toro qui gagne, non sans souffrir et non sans rappeler à Sirigu ses belles heures palermitaines, remplies d’arrêts de classe … Bakayoko trouve la barre et le gardien d’en face, quand Belotti et Berenguer transforment tour à tour un pénalty concédé par Kessie et une relance pleine axe de Musacchio … Franco Bas Résilles vous avait pourtant prévenu de l’impact négatif de ces deux joueurs en ce moment. Gattuso n’y arrive pas, et peut déjà réserver ses vacances cet été loin de Milan, quelle que soit l’issue de la saison.

Les buteurs : Belotti (58e) et Berenguer (69e).


Atalanta – Udinese (2-0) : Victoire plus que souhaitée pour arracher la ligue des champions côté Atalanta, et victoire acquise dans la douleur à la 81e et à la 85e min par Pasalic (oui tous les anciens joueurs du Milan ont marqué ce weekend) et De Roon. Et dire que Betclic nous propose Zapata à 1.75 … bien fait pour leur gueule. L’Atalanta qui joue toujours le plus beau jeu d’Italie aura dominé tout le match et glane la 4e place au nez et à la barbe de la Roma, du Milan, de la Lazio et du Torino. Ecrivez en commentaire vos expressions désuètes préférées. Une bière pour celle que l’académie choisira.

Les buteurs : Pasalic (81e) et De Roon (84e)


Fiorentina – Sassuolo (0-1) : Décidément pas la saison rêvée pour la Fio qui s’enfonce match après match dans le ventre mou italien, en compagnie de Sassuolo, l’adversaire du soir. Le résultat importe donc peu pour le classement. L’occasion tout de même pour Berardi de planter et donner la victoire pour son club. L’occasion aussi de réaliser qu’il n’a que 24 ans … et avoir l’impression qu’il joue en Serie A depuis 10 ans …

Le buteur : Berardi (37e).


Des buts, oui plein.

DER KLASSEMENT, CE QUI VEUT DIRE LE CLASSEMENT EN PARODIE INSULTANTE D’ALLEMAND (OU DE LORRAIN ON SAIT PLUS TRÈS BIEN ET PUIS BON C’EST UN PEU LA MÊME CHOSE FINALEMENT).


NOTE ARTISTIQUE DE LA JOURNÉE (3+/5) : On a eu 23 buts, ce qui est plutôt bieng. Mais surtout on a encore un bon gros paquet de suspense pour les quatre dernières journées. Dans le fond du classement, Udine n’est pas encore certaine d’être sauvée et la réception de l’Inter pourrait lui replonger la tête dans le seau de merda. Frosinone et le Chievo eux sont foutus. Mais le vrai suspense, c’est l’Europe. Cinq équipes, quatre points. Et si le Milan de Franco Bas Résilles est le grand sodomisé du weekend, rien n’est fait. Restez jusqu’à la fin, la Serie A n’a pas dit son dernier mot.


Bacci Anali.


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